Rome ville ouverte (Roma città aperta)
Un film de Roberto Rossellini
• 1946 • Fiction • Prise de vue réelle • 98 mn • Noir & Blanc • Mode de production : Cinéma • VO, VOSTF ()
• Scénario : Sergio Amidei, Federico Fellini • Image : Vicenzo Seratrice • Son : Raffaele Del Monte • Montage : Eraldo Da Roma • Musique originale : Renzo Rossellini
• Distribution artistique : Aldo Fabrizi, Anna Magnani, Marcello Pagliero, Maria Michi, Nando Bruno, Akos Tolnay, Amalia Pellegrini, Turi Pandolfini
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Dernière mise à jour : 29 juillet 2008
L’histoire se deroule durant l’hiver 1944 dans Rome declaree « ville ouverte ». Georges Manfredi, chef de la résistance romaine, est recherché par les SS. Un prêtre, Dom Pietro, et plusieurs patriotes italiens l’aident à se dissimuler aux recherches. Néanmoins, tous deux sont arrêtés. Georges ne parle pas en dépît des supplices et meurt. Le prêtre est fusillé.
Un imposant et important chef d’oeuvre de l’histoire du cinéma, film phare du néo-realisme italien.
Extrait de l’analyse de Jacques Lourcelles sur le site du Ciné club de Caen :
Cinquième long métrage de Rossellini, Rome, ville ouverte, tourné en même temps que Sciuscia de De Sica, fonde le néoréalisme. Mais il le fonde avec beaucoup d’impuretés par rapport aux objectifs qui seront définis plus tard comme essentiels au mouvement.
Rossellini a surtout voulu regarder la réalité sous un angle et dans une lumière plus vrais, plus documentaire que tout ce qui avait été tenté auparavant. Il ne s’agit pas tant d’une démarche intellectuelle révolutionnaire que d’une soumission aux conditions authentiques du tournage (lumière insuffisante ou intermittente, durée des plans soumise à la quantité variable de pellicule disponible, variété des acteurs, anonymes ou célèbres, la neutralité austère que Rossellini obtiendra dans Païsa il ne l’exige ici que de Pagliero, professionnel utilisé comme un non-professionnel)
Si l’on admet la définition d’André Bazin :
« Le néo-réalisme est une description globale de la réalité par une conscience globale […] Le néo-réalisme se refuse par définition à l’analyse politique, morale, psychologique, logique, sociale ou tout ce que vous voudrez des personnages et de leur action. Il considère la réalité comme un bloc, non pas certes incompréhensible mais indissociable », on peut considérer alors que Rome ville ouverte est néo-réaliste.
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