Affiche du film

Kashima paradise

Un film de Yann Le Masson, Benie Deswarte

 1973  Japon  Documentaire  Prise de vue réelle  105 mn  Noir & Blanc  Mode de production : Cinéma

 Scénario : Benie Deswarte, Yann Le Masson  Image : Yann Le Masson  Son : Benie Deswarte  Musique originale : Hiroshi Hara

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Dernière mise à jour : 23 novembre 2016

Entre Kashima et Tokyo, se construit vers 1970 l’aéroport de Narita : les paysans refusent de vendre leurs terres et affrontent les gardes mobiles envoyés pour les expulser. Portrait sociologique d’une nation au début des années mille neuf cent soixante-dix.

À travers deux lieux symboliques de la modernisation du Japon, Kashima, vaste complexe sidérurgique et pétrolifère, et Narita, où devait être construit un immense aéroport et où s’est cristallisée l’opposition d’extrême gauche, « Kashima Paradise » démontre comment les traditions ancestrales de la société japonaise ont été utilisées par le capital pour servir de moteur aux mutations sociales et politiques. Ce film dénonce les violents affrontements entre les forces de l’ordre et les paysans qui refusent de vendre leurs terres au profit de l’expansion économique du pays. Cependant, les officiels japonais, par la violence ou par la ruse, surmontent ces difficultés. Tout semble prouver que, comme à Kashima, c’est le « paradis » pour les trusts. Filmé en noir et blanc avec une maîtrise qui a fait de ce film la référence du cinéma militant des années 70.

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Vivre avec l’ennemi ? Vivre avec l’autre ?
XXe siècle in L’Histoire, territoire de la mémoire ?
Dans la sélection filmographique :
Bobines rebelles : des documentaires politiques et sociaux
Projeté dans le festival :
Rendez-vous de l’histoire de Blois (Blois)