Algérie, 10 ans après. L’Algérie des Algériens (partie 1)

Un film de Ange Casta, Igor Barrère

 1972  France  Documentaire  Prise de vue réelle  86 mn  Couleur  Mode de production : Télévision

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Dernière mise à jour : 15 juin 2012

Dix ans après la fin de la guerre d’Algérie et sa conclusion par les accords d’Évian les auteurs proposent de revenir sur les épisodes qui ont jalonné la marche vers l’indépendance algérienne et sur les années qui ont suivi l’indépendance.

À travers les témoignages d’Algériens, en mettant en relief au moyen d’archives les principaux événements antérieurs à 1962 et en filmant les lieux emblématiques d’Alger aujourd’hui, ce premier volet présenté par Paul-Marie de la Gorce propose un bilan des dix années d’indépendance.

Parmi les témoins interrogés figurent des militants de la cause algérienne comme Yacef Saadi et Djamila Boupacha qui évoquent leur engagement.C’est à Alger que commence ce reportage. On y découvre les monuments qui furent au cœur des événements comme le gouvernement général, la grande poste, l’ex-rue Michelet ou encore la cafétéria, l’ex place Bugeaud et le Milk bar. Interview d’un commerçant qui a racheté une boutique à un français et d’un chauffeur de taxi. Ce dernier montre les grottes dans lesquelles vivaient des Algériens et explique que le 13 mai 1958 l’arrivée des musulmans au forum a été « préfabriquée ». Les Algériens ont été amenés par camions des campagnes. Les autres Algériens avaient peur et restaient chez eux. Il a observé qu’une nouvelle bourgeoisie est en train de se former.

Interview de M. Belkacem, artisan qui a toujours vécu dans la casbah. Il a appris à lire et à écrire tout seul et évoque la brutalité des zouaves au temps de l’Algérie française et son exploitation par les français quand il était ouvrier. Une femme voilée, qui enlève son voile à la demande du journaliste, retrace le parcours de son fils disparu après avoir été enlevé par les français.

Interview de Yacef Saadi qui faisait partie d’un des groupes qui a déclenché la guerre d’Algérie. Il explique les raisons de son engagement alors qu’il avait 17 ans après la répression de Sétif. Quant à Djamila Boupacha son nom a été associé à la bataille d’Alger. Arrêtée en 1960, elle participait depuis 1955 et appartenait à une famille de militants. Appartenant au réseau FLN elle exécutait les ordres. A propos de la torture « elle souligne que tout le monde a été torturé ».

(source : INA)

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