C’était la guerre
Un film de Maurice Failevic, Ahmed Rachedi
• 1992 • France • Fiction • Prise de vue réelle • 2 X 90 mn • Couleur • Mode de production : Télévision
• Scénario : Jean-Claude Carrière, Commandant Azzedine, Amazit Boukhalfa, Maurice Failevic, Ahmed Rachedi • Adapté de : « La Paix des braves », de Jean-Claude Carrière, et « On nous appelait Fellagas » du commandant Azzedine • Image : Jean Monsigny • Son : Dominique Levert, Martin Boissau • Montage : Claude Frèchède • Musique originale : Michel Portal
• Distribution artistique : Benoit Giros : Gachon, Kamel Rouini : Ali, Nicolas Abraham : Blanchot, Roland Amstutz : le colonel, Yves Aubert : le capitaine Colas, Gérard Bignon : Mijolle, Gérard Dauzat : un capitaine SAS
- Producteur :
Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés
Dernière mise à jour : 28 novembre 2012
Un épisode du livre de Carrière La Paix des braves, relatant les aventures d’un appelé du contingent soucieux de rendre une vache à un paysan pour remplacer celle qu’un soldat a tuée par jeu, sert de point de départ à l’histoire d’un village que les Français estiment « contaminé » par les « fellouzes ». Enjeu de deux groupes opposés – les moudjahidines d’un côté et l’armée française de l’autre – ce village devient le cadre d’une guerre psychologique.
« Lorsque j’ai proposé au commandant Azzedine, figure mythique de la guerre d’indépendance algérienne, de faire un film commun sur ce que fut notre guerre, il a littéralement sauté de joie. Très vite Ahmed Rachedi et Amazit Boukhalfa nous ont rejoints, et de notre côté, Maurice Failevic, lui-même ancien d’Algérie. Au départ, l’entreprise paraissait utopique. Mais l’idée toute nouvelle avançait avec une vraie force et tout s’élabora véritablement ensemble. Il nous fallait essayer de revivre la réalité, mais sous un habit de fiction. Ces deux activités sont moins éloignées qu’on ne le pensait naguère, elles peuvent même s’entraider. Quant au champ du possible, il est parfois plus ouvert qu’on ne croit. »
Jean-Claude Carrière
(source : Festival de la Rochelle)
Le film dans la Base cinéma & société
- Chemin d’accès :
- Fil de l’histoire :