Au pays des oranges tristes

Un film de Dhia Jerbi

 2018  France  Documentaire  Prise de vue réelle  26 mn  Couleur  Mode de production : Film d’école

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Dernière mise à jour : 30 juillet 2019

C’est une lettre d’un père à son fils. Cette naissance questionne la paternité, l’exil et l’héritage dans un petit appartement qui devient, le temps d’un film, l’espace d’une rencontre de trois générations, séparées entre la Tunisie et la France.

 

L’avis de Tënk

Empruntant son titre à un récit de l’auteur palestinien Ghassan Kanafani, Dhia Jerbi développe, en les tissant à la beauté sèche de plans en noir et blanc et à des poèmes récités par son propre père, deux mouvements de la paternité : l’exil et la transmission. Le fils, devenu père, semble frappé de solitude, de douleur et d’abandon, vis-à-vis de l’aimée, de sentiments à recomposer, de sa propre place de fils, et d’un monde devenu étranger… Cette peine d’exil est combattue par ce dont le réalisateur hérite : le langage des ancêtres, un regard neuf sur un monde fragile — et la poésie, qui nous lie à la communauté humaine.

Jimmy Deniziot et Roxanne Riou

Pour découvrir ce film

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Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Famille, recomposée ou pas in Être au monde, vivre avec ses semblables
Questionner ses origines in Être au monde, vivre avec ses semblables
Être au monde, vivre avec ses semblables
Projeté dans le festival :
États généraux du film documentaire (Lussas)