Questionner ses origines
in Être au monde, vivre avec ses semblables
Sentiers du chemin : Amitié – Être amoureux, se déchirer… – Famille, recomposée ou pas – Habiter son corps – Questionner ses origines – Religion = Religere : ce qui relie les gens entre eux, mais pas toujours… – Se soigner, prendre soin de soi
Films dans la base
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Michaël Zumstein, 2023
Roger, Colette et Nicole ont entre 88 et 98 ans. Ils décident de réunir leurs dernières forces pour faire revenir le corps de leur frère aîné, mort à la guerre en 1944 et enterré au cimetière d’Oran. Cette mission va les obliger à devoir dompter la technologie des emails et d’internet. Un film tout en pudeur, qui fait autant rire que pleurer.
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Monia Chokri, 2023
Sophia est professeure de philosophie à Montréal, Sylvain est charpentier dans les Laurentides. Quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. Une comédie romantique sur l’idylle de deux personnages, malgré la dissemblance de leur milieu social.
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Frédéric Mermoud, 2023
Lutte des classes et quête d’identité : à travers le parcours d’une étudiante de classe prépa, l’évocation sensible d’une jeunesse en souffrance face aux défis de l’ascension sociale.
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Édouard Louis, ou la transformation
François Caillat, 2022
La métamorphose d’un jeune garçon issu d’un milieu sous-prolétaire picard en star de la vie culturelle française. Édouard Louis, devenu en quelques années l’écrivain porte-parole d’une génération, engage chacun de nous à faire de la transformation permanente un nouveau mode d’existence.
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Ardélia Istarú, 2022
En 1982, lors de son arrivée à Paris, la mère de la cinéaste envoie une série de lettres à ses parents au Costa Rica. Quarante ans plus tard, elle revisite ces lettres pour mieux comprendre son histoire.
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Corinna Hunziker, 2022
Quand des souvenirs douloureux ont été cachés et qu’ils sont liés à une violente ségrégation raciale, doit-on les raviver ou les taire à jamais ? Une ville néo-zélandaise est confrontée à son passé, aussi difficile à raconter qu’à accepter. Mais à qui appartient l’Histoire et par qui doit-elle être racontée ?
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Interdit aux chiens et aux Italiens
Alain Ughetto, 2022
Début du XXe siècle, dans le nord de l’Italie. La vie dans cette région étant devenue très difficile, les Ughetto rêvent de tout recommencer à l’étranger. Selon la légende, Luigi Ughetto traverse alors les Alpes et entame une nouvelle vie en France, changeant à jamais le destin de sa famille tant aimée. Son petit-fils retrace ici leur histoire.
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Jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune (Le)
Anna Salzberg, 2022
De l’intime au politique, une plongée dans les luttes féministes des années 1970. Pour que l’on continue d’écrire notre histoire.
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Adnane Tragha, 2021
A Ivry sur Seine, la cité Gagarine était un symbole. Juste avant sa destruction en 2020, ce film la fait revivre par les mots de ses anciens habitants. Croisant les temporalités et les expériences, ce film est une « contre-histoire », la réhabilitation d’une parole trop rare, un hymne aux quartiers populaires.
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Rayane Mcirdi, 2021
La destruction, en 2011, de la barre d’immeuble des Gentianes signe le début d’une nouvelle ère pour le quartier des Mourinoux à Asnières (92) et pour ses habitants. Des souvenirs se partagent et des ailleurs s’imaginent au fur et à mesure de conversations entre quelques jeunes hommes nés dans les années 1990.
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Pierre Schlesser, 2021
À travers la figure de son père décédé dans un accident de travail, Pierre Schlesser évoque son enfance dans un village de l’Est de la France. Ce film pudique, au lyrisme discret, est un véritable acte de foi dans la capacité du cinéma à rendre justice aux siens, ceux dont les corps ont été dévorés par la malédiction du labeur quotidien.
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Régis Sauder, 2021
Il y a dix ans, Emmanuelle, professeure de français d’un lycée des quartiers Nord de Marseille, participait à un film avec ses élèves. À partir de l’étude de La Princesse de Clèves, ils énonçaient leurs rêves, leurs désirs et leurs peurs. Aujourd’hui que reste-t-il de leurs espoirs de liberté, d’égalité et de fraternité ?
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Germán Arango, 2021
Au cœur du Chocó, en Colombie, des descendants d’esclaves marrons et d’Amérindiens vivent depuis des décennies à l’abri des soubresauts du monde. Jusqu’à ce que la conflictualité blanche envahisse de nouveau leur univers et mette soudainement fin à la vie d’une centaine de villageois de la bourgade de Bojayá. Alors pour honorer les morts et soigner leurs blessures, les femmes écrivent et chantent, seules et collectivement.
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Jean-Gabriel Périot, 2021
À travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, ce documentaire raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 1950 à aujourd’hui.
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Décolonisons l’écologie. Reportage au cœur des luttes décoloniales et écologistes
Annabelle Aim, Cannelle Foudrinier, Jérémy Boucain, 2021
Voyage au cœur des problématiques et questionnements écologiques de la Martinique, ce reportage tente de répondre à la question : « Pourquoi les luttes écologistes sont indissociables des luttes antiracistes ? ».
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Pascale Berlin Salmon, 2021
L’histoire d’une double rencontre : en 1843, celle des Kanak et des Maristes ; en 2021, celle des jeunes Calédoniens avec leur Histoire. Évangélisation, colonisation et alphabétisation, un film mosaïque…
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Lèv la tèt dann fenwar. Quand la nuit se soulève
Érika Étangsalé, 2021
Jean-René est un ancien ouvrier aujourd’hui à la retraite. Il vit en France, à Mâcon, depuis son émigration de l’île de La Réunion à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, pour la première fois, il brise un silence et raconte à sa fille son histoire. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l’histoire coloniale française.
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Amandine Gay, 2021
Iels s’appellent, Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu. Iels ont entre 25 et 52 ans, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Ces cinq personnes partagent une identité : celle de personnes adoptées. Séparé·es dès l’enfance de leurs familles et pays d’origine, iels ont grandi dans des familles françaises. Leurs récits de vie et leurs images d’archives nous entraînent dans une histoire intime et politique de l’adoption internationale.
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Linda Bendali, 2021
Linda Bendali s’inspire de sa propre histoire pour raconter avec tendresse les migrations saisonnières des familles d’immigrés au Maroc, en Algérie ou en Tunisie : un « retour aux origines » pour les parents, un « univers inconnu » pour les enfants.
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Biabu Chupea. Un cri dans le silence
Priscilla Padilla, 2020
Luz, membre du peuple embera chamí de Colombie, découvre à l’âge de 17 ans qu’elle a été excisée durant sa petite enfance. Biabu Chupea expose, avec subtilité, le chemin qu’elle suit aux côtés de sa meilleure amie pour conforter sa spiritualité et explorer ses propres croyances sur le plaisir.
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Statues de la discorde (Les). S’attaquer aux symboles du passé pour changer le présent
Émile Rabaté, 2020
En allant à la rencontre de militants et d’intellectuels qui défendent la lutte contre le racisme de la Martinique à La Réunion, et de Paris à Saint-Ouen, Les Statues de la discorde explore la dynamique à l’œuvre derrière le déboulonnement de statues, mouvement contemporain aux multiples facettes qui s’attaque aux symboles du passé pour changer le présent.
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Danyel Waro/Ann O’Aro. Deux voix du maloya
Guillaume Dero, 2020
Le maloya réunionais est descendu des champs de cannes à sucre et des rituels religieux afro-malgaches comme un chant revendicatif pour les peuples opprimés. Il est une affaire de transmission, mais aussi d’histoires personnelles. Ce documentaire réunit deux figures emblématiques de ce genre musical majeur de la Réunion, Ann O’Aro et Danyel Waro.
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Elie Grappe, 2020
Une sportive de 15 ans est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le championnat européen de gymnastique en vue des Jeux olympiques, et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan.
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Alan Govenar, 2020
Depuis plus d’un siècle, des artistes, auteurs, musiciens et autres noirs se sont rendus à Paris pour se libérer du racisme des États-Unis. Qu’est-ce qui a poussé ces innovateurs artistiques à choisir la France ? Pourquoi les Français ont-ils été fascinés par les nouveaux arrivants ? Et dans quelle mesure la France était-elle et est-elle encore indifférente à leur couleur de peau ?
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Ahlan wa Sahlan, l’archive au présent
Lucas Vernier, 2020
Deuxième long métrage de Lucas Vernier, Ahlan wa Sahlan débute par un tournage en Syrie entre 2009 et 2011. Puis le projet est interrompu par la guerre. Quelques années plus tard, le réalisateur reprend le tournage mais retrouve cette fois les personnes exilées avec qui il a noué amitié.
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Taina Tervonen, 2020
Vingt-cinq ans après la guerre, un charnier est découvert au nord de la Bosnie. Au milieu de la forêt de sapins, l’équipe de légistes fouille dans le fatras d’os enfouis sous des pierres. Le temps est passé, mais pour les proches l’attente n’est pas terminée. Sans corps, comment laisser partir le défunt ?
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Maryam Zaree, 2019
La cinéaste et actrice Maryam Zaree enquête sur les circonstances de sa naissance, en Iran, dans l’une des prisons politiques les plus tristement célèbres au monde.
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Aïssa Maïga, Isabelle Simeoni, 2019
Ce documentaire interroge la représentation des femmes noires à l’écran et se présente comme un road-movie à la recherche d’initiatives pour plus de diversité dans le cinéma.
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Mandela, un symbole contre l’apartheid
Francois-Xavier Destors, 2019
Retour sur l’itinéraire politique de Nelson Mandela et sur l’aura de ce grand héros qui fit tomber le régime de l’apartheid en Afrique du Sud.
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Rwanda, un génocide en héritage
André Versaille, 2019
En 1994, le génocide des Tutsi par les extrémistes Hutu a déchiré le Rwanda, laissant derrière lui des traumatismes indélébiles. Aujourd’hui, à l’heure où l’État prône la réconciliation nationale à marche forcée, une nouvelle génération arrive à l’âge adulte. Ils sont fils ou filles de victimes ou de génocidaires, ils partagent les mêmes bancs d’école, et ont grandi dans l’ombre des silences de leurs parents. Ils nous livrent le poids de cet héritage.
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Florence d’Arthuys, 2019
En Nouvelle-Calédonie, dans les années 1950, des « bâtisseurs » sont arrivés en masse avec la conviction que tout était à faire, à construire, à créer, à développer dans ce pays au bout du monde, « perdu » au milieu du Pacifique, qu’ils voyaient comme plein de promesses et de richesses. Ils nous racontent leur version de l’Histoire.
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Daniel Kupferstein, 2019
Très souvent, en France, lorsque les conflits reprennent au Proche-Orient, les personnes d’origine juive sont appelées à soutenir inconditionnellement l’État d’Israël. Pourtant, un certain nombre d’entre elles, comme le réalisateur, refusent de s’enfermer dans cette assignation communautaire, tout en craignant le développement de l’antisémitisme. C’est pourquoi, il est allé à leur rencontre…
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Max Hureau, 2019
Isolés aux confins des Carpates Ukrainiennes, vivent les Houtsoules. Au fil des travaux saisonniers, leurs chansons et leurs rituels païens révèlent le rapport ambigu qu’ils entretiennent avec leur passé. Y ressurgissent les Arméniens, les Tsiganes et les Juifs, ceux qui partageaient avec eux l’espace des montagnes reculées qui leur servaient à tous de refuge. Avant que la guerre ne massacre les uns et ne disperse les autres, laissant les Houtsoules face à eux-mêmes.
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Stéphane Roland, 2019
La guerre étend son empreinte à tous les paysages, jusqu’aux plus intimes. Un jour la question survient : comment et pourquoi raconter la guerre ? A l’heure où les témoins disparaissent, un nouveau champ de bataille apparaît : celui du récit et de sa transmission. Un documentaire sur l’histoire et la mémoire.
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Maxime Jennes, Dimitri Petrovic, 2019
Si Hussein, jeune Irakien et protagoniste du documentaire, a laissé derrière lui toute une vie pour ne rien garder d’autre que ce qui le définit en tant qu’être, c’est bien sûr par nécessité plus que par choix apaisé. Et c’est à travers une lettre à sa fille pas encore née, qu’il offre - mis en images par Maxime Jennes et Dimitri Petrovic - un hymne à la vie bien plus forte que l’exil forcé.
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Grande histoire des peuples d’Amérique (La)
Gary Glassman, Scott Tiffany, 2018
De l’Alaska jusqu’au Brésil, plongée dans la vie quotidienne des premiers peuples des Amériques, entre culture, science et spiritualité. Une odyssée spectaculaire au fil de treize mille ans d’histoire.
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Françoise Davisse, Carl Aderhold, 2018
Les « histoires d’une nation », ce sont celles de toutes ces générations venues faire leur vie dans un nouveau pays, la France. Elles nous racontent 150 ans de l’histoire de France, 150 ans qui ont conduit à ce qu’aujourd’hui, un quart de la population française trouve ses racines à l’extérieur du territoire.
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Christophe Yanouwana Pierre, 2018
Ce documentaire d’auteur nous emmène en voyage le long du fleuve Maroni. Des lieux comme la plage de Yalimapo ou Tumuc Humac se dévoilent devant nos yeux, mettant en évidence l’histoire des Autochtones et son lien avec le territoire. Entièrement réalisé en langue kali’na, il décrit également une quête identitaire et les problématiques auxquelles doit faire face la société guyanaise.
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Arthur Gillet, 2018
Enfant, Arthur est fasciné par l’histoire d’amour idyllique de ses grands-parents : une belle Congolaise mariée à un colon belge. Mais peu de temps après le décès de sa grand-mère, le jeune réalisateur découvre des archives familiales qui bousculent ses souvenirs d’enfance.
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Renaud Fély, 2018
De l’Ariège et des Corbières à l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, ce documentaire esquisse le portrait du chorégraphe Heddy Maalem, artiste exilé depuis l’enfance et dont la dernière création fait le bilan de 25 années de travail sur la danse et son épure.
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Bojina Panayotova, 2018
Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie, une question en tête : et si sa famille avait collaboré avec la police politique du régime communiste ? Elle engage alors ses parents dans une enquête périlleuse. Elle doit découvrir la vérité, coûte que coûte.
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Dhia Jerbi, 2018
C’est une lettre d’un père à son fils. Cette naissance questionne la paternité, l’exil et l’héritage dans un petit appartement qui devient, le temps d’un film, l’espace d’une rencontre de trois générations, séparées entre la Tunisie et la France.
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Young Sun Noh, 2018
Pendant que le Japon occupait la Corée, une femme japonaise s’est rendue à Séoul, pour rejoindre son amant coréen. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, elle a mis au monde une fille, à Pyongyang, puis elle a dû fuir. Elle est rentrée au Japon, seule. Je rêve de cette femme, cette étrangère, ma grand-mère inconnue disparue sur l’île d’Okinawa, sans nom, sans visage, isolée entre deux pays, à la fois proches et lointains. Je rêve de ma mère, seule sur une île sud-coréenne, si loin de moi aussi.
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Robert Bahar, Almudena Carracedo, 2018
À la chute du franquisme, la loi d’amnistie a bâillonné, au nom de l’unité nationale, les survivants. Ce documentaire sort de l’oubli les nombreuses victimes du franquisme et soulève la chape de plomb qui pèse toujours sur l’Espagne.
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Jo Béranger, Edith Patrouilleau, Hugues Poulain, 2018
À la Nouvelle-Orléans, cette ville unique aux États-Unis en raison de son histoire singulière avec les esclaves, vibrante de jazz et de funk, la transmission de la culture africaine se perpétue depuis trois siècles par des formes à la fois artistiques et spirituelles, sociologiques et politiques. Parmi ces formes d’expression, la Nouvelle-Orléans compte un joyau, une perle rare, les tribus de “Black Indians”, la rencontre artistique, musicale et spirituelle entre les noirs et les Amérindiens. Un film vibrant de passion, de spiritualité, de musique tribale et de beauté.
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Stephan Crasneanscki, 2017
Documentaire consacré aux chants tsiganes qui sont transmis de génération en génération et qui retracent l’histoire du peuple rom. Originaire d’Inde, il a toujours été voué à l’exil et son histoire est tragique.
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Armonìa, Franco et Mon grand-père
Xavier Ladjointe, 2017
Pourquoi et quand ses grands-parents sont-ils venus en France ? Le silence de sa mère pousse le narrateur à l’emmener en Espagne chez la famille espagnole. Entre interdits et émotion, la parole se libère, mais cette quête vire bientôt à l’obsession de connaître la vérité sur ce grand-père, véritable mentor.
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Axel Salvatori-Sinz, 2017
Dix ans après sa dernière visite, le réalisateur retourne à Cateri, village corse, berceau de sa famille paternelle, pour y affronter son pèreet dénouer les nœuds.
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Mila Turajlic, 2017
Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.
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Résistantes - Tes cheveux démélés cachent une guerre de sept ans
Fatima Sissani, 2017
Eveline, Zoulikha, Alice. C’est le regard croisé de trois femmes engagées au côté du FLN sur la colonisation et la guerre d’indépendance algérienne. Elles connaîtront la clandestinité, la prison, la torture, l’hôpital psychiatrique. C’est au crépuscule de leur vie qu’elles choisissent de témoigner, après des décennies de silence.
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Edoh Yannick N’Tifafa, 2017
En faisant découvrir la ville de Saint-Louis à son fils par le biais d’une lettre, le réalisateur sénégalais souhaite qu’il distingue les résidus coloniaux des racines qui doivent véritablement le définir.
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Nadir Dendoune, 2017
Ce film est un portrait de la maman du réalisateur. Il raconte avec humour l’exil, la solitude, la nostalgie, mais aussi, le courage, la beauté de l’âme. Messaouda, bercée par ses chanteurs kabyles emblématiques, comme Slimane Azem, raconte avec fierté, sa France des quartiers populaires et le devenir de ses enfants…
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Régis Sauder, 2017
Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a 30 ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l’extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l’avenir à l’heure où la peur semble plus forte que jamais.
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Leila Chaïbi, Hélène Poté, 2016
Tunis aujourd’hui. Trois femmes, trois témoignages. « Le Verrou » parle du corps féminin, de ses représentations dans l’espace public et privé, et d’un héritage tiraillé entre traditions et profond besoin d’émancipation.
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Sacha Wolff, 2016
Soane, jeune Wallisien, brave l’autorité de son père pour partir jouer au rugby en métropole. Livré à lui-même à l’autre bout du monde, son odyssée le conduit à devenir un homme dans un univers du sport qui n’offre pas de réussite sans compromission.
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Patrick Séraudie, 2016
Portrait de la communauté portugaise du bassin de Brive, ce documentaire s’attache à saisir la variété et la complexité des situations, de la première génération arrivée en France pendant les trente glorieuses jusqu’à ses descendants, elle aussi tiraillée entre deux pays.
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Stéphanie Gillard, 2016
Chaque hiver, une troupe de cavaliers Sioux traverse les grandes plaines du Dakota pour commémorer le massacre de leurs ancêtres à Wounded Knee. Sur ces terres qui ne leurs appartiennent plus, les aînés tentent de transmettre aux plus jeunes leur culture, ou ce qu’il en reste. Un voyage dans le temps pour reconstruire une identité perdue qui confronte l’Amérique à sa propre histoire.
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Fabian Remy, 2016
Deux destinées s’entremêlent pour livrer un regard contemporain sur les rapports entre la société brésilienne et les minorités.
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Michael Prazan, 2016
Michaël Prazan éclaire les zones d’ombre d’un passé meurtri : l’histoire de son père, orphelin juif sous l’Occupation, sauvé par une inconnue qui le fait passer en zone libre.
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Madame B, histoire d’une Nord-coréenne
Jero Yun, 2016
Alors qu’elle quitte clandestinement la Corée du Nord, Madame B est vendue à un paysan chinois par ses passeurs. Devenue passeuse à son tour, elle se lance dans une bataille pour retrouver ses enfants qui l’amène jusqu’en Corée du Sud. Mais les services secrets s’en mêlent…
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Bernard Mangiante, 2016
Un siècle après le génocide de 1915, Bernard Mangiante a imaginé un road-movie documentaire. Il a proposé à sept personnages, tous Arméniens, de parcourir deux des provinces orientales de la Turquie où vivaient autrefois de très importantes communautés arméniennes.
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Lucas Roxo, 2016
En février 1971, Léonor quitte le Portugal pour s’installer en France. Sa fille ne la rejoindra qu’au bout de quatre mois. Quarante ans plus tard, nous retraçons le chemin de l’exil pour ausculter la distance créée par le passage de la frontière. En réécrivant les lettres jamais prononcées, en revenant sur les lieux de l’époque, un nouveau mouvement s’enclenche.
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Ramzi Ben Sliman, 2016
Marwann est un adolescent rayonnant qui peine cependant à exister dans le cœur de Sygrid. Tout change lorsqu’il devient malgré lui le porte drapeau de la révolution du Jasmin…
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Balada del Oppenheimer Park (La)
Juan Manuel Sepúlveda, 2016
« L’est du centre-ville de Vancouver est l’une des plus grandes concentrations de communautés natives du Canada urbain […]. Oppenheimer Park, cimetière indien avant la colonisation, est au centre de ce quartier que certains considèrent comme la plus grande réserve canadienne ». Avec un sens aigu du cadre, Juan Manuel Sepúlveda se tient dans les limites de ce parc et y filme le quotidien de Harley, Bear, Janet et Dave.
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Négritude : Un dialogue entre Wole Soyinka et Senghor
Manthia Diawara, 2015
Le dialogue imaginaire entre Léopold Sédar Senghor, un des pères fondateurs de la Négritude, et le Prix Nobel Wole Soyinka. Un film de montage, construit presque entièrement par le biais d’archives.
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Marc Chailleby, 2015
Profondément marquée par plus d’un siècle de régime d’asservissement, la société réunionnaise s’est engagée depuis le début des année 2000 dans un approfondissement de sa connaissance du passé esclavagiste. Au fil de rencontres avec des habitants de l’Ile, le réalisateur développe un regard original et sensible qui met en lumière le rapport singulier qu’entretiennent les Réunionnais avec cette période de l’Histoire.
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Trop noire pour être française ?
Isabelle Boni-Claverie, 2015
Éclairé par les analyses d’Eric Fassin, Pap Ndiaye, Achille Mbembe, Patrick Simon et Sylvie Chalaye, ainsi que par les témoignages d’anonymes, ce documentaire propose une réflexion sur les inégalités et les discriminations raciales, tout en interrogeant le racisme ordinaire au sein de notre société.
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Eric Galmard, 2015
Khem se confronte à la mémoire de son père, Khun Srun, écrivain cambodgien, entré dans le maquis des Khmers rouges en 1973 et exécuté par eux en 1978.
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Arnaud Khayadjanian, 2015
Les chemins arides, c’est l’histoire d’une marche à travers l’Anatolie. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, sur la terre de ses ancêtres, rescapés du génocide arménien. À partir d’un tableau, de ses rencontres et de témoignages familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915.
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Cyril Leuthy, 2015
Ce documentaire est le récit de multiples tentatives de réconciliation… Un fils qui cherche son père. Un père qui retrouve son enfance. Un amant qui découvre un grand-père kabyle. Et l’Algérie, celle d’hier et d’aujourd’hui… D’une Lorraine hivernale aux confins des Aurès, dans une approche documentaire où souffle avec force le vent de la fiction, le film trace plusieurs lignes, oscillant entre intime et collectif et cherchant à capter l’épaisseur de la vie.
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Sonia Boileau, 2015
Sonia Bonspille-Boileau est originaire de Kanehsatake, une réserve mohawk près de Montréal. Elle n’avait que 12 ans quand le conflit d’Oka a éclaté, en 1990, mais elle se souvient parfaitement de cet été-là… Dans cet émouvant documentaire très personnel, elle nous fait voyager à travers le temps pour découvrir comment la crise d’Oka a déclenché la résurgence de l’identité autochtone et a, finalement, contribué à changer le cours de l’histoire canadienne, se faisant le terreau fertile d’initiatives victorieuses comme la création du réseau audiovisuel APTN, de mobilisations historiques comme Idle no More ou encore de processus aussi fondamentaux que celui de la récente Commission Vérité et Réconciliation.
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Mia Ma, 2015
La réalisatrice fait un aller-retour entre sa famille et des chinois récemment arrivés en France pour trouver un sens à son ignorance de sa langue paternelle, le cantonais…
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Tamara Trampe, Johann Feindt, 2014
Sur les traces de sa mère, Tamara Trampe part à la rencontre d’anciennes combattantes ukrainiennes de la Seconde Guerre mondiale. Un documentaire sous forme d’hommage à ces oubliées de l’histoire.
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Silis Høegh Inuk, 2014
Sumé fut le premier groupe rock à chanter en groenlandais. Ses chansons politiques dénonçaient les injustices sociales au Groenland et les textes poétiques du charismatique Malik ont inspiré aux auditeurs l’envie d’utiliser leur langue maternelle marginalisée et de devenir politiquement actifs. Les chansons de Sumé sont devenues la bande-originale des premières protestations de jeunes Groenlandais contre l’administration danoise et en faveur de l’autonomie.
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Alyson Cleret, 2014
Écho d’un espoir ou d’une disparition, trois générations se répondent, et questionnent leur langue, le breton, comme héritage.
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Marie-Christine Courtès, 2014
À l’occasion du décès de sa grand-mère, une jeune Eurasienne revit, entre danse et rituels, l’histoire singulière des femmes de sa famille, de l’Indochine coloniale à l’isolement d’un camp de transit.
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Souffrance est une école de la sagesse (La)
Ariane Astrid Atodji, 2014
Depuis son arrivée au Cameroun il y a quarante ans, le père de la réalisatrice n’a plus jamais remis les pieds dans son pays natal, le Bénin. Qu’est-ce qui l’aurait poussé à partir sans laisser de traces, à abandonner sa famille et cette enfant qu’il a eue au Bénin exactement l’année de son « exil » et dont il n’a plus jamais eu de nouvelles ?
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Damien Froidevaux, 2014
Suite à une bagarre qui a mal tourné, Koumba, vingt ans, est expulsée au Sénégal. Arrivée en France à l’âge de deux ans, elle avait négligé de demander la nationalité française à sa majorité.
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Pierre Goetschel, 2014
À partir de quelques objets rassemblés dans deux boites, le réalisateur part en quête de la mémoire de ses grands-parents qu’il n’a pas connus. Leurs traces retrouvées révèlent une destinée collective méconnue : avec la guerre, un très grand nombre de réfugiés juifs français et étrangers arrivent à Limoges. Tout un monde s’organise pendant la tourmente, une communauté de destin se met en place.
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Je te le rappelle, tu t’en souviens
Valérie Osouf, 2014
Quelques jours avant sa mort, une très vieille femme tente de se remémorer son passé.
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Nadine Naous, 2014
A la suite des difficultés financières de son père, directeur d’une école progressiste dans la banlieue sud de Beyrouth zone d’influence du Hezbollah, la réalisatrice retourne au Liban. En famille, les discussions fréquentes et souvent drôles, sont animées. A partir de ces confrontations se dessinent l’histoire récente du pays et la façon dont les changements politiques ont irréversiblement transformé la société.
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Sanaz Azari, 2014
Bruxelles, dans le huis clos d’une salle de classe. A partir d’un manuel datant de la révolution islamique, la réalisatrice apprend à lire et écrire le persan, sa langue maternelle. Au fil des leçons, son professeur lui transmet les rudiments de la langue, porte d’entrée vers l’histoire et la culture iraniennes. Progressivement le didactisme des leçons est détourné en un collage poétique et visuel qui met en jeu la notion de liberté et questionne le sens d’une révolution.
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Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés
Rachid Oujdi, 2014
Ils s’appellent Abdallah, Ahmou, Mohamed, Ramdane, Salah, Sebti, Tahar. Ils sont venus d’Algérie, entre 1951 et 1971, seuls, pour travailler en France. Ils prévoyaient, un jour, de repartir au pays. Les années se sont écoulées, ils sont maintenant retraités. Ils sont toujours là. Ils ont migré d’une rive à l’autre de la méditerranée sans mesurer vraiment la rupture que cela allait provoquer. Pas complètement d’ici, plus vraiment de là-bas…
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Mitra Farahani, 2013
Fifi hurle de joie témoigne des deux derniers mois de la vie de Bahman Mohassess, légende de l’art moderne iranien. Ce curieux Diogène contemporain, après un exil volontaire d’une trentaine d’années, s’apprête à réaliser son œuvre ultime. Celle-ci lui est commandée par deux admirateurs, artistes eux-mêmes, venus d’Iran. L’intrigue se dirige progressivement vers l’histoire de ce « chef-d’œuvre inconnu ».
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Lucie Dèche, Karim Loualiche, Tarek Sami, 2013
C’est le voyage de Karim qui n’était pas rentré chez lui en Algérie depuis dix ans. Avant qu’il n’oublie. Retrouver les raisons de son départ, le grand exode, la maison qui brûle…
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Tariq Teguia, 2013
L’enquête d’un journaliste algérien sur d’anciennes révoltes oubliées, qui devient une odyssée captivante et labyrinthique.
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Volker Koepp, 2013
Depuis 1972, Volker Koepp filme la Sarmatie, qui s’étend de la Baltique à la mer Noire. Il y interroge aujourd’hui la jeunesse de ce territoire transnational mythique violemment remodelé par l’Histoire.
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À Mille lieues de la revolution
Behzad Adib, 2013
En 1984, Imad a quitté Damas pour s’établir à Montréal. Depuis, il partage son temps entre son métier de chauffeur de taxi, sa famille et la couverture médiatique de la révolution syrienne.
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Vierge, les coptes et moi (La)
Namir Abdel Messeeh, 2012
Namir part en Egypte, son pays d’origine, faire un film sur les apparitions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chrétienne. Très vite l’enquête lui sert de prétexte pour revoir sa famille, à la campagne ; et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène… Entre documentaire et autofiction, une formidable comédie sur les racines, les croyances… et le cinéma.
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Elsa Duhamel, 2012
Ce documentaire animé nous présente Jeanine et Alain, français d’origine algérienne, vivent dans le nord de la France où ils ont créé un jardin méditerranéen.
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Erige Sehiri, 2012
Erige Sehiri part à la rencontre de son père. Il semble que la révolution tunisienne et Facebook l’aient métamorphosé, peut-être même définitivement éloigné. Au point d’avoir quitté la France pour Kesra, son village d’origine. À travers le portrait de son père, la réalisatrice dresse un constat sur le déracinement et l’addiction aux réseaux sociaux.
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Mati Diop, 2012
En 1972, Djibril Diop Mambety, oncle de la réalisatrice, tourne Touki Bouti. Mory et Anta s’aiment et partagent le même rêve : quitter Dakar. Au moment fatidique, Anta embarque, Mory reste sur les quais, incapable de s’arracher à sa terre. En 2012, Mille Soleils enquête sur l’héritage personne et universel que représente Touki Bouti. Histoires de famille, d’exil et de cinéma se croisent entre la sphère de l’intime et celle du mythe.
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Nassim Amaouche, 2012
En pleine Kabylie, le père de Nassim Amaouche creuse dans les ruines de sa maison bombardée en 1957. À la recherche d’une enfance oubliée, ou d’une nouvelle histoire à écrire entre les deux hommes.
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Martin Duckworth, 2012
Fouad Sahyoun est né à Haïfa en 1943. Sa famille a subit l’exode en 1948 et a du fuir au Canada. Il apprend que l’Hôtel Windsor, à Haifa, qui appartenait autrefois à la famille de sa femme Haala, est à vendre.
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Madame la France, ma mère et moi
Samia Chala, 2012
En revisitant les stéréotypes qui collent à la femme arabe depuis l’histoire coloniale, Madame la France, ma mère et moi interroge le regard que portent les Français sur les femmes d’origine maghrébine.
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Walid Tayaa, 2012
Journal personnel d’un jeune réalisateur tunisien, regards croisés sur la Tunisie d’antan et celle d’aujourd’hui. Un voyage à travers l’enfance, les parents, la jeunesse, la politique et le cinéma…
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Laurent Jaoui, 2012
Comment l’Inde est-elle devenue l’une des premières puissances mondiales, dotée de l’arme nucléaire alors que jadis un homme comme Churchill lui promettait un effondrement fracassant sans la présence des colons anglais ? La famille Agrawal de New Delhi nous fait découvrir l’histoire indienne, telle qu’elle l’a vécue depuis l’indépendance de 1947.
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Ismaël Cobo, Xavier Baudoin, 2012
Ce documentaire se propose de donner un aperçu de la richesse et de la diversité de l’immigration espagnole en France à travers les lieux de vie et de mémoire que sont ses « casas, centros, hogares, colonias » disséminés dans tout l’Hexagone.
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Jean-Gabriel Périot, 2012
Sept minutes d’archives sur les Black Panthers sur fond de musique post-punk.
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Antoine Laurent, Nicolas Bertrand, 2012
Ez kurdim est un voyage au fil des rencontres, porté par un poème de Musa Anter, dans le Kurdistan d’aujourd’hui. Par sa poésie, ses chants, ses paysages somptueux et ses témoignages, le film porte un regard sensible et humain sur ce peuple en quête de reconnaissance.
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Gentille Assih Menguizani, 2012
L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprend des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprend aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein.
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En retard pour l’enterrement de ma mère
Penny Allen, 2012
Tourné dans 3 pays sur une durée de 3 ans, En retard pour l’enterrement de ma mère est le portrait intime d’une famille maghrébine à la dérive suite au décès de leur mère Zineb, célèbre trafiquante d’or et de bijoux. Au-delà de l’histoire familiale, le film met l’accent sur les identités transfrontalières, sur la figure tutélaire de la mère dans la famille arabo-musulmane, et sur l’influence des contextes politiques sur la vie des individus.
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Jung, Laurent Boileau, 2012
Ils sont 200.000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 par une famille belge, Jung est l’un d’entre eux. Adapté du roman graphique « Couleur de peau : Miel », le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung : l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile…
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Lamine Ammar-Khodja, 2012
C’est un « Cahier de retour au pays natal » qui commence le 6 janvier 2011, date de déclenchement des émeutes populaires à Alger. Quand on revient après huit années d’absence, la question qui se pose est : comment trouver une place parmi les siens ? Mais le train est en marche et les questions existentielles vont s’entremêler avec l’actualité politique bouillonnante de la région.
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Nouvelle vague : quand le cinéma prend des couleurs
Édouard Mills Affif, 2012
A travers des extraits de films et des témoignages, ce film raconte la saga d’acteurs et de cinéastes issus de l’immigration maghrébine ayant su renouveler en profondeur le cinéma français.
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Jean Asselmeyer, 2012
Un film documentaire sur les Algériens d’origine européenne, communément appelés les pieds noirs, anticolonialistes et partisans de l’indépendance en Algérie.
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François Perlier, 2012
Un Voukoum, en créole guadeloupéen, c’est un mouvement massif et bruyant, un désordre provoqué sciemment pour provoquer l’éveil politique et artistique des gens de la rue, des vyé nèg (« vieux nègres »). C’est à la fois le tumulte et la révolte. C’est aussi le nom choisi par les membres du mouvement culturel implanté depuis le début des années 80 dans le quartier populaire du « Bas du bourg » à Basse Terre, en Guadeloupe : Mouveman Kiltirel Voukoum.
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Clarisse Hahn, 2011
Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre « un pays qui n’existe pas », une zone sinistrée, immobilisée par la guerre et la misère économique, perdue entre tradition et modernité : le Kurdistan. Comme un cousin lointain venu d’ailleurs, le spectateur partage le quotidien d’une famille où l’amour se confond souvent avec l’emprise. Un quotidien où le paganisme régit le rapport aux choses et à la vie, le magique se mêlant au trivial. Les personnages sont drôles, parfois cruels, souvent d’une grande théâtralité pour oublier qu’ils font partie d’une communauté oubliée du monde.
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Imulal. Une terre, des racines et des rêves…
Nunë Luepack, 2011
Six étudiants évoquent leur projet d’avenir en portant un regard à la fois impliqué et distancé sur leur propre culture océanienne grâce à leur immersion dans la réalité occidentale. Leurs réflexions anticipent l’issue de l’Accord de Nouméa et le futur de leur pays.
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Rami Nihawi, 2011
Après dix ans d’absence, le cinéaste revient auprès de sa famille au Liban. Son père est parti mais il y retrouve ses frères, sa sœur et sa mère. Il filme surtout Nawal, sa mère, une femme qui a vécu tous les événements terribles ayant touché le pays. À travers son histoire, le cinéaste cherche à retrouver son identité.
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Caroline Rubens, 2011
C’est l’histoire d’une île, d’un rêve de bonheur, d’un rêve d’ailleurs. L’histoire d’une famille réunionnaise avec ses destins réinventés, ses violences et ses secrets. L’histoire d’un paradis perdu. La réalisatrice nous embarque dans sa quête personnelle, et avec elle ses proches, sur les pas de ses ancêtres…
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Nathalie Borgers, 2011
Ce documentaire exhume le secret lié à l’existence de la tante de la réalisatrice, née au Rwanda et ramenée en Belgique dans les années 30
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Collectif Zhigoneshi, 2011
À travers un voyage révélateur, et partant d’une intimité rarement divulguée publiquement, une équipe de réalisateurs autochtones brandissent les caméras pour montrer au monde les actions que leurs autorités spirituelles – les Mamos – ont entreprises pour faire face aux graves menaces pesant sur leur territoire ancestral.
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Jacques Deschamps, 2011
Le cirque Romanès : un cirque à taille humaine, où la nature gitane est mise en valeur. Ce film est l’histoire de la vie de saltimbanques qui veulent préserver ce qui compte le plus pour eux : le droit d’être nomades et libres.
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Olivier Py, 2011
Comment montrer l’Histoire ? Comment parler d’un souvenir aussi vibrant que la pellicule Super 8 sur lequel il est inscrit ? Lorsque la mère d’Olivier Py achète en 1961 une caméra Super 8, elle commence par filmer la mer puis tourne l’appareil sur sa famille. Le réalisateur se souvient de son origine pied-noir, des affrontements, des voitures plastiquées, de la mer – et cette « mère » également - douce et vaillante qui soutenait leur famille rattrapée par l’Histoire et les « événements d’Algérie ».
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Would you have sex with an Arab ?
Yolande Zauberman, 2011
Des Juifs, des Arabes, tous citoyens d’un même pays. Israël. Aucun mur ne les sépare. Un Israélien sur cinq est arabe. Et pourtant… Une simple question vient prendre tout le monde par surprise. Aux uns : « Would You Have Sex With an Arab ? » Aux autres : « Would You Have Sex With An Israeli Jew ? » Ils ne s’y attendent pas. Troublés, ils rient, hésitent, improvisent, s’étonnent de leurs propres réactions.
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Carina Freire, 2011
La réalisatrice réalise à l’aide de photographies un portrait de sa famille : d’un côté, ses parents, qui ont immigré en Suisse, de l’autre les parents de son compagnon, des universitaires suisses.
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Convention : Mur noir/Trous blancs
Joris Lachaise, 2011
Comment un film qui prend comme point de départ la post-colonisation en Afrique rejoint la question plus générale de la colonisation des esprits et des corps par toutes les formes de « convention » ? Et comment, la célébration du cinquantenaire de l’indépendance au Mali, ce mois de septembre 2010, devient matière à interroger la fonction du rhapsode, de celui qui raconte et par conséquent crée ?
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Claire-Sophie Dagnan, 2011
À travers le regard de neuf artistes, attachés à deux pays, le Brésil et le Japon, Où est le Soleil aborde la question de l’identité et de la diversité culturelle.
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Aline Dehasse, Jeroen Verhoeven, 2011
Ce documentaire raconte l’histoire de Mayas d’aujourd’hui qui, en mettant en pratique leur propre définition du développement, construisent leurs propres solutions pour demain. Pourtant, les défis qui se présentent à eux sont épiques.
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Fatima Sissani, 2011
La réalisatrice filme sa mère, et, à travers elle, pose un regard sur la langue Kabyle. Cette langue, c’est l’ultime bagage que des milliers d’émigrants kabyles ont emporté avec eux… Une langue pour se construire un ailleurs qui ne soit pas que l’exil.
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Michel K. Zongo, 2011
Au Burkina Faso, l’émigration des jeunes gens vers la Côte-d’Ivoire est une sorte de rite, un passage à l’âge d’adulte… Si normalement la règle est de partir pour revenir, beaucoup sont ceux qui ne reviennent pas de cette aventure, et cela pour diverses raisons. Récit du frère d’un de ces migrants qui est parti, et jamais revenu.
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Christian Zerbib, 2011
Dix femmes venues de très loin, installées en Bourgogne, racontent « leur » France. Leurs souvenirs ont donné naissance à une pièce de théâtre, dont ce film raconte l’aventure.
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Emmanuelle Villard, 2011
À travers les souvenirs personnels du slammeur peul Souleymane Diamanka et la destinée de sa famille, c’est d’un multiculturalisme qu’on explore. Entre tradition et modernité, héritages et acquisitions, un film sur l’identité et ses multiples visages.
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Peter Kosminsky, 2011
Le film relate le parcours de deux personnages : Erin, une Londonienne de 18 ans, qui se rend pour la première fois en Israël, et Len, son grand-père, un soldat des forces britanniques de maintien de la paix dans la Palestine des années 1940.
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Anna Pitoun, 2011
Au départ, il s’agit de filmer pour rendre compte d’une première : un voyage inédit réunissant Juifs et Tsiganes de France sur les terres de la déportation. Un périple de 5 jours, d’Auschwitz-Birkenau à Treblinka. Mais très vite, les liens se tissent entre les voyageurs et le film prend une nouvelle tournure.
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Mickaël Foucault, Maëlle Maugendre, 2011
Le parcours de deux anciens réfugiés espagnols, depuis leur passage de la frontière en février 1939 jusqu’à leur installation définitive sur le territoire français.
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Sofia Djama, 2011
Un soir, Myassa est victime d’un violeur qui bande mou. Rentrée chez elle, une fois de plus, la plomberie est défaillante et elle ne peut pas se doucher. Le lendemain, Myassa a deux priorités : porter plainte et trouver un plombier. Mais la revoilà face à son violeur…
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Juan Gelas, 2011
Être noir en France, c’est être l’héritier de plusieurs siècles de luttes, de sacrifices et de passions pour obtenir la liberté, l’égalité et la fraternité. Pour la première fois, une série documentaire nous plonge au cœur d’une histoire encore mal connue.
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Daniel Kupferstein, 2011
Le film retrace le parcours de Stanislaw Tomkiewicz (Tom), personnage qui a survécu aux camps de concentration, puis passe ensuite sa vie de médecin pédiatre à soutenir tous les « damnés de la terre », du FLN au peuple palestinien.
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Kiyé Simon Luang, 2010
Le film « Ici finit l’exil » croise intimement les parcours de vie d’une famille laotienne - frère, sœur, mère naturelle, mère adoptive, cousins, cousine, enfants - qui a trouvé en France une terre d’asile dont l’autre nom est exil.
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Il nous faut regarder. Libres Itinéraires d’exil de Jordi et José
François Boutonnet, 2010
Le film évoque la vie de deux personnages hors du commun, Jordi et José, qui ont connu, enfants, la guerre d’Espagne, la retirada, les camps, l’exil. Ces libres héritiers de la révolution espagnole ont cependant construit dans le sud de la France une vie riche, inventive, altruiste et exemplaire. Malgré l’exil et peut-être même à cause de l’exil…
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Myriam Hammini, 2010
Le journal d’une jeune femme algérienne vers un retour au pays natal très lent, l’Algérie, passant par les USA, la Turquie, l’Asie.
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Hamid Arab, 2010
Des milliers d’immigrés originaires du Maghreb arrivèrent en France pour participer à l’effort de reconstruction. Aujourd’hui, au soir de leur vie, ils se retrouvent dans une solitude totale, remisant au placard le mythe du retour qui leur a donné la force d’aller de l’avant.
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Shu Aiello, 2010
Ismet Kurtovitch, auteur calédonien et historien, nous parle de son pays à travers l’écriture de huit nouvelles littéraires. En cette époque décisive où la Nouvelle-Calédonie doit décider de son avenir par référendum, retour sur les instants passés et présents de ce territoire aux nombreuses turbulences.
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Abderrahmane Sissako - Une fenêtre sur le monde
Charles Castella, 2010
Portrait du cinéaste Abderrahmane Sissako, né en Mauritanie et installé à Paris depuis une quinzaine d’années. Son travail interroge les rapports entre l’Afrique et l’Occident, les relations du cinéastes avec la France et avec son pays d’origine, le rapport à l’autre et la notion d’identité, ainsi que la question de la création quand on possède deux cultures.
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Comment recadrer un hors-la-loi en tirant sur un fil
Lamine Ammar-Khodja, 2010
Un Algérien dyslexique rencontre un manouche sur un banc bleu, une Algérienne dans un champ vert, un Allemand ou un Turc au milieu de ruines. Au lieu d’un film sur l’identité, il comprend « lis ton idée ». Non loin, traîne le débat sur l’identité nationale.
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Chloé Hunzinger, 2010
La réalisatrice enquête sur son oncle, un kabyle venu, en 1948, étudier en France avec 3 de ses cousins. En 1962, alors que les trois cousins sont rentrés en Algérie, lui a fait le choix de rester en France.
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Consuelo Lins, 2010
À partir d’une recherche iconographique,Babás mélange des éléments autobiographiques et une réflexion sur le rôle et la présence des « nounous » (babás) dans le quotidien des familles aisées brésiliennes à travers le temps.
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Neil Diamond, 2010
Ce road-movie, long métrage documentaire, retrace l’évolution de la représentation des Amérindiens de l’époque du cinéma muet jusqu’à nos jours.
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Frédérique Pollet Rouyer, 2010
Un film sur les enfants métis en Indochine « rapatriés » en France, arrachés à leur mère après la chute de Saigon.
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Alexandre Sokourov, 2010
Peindre une communauté musulmane du Moyen Orient à travers le portrait d’une femme, une femme maîtresse de la maisonnée, tel est le défi du film, qui veut se loger au cœur de la contradiction.
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Régis Sauder, 2010
Aujourd’hui, à Marseille, des élèves du Lycée Diderot s’emparent de La Princesse de Clèves pour parler d’eux-mêmes. À 17 ans, on aime intensément, on dissimule, on avoue. C’est l’âge des premiers choix et des premiers renoncements.
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Mouss et Hakim, origines contrôlées
Samia Chala, 2010
Ce film raconte le Tour de la France par deux enfants « d’origine contrôlée », comme disent avec ironie Mous et Hakim, chanteurs du groupe Zebda.
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Raed Andoni, 2010
Raed, auteur réalisateur, sorte de cousin palestinien de Woody Allen, a mal à la tête, au sens propre comme au figuré. Cela l’empêche de travailler. Armé d’humour et d’une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie…
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Avant de franchir la ligne d’horizon
Habiba Djahnine, 2010
“Regard sur 20 ans de mobilisation/répression politique en Algérie à travers la parole de femmes et d’hommes militants, mais aussi un regard personnel sur le pays”.
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Andrea Gagliardi, 2010
Trois chanteurs virtuoses des communautés paysannes des alentours du Vésuve incarnent une tradition musicale d’une vitalité inouïe : la Tammurriata.
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Yaël Epstein, Grégory Mouret, Marilou Terrien, 2010
Le temps des cafés retrace l’histoire singulière de ces lieux de retrouvailles et de convivialité qui ont joué un rôle essentiel dans la vie quotidienne des hommes venus du Maghreb pour travailler en France.
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Chujing Xu, 2009
En Ardèche, une jeune réalisatrice chinoise accompagne une auxiliaire de vie auprès de quelques personnes âgées. Instants de douceur partagés, rires et silences. Parallèlement, la jeune femme évoque la fuite du temps et la disparition du grand père aimé dans une déambulation rêveuse le long des routes et sous le ciel, si près si loin, de sa vie passée.
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Abdallah Badis, 2009
De la campagne paisible française aux paysages sidérurgiques sinistrés de Lorraine, le film traverse la France d’aujourd’hui et celle d’hier. Années soixante, guerre d’Algérie, la remontée dans le temps s’apparente à une descente aux enfers, elle exhume la vie des manœuvres algériens de la sidérurgie, le métal en fusion et l’usine disparue.
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Valérie Garel, 2009
Déambulation à travers un ancien site industriel, propriété familiale en Ardèche. Au dix-neuvième siècle, cette fabrique de soie rayonnait dans toute la région. Aujourd’hui, elle est en état de délabrement avancé. Au travers d’une voix off, la réalisatrice Valérie Garel, raconte l’histoire de son père, dernier patron anticonformiste du lieu et leur incompréhension mutuelle grandissante.
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Francis Gillery, 2009
Ce film, qui s’inscrit clairement dans l’histoire de l’après Shoah, pose la question du retour à la vie ordinaire des survivants juifs, la reconstruction personnelle, la refondation d’une famille, l’accomplissement dans une vie professionnelle, sur la résilience (concept de Boris Cyrulnik), mais aussi sur le ressentiment et la vengeance.
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Nasredine Guenifi, 2009
Daniel Timsit, né à Alger, en 1928, dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères, a participé activement à la guerre d’indépendance de l’Algérie. Dans un documentaire réalisé par Nasredine Guenifi, l’ancien militant s’exprime sur l’évolution de l’Algérie, explique ses engagements et parle de son identité algérienne : « Je n’ai jamais été un Européen » déclare-t-il.
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Michel Khleifi, 2009
Un cinéaste palestinien doté d’un passeport européen revient à Nazareth. Il doit y enterrer un oncle. Il séduit des femmes, puis est confronté à un drame qui le pousse à fuir dans sa propre ville, à combattre ses démons. Et à s’interroger sur le choix qu’ont fait ses parents. Fallait-il rester en Palestine-Israël en 1948 ?
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Philippe Tourancheau, 2009
Un docu-fiction qui donne l’occasion de se souvenir que non, l’homme n’est pas le centre de l’univers ni celui du vivant…
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Mehran Tamadon, 2009
Un cinéaste iranien, vivant en France, athée et enfant de militants communistes sous le Shah, face aux gardiens du régime islamique.
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Mehdi Lallaoui, 2009
Caméra sur les Metro-Caribéens : les Antillais vivant en métropole.
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Mounia Meddour, 2009
Des mères marocaines transmettent oralement le savoir faire de la cuisine traditionnelle, avec les Dadas (esclaves domestiques), devenues les dépositaires d’un trésor inestimable et savoureux.
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Berke Bas, 2009
Lors d’un voyage sur sa terre natale à Ordu au Nord Est de la Turquie, la réalisatrice turque Berke Bas découvre les origines arméniennes de sa grand-mère et le passé de cette ville cosmopolite, un passé tragique qui reste tacite.
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Bruno Baillargeon, 2009
Au cœur d’une ville d’Amérique du Nord, des retraités d’origines haïtienne et italienne ont planté leurs potagers sur un vaste terrain vague promis à devenir une autoroute. Le film se passe entièrement à l’intérieur de cette zone en friche, jadis agricole, aujourd’hui dominée par des lignes haute tension, où chaque printemps voit refleurir autant de terroirs exilés.
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Jackie Raynal, 2008
« Gougnette » (désordonnée en patois camarguais), ou la mémoire ds parents de la réalisatrice (morts en 1983 et 1995),résistants pendant la seconde guerre mondiale et communistes dans le Midi. Ce film retrace leurs vies dans leur univers d’engagement politique. C’est aussi l’hommage d’une cinéaste à ses parents.
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Claire Burger, 2008
Samuel revient à Forbach, sa ville natale, pour recevoir une médaille. Dans cette ancienne cité minière de Lorraine, on est fier de sa réussite parisienne : l’enfant du pays est en passe de devenir un comédien célèbre. Pour Samuel, c’est l’occasion de renouer avec sa famille.
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Nadia Mokaddem, 2008
Fathia et Khadija vivent à Largentière. Elles sont jeunes et déjà veuves. Comment les rencontrer ?
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Longhouse Media (Annie Silverstein; Tracy Rector; Cody Cayou; Nick Clark; Travis Tom), 2008
Le parcours de trois adolescents swinomish qui enquêtent sur l’impact des deux raffineries situées sur les terres de leur communauté, au Canada.
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Agnès Varda, 2008
En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente avec Les Plages d’Agnès une forme d’auto-documentaire. Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre, puis de cinéaste novatrice dans les années 1950, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux États-Unis, son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et son amour des plages.
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Mehdi Lallaoui, 2008
Vingt ans après, que subsiste-il de la tragédie d’Ouvéa et comment peut-on encore construire un avenir partagé et sans haine, entre indépendantistes et loyalistes ?
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Raphael Grisey, 2008
Une coopérative agricole fondée au Mali par d’anciens immigrés français retournés en Afrique.
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Hadjira, Mehrezia, Latifa, femmes musulmanes en Occident
Mohammed Soudani, 2008
Nombreux sont les préjugés autour de la condition féminine. Si bien qu’on ne parvient pas à comprendre le monde des femmes musulmanes qui, encore aujourd’hui, demeure méconnu. Ce documentaire propose de suivre Hadjira la rebelle, Mehrézia la théologienne et Latifa à la fois pratiquante et laïque.
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Comme une ligne rouge dans la mer
Chantal Gresset, Richard Volante, 2008
Leurs familles sont arrivées en France il y a trois, quatre, cinq générations, elles s’y sont établies. Eux, les descendants d’immigrés, portent cette part d’étranger.
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Los Nietos. Quand l’Espagne exhume son passé
Marie-Paule Jeunehomme, 2008
En Espagne, Los Nietos évoque le parcours des petits-enfants (los nietos) des victimes de la répression. C’est à eux qu’incombe la mission de retrouver et d’exhumer les disparus, afin de leur donner des funérailles décentes.
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Jihane Chouaib, 2008
C’est une quête à la recherche du Liban comme « pays rêvé ». Tout commence par l’histoire d’un retour au Liban, mon pays natal.
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Fernando Lopez, 2008
C’est un voyage, un voyage dans l’histoire de mon pays d’origine, l’Uruguay, un voyage dans mon histoire.
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Virginie Linhart, 2008
Comment l’effervescence de 68 a-t-elle été vécue par les autres enfants nés de parents révolutionnaires en 1968 ? En mêlant la petite et la grande Histoire, l’intime et le public, il s’agit d’un récit sur le décalage entre deux génération.
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Jérôme Amimer, 2008
En 1942, ma grand-mère avait dû quitter son village de Russie brûlé par l’armée allemande. Elle avait 25 ans. Elle mourra trente-six ans plus tard, ici, en Limousin.
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Emmanuel Vigier, 2008
Deux frères séparés par une guerre. Drazan, réfugié politique en France, à Marseille. Dejan en Bosnie-Herzégovine, à Bosanski Brod, une ville industrielle à l’agonie, à la frontière de la Croatie. En 2007, Drazan décide de rendre visite à son frère. L’exilé.
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Annemarie Jacir, 2008
Soraya, jeune américaine de 28 ans, née à Brooklyn et d’origine palestinienne, se rend à Ramallah pour récupérer ce qui a appartenu à sa famille, de l’argent, une maison, une terre, abandonnés en 1948. Elle rencontre Emad, enfermé depuis 17 ans en Cisjordanie et qui n’a d’autre rêve que de s’exiler au Canada. Ils réussissent, par un concours de circonstances, à passer la frontière et partent à la découverte d’Israël.
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Sonia Pastecchia, 2007
Émigrer implique de faire un deuil, celui du territoire qui nous a vu naître et qui, une fois quitté, devient dans nos souvenirs un lieu sacré auquel on se rattache. Dans les années 50, les parents de la réalisatrice ont quitté leur village natal d’Esanatoglia dans les Marches en Italie pour partir travailler en Belgique. Depuis une trentaine d’années, de nouveaux migrants venus d’Europe et du monde entier viennent travailler dans cette région italienne redevenue prospère et certains s’installent au village. Au départ d’une trajectoire familiale, un récit polyphonique se tisse pour faire ressortir la parole vraie de ce processus de deuil et de renaissance qui peu à peu transforme profondément notre identité.
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Sandrine Stoianov, 2007
Cinquante ans séparent Irène et Sandrine. L’une, issue de la noblesse russe, a vécu la chute du régime, l’absence d’un père exilé, l’accueil dans une famille d’adoption. L’autre, sa nièce, a grandi en passant sont temps à recomposer dans ses yeux d’enfant le monde d’une Russie de contes de fées.
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Kamel Chérif, France Bonnet, 2007
Le documentaire retrace le périple de Signe d’appartenance, film qui traite de la complexité de la double identité culturelle. Ce film a obtenu le Lion du meilleur court-métrage à la 61e Mostra de Venise et le Prix du public au Festival international de Clermont-Ferrand. Pourtant, il n’a, au moment du film, toujours pas été diffusé sur une chaîne du réseau hertzien français.
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Jacques Sarasin, 2007
C’est en sillonnant le majestueux fleuve Congo pendant une dizaine d’années, les mains sur les cordages et dans le cambouis que « Wendo » a composé à la guitare ses premières chansons. Son premier succès fut excommunié par l’Église belge pour satanisme et Antoine Kolosoy, dit Wendo du fuir à Kisangani. Ses compatriotes le considèrent aujourd’hui comme le père fondateur de la rumba congolaise, cette musique exporté à Cuba par la traite négrière.
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Philippe Borrel, 2007
Des entreprises qui veulent pister les employés grâce à leur gènes,on tente de dresser le portrait-robot d’un individu à partir d’un simple échantillon de sang ou de salive. La génétique serait-elle l’ultime outil de surveillance ?
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Jean-Denis Robert, Patricia Bodet, 2007
À l’aide d’archives personnelles et de souvenirs, un film documentaire en deux parties se penche sur le destin de deux familles sur trois générations : les Géminel et les Kaced, ballottés par des allers-retours entre la France et l’Algérie. Une démarche qui révèle le poids de la grande Histoire sur celle, plus intime, des familles, et démontre que chaque individu est le produit de multiples contradictions, de tragédies et d’espoirs, de guerres et d’engagements.
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Fatih Akin, 2007
Un chassé-croisé de destins et de générations entre Hambourg et Istanbul.
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Agnès Jaoui, 2007
À l’occasion des prochaines échéances électorales, Agathe Villanova, engagée en politique et féministe, revient dans la maison de son enfance, dans le sud de la France. Dans cette maison vivent sa sœur Florence, son mari et ses enfants. Mimouna est la femme de ménage qui au moment de l’indépendance de l’Algérie, a suivi les Villanova jusqu’ici. Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard tournent un documentaire sur Agathe, dans le cadre d’une collection sur « les femmes qui ont réussi ». Ce mois d’août anormalement gris leur réserve bien des surprises.
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Karim Samai, 2007
Ce spectacle contemporain raconte la danse hip hop issue d’une multitude d’influences. Il a été enregistré dans le cadre du TOMA (Théâtre d’Outre-mer en Avignon) en 2007.
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Yere Sorôkô, en quête d’une vie meilleure
Anne-Laure de Franssu, 2007
C’est au cours d’un voyage à travers une Côte d’Ivoire en crise qu’Anne-Laure va tenter de redéfinir les limites de son identité. Le prétexte de cette quête : la recherche d’un groupe d’amies ivoiriennes rencontré quelques années plus tôt, lors d’un précédent voyage en Côte d’Ivoire.
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René Depestre, chronique d’un animal marin
Patrick Cazals, 2007
En 1804, Haïti était la première colonie noire à gagner son indépendance. En 2004, de son bourg d’exil et d’adoption, au pied des Corbières, le poète-écrivain René Depestre s’interroge sur le destin tragique de son île natale, sur son œuvre et sur sa propre traversée du siècle…
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Guillaume Kozakiewiez, 2007
Léonarda est le film d’une rencontre, au Belarus, d’un arrière petit-fils et de son aïeule, d’un « vagabond capitaliste » et d’une paysanne catholique. Le cinéaste et la vieille femme forment un couple magique, improbable qui vit ces moments à deux hors de tout…
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Maiana Bidegain, 2007
Le cheminement d’une jeune femme d’origine basque, Maiana, à la recherche d’une mémoire familiale enfouie par la période noire de la dictature militaire uruguayenne.
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Robert Guédiguian, 2007
Se sachant gravement malade, Barsam souhaite retourner sur la terre qui l’a vu naître : l’arménie. Il souhaite également léguer quelque chose à sa fille Anna.
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René Depestre, retour à Jacmel
Patrick Cazals, 2006
En Février 2005, pour la première fois depuis 60 ans, René Depestre est de retour à Jacmel, sa ville natale, inspiratrice de toute son œuvre. L’accueil de la population est à la mesure de l’événement. Il fait ainsi une moisson d’images et de sons pour redonner du souffle à ses futures œuvres. Ce documentaire le suit…
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Chant nègre (Un) : Léopold Sédar Senghor
Jean-Denis Bonan, 2006
Senghor a puisé la force de sa poésie dans les forces de l’Histoire. Ses poèmes chantent l’africanité et la fraternité. Des artistes d’aujourd’hui questionnent son héritage.
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Jasmine Dellal, 2006
Un immense bus sillonne les États-Unis pour une tournée triomphale, avec à son bord, cinq groupes de musiciens de Roumanie, Espagne, Inde et Macédoine, réunis dans cette Gypsy Caravan. Pendant six semaines, ils vont se découvrir frères et sœurs d’une culture à préserver. Une invitation au voyage, entre le portrait des artistes en tournée et les rencontres dans leur pays d’origine.
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Foued Bellali, 2006
« Témoignages d’immigrés de la première génération : hommes et femmes maghrébins, en regard croisé avec un immigré polonais et un prêtre catholique belge. Vécu de l’immigration sous forme de récits personnels.
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Foued Bellali, 2006
Place Belgique nous parle de la double appartenance. Ni d’ici, ni d’ailleurs, d’un peu des deux à la fois, les enfants d’immigrés se composent une identité qui leur est propre.
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Frédéric Ramade, 2006
Pavillons et lotissements incarnent le rêve de millions de Français et sont devenus en trente ans le mode d’habitation le plus répandu en France. Cherchant à comprendre ce phénomène, c’est avec une délectable auto-dérision que Frédéric Ramade reprend le chemin du lotissement où il a passé son enfance pour y mettre en scène les membres de sa famille.
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Rabah Ameur-Zaïmeche, 2006
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine , l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.
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Heather Rae, 2006
Un portrait de John Trudell, l’artiste, poète, activiste et militant amérindien.
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Noces d’or ou la Mort d’un chorégraphe
Marie-Hélène Rebois, 2006
C’est l’histoire d’une œuvre inaboutie, d’une pièce fantôme, Noces d’or, que le chorégraphe Dominique Bagouet voulait offrir à ses parents et à son public
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Louie Lawless, Kevin Annett, 2006
Ce film retrace le combat de Kevin Annett, un ancien pasteur qui, depuis 10 ans, tente de lever le voile sur les souffrances subies par les jeunes Indiens du Canada enrôlés de force dans les « écoles résidentielles ».
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Je suis de celles qui porte les fleurs vers sa tombe
Ammar Al Beik, Hala Al Abdalla, 2006
Un film conçu comme un puzzle en noir et blanc par la réalisatrice, au fil de ses repérages en Syrie, fait d’allers et retours, qui dit la prison et l’exil, le passé et le présent, l’amour et la mort. Un film qui dit l’importance de la poésie.
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Samba Félix NDiaye, 2006
Où va le continent noir ? En quête de réponses, le documentariste sénégalais Samba-Félix Ndiaye, exilé depuis près de 40 ans à Paris, parcourt l’Afrique de l’Ouest, glanant des éléments de réponses auprès d’économistes, d’hommes politiques et d’intellectuels.
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Robin Hunzinger, 2006
Deux jeunes provinciales, Emma et Thérèse, étudiantes puis professeurs dans les années 30, tentent de construire une vie commune à la fois engagée et amoureuse. À partir de correspondance, de documents et d’archives des années 30 et 40, le réalisateur (petit-fils d’Emma) rassemble les morceaux brisés de ces deux vies et montre le destin de ces deux femmes en le replaçant dans le contexte historique de l’entre-deux guerres, puis de l’Occupation en France.
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Georgi Lazarevski, 2006
Depuis quarante ans, Aimé projette un grand voyage au Maroc. Aimé a 93 ans. Sa vie sage s’est organisée autour de son métier de violoniste dans un grand orchestre, sans grand éclat et sans grandes entreprises. Quand son petit-fils l’emmène enfin au Maroc, Aimé prépare sa valise avec un soin maniaque.
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Jacqueline Kalimunda, 2005
La réalisatrice de ce documentaire tente de comprendre le génocide de 1994 au Rwanda, via une confrontation entre la grande histoire, grâce à des archives inédites glanées partout dans le monde et des récits très personnels avec deux générations différentes de Rwandais : ceux qui avaient 20 ans au moment de l’indépendance, et ceux qui avaient 20 ans au moment du génocide.
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Sandra Da Fonseca, 2005
Comment se tirer du fin fond du Cantal lorsqu’on est l’aînée d’une famille de douze enfants ? C’est en retournant sur les lieux qui ont marqué sa jeunesse que Josyane nous raconte l’histoire de sa fuite, l’histoire de sa vie…
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Davina Pardo, 2005
L’histoire poignante de Claire Wihogora, une survivante du génocide rwandais aujourd’hui installée au Canada. Elle parle du génocide et évoque sa difficulté à vivre au quotidien avec le poids du souvenir.
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Celui qui chante son mal enchante
Linda Ferrer-Roca, 2005
Ce film développe une réflexion sur la capacité des chansons à raconter l’histoire et le monde ; il s’articule autour de celles que entendues par la réalisatrice durant son enfance, celles que son père, républicain Espagnol et ébéniste, chantait en travaillant.
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Pays où l’on ne revient jamais (Le)
José Vieira, 2005
Documentaire sur le retour au pays de père du réalisateur, qui a migré en France, puis qui est revenu au Portugal, après 16 ans passés en France. Il est devenu un étranger dans son pays.
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Nicolas Strauss, 2005
Des pleins de vide retrace le voyage initiatique de Fatiha, Malika et Larbi Mellal, sur les traces de leurs parents harkis, débarqués presque quarante ans plus tôt en France.
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Claude Lefevre-Jourde, 2005
Plus de 150 millions de femmes et de petites filles sont toujours victimes de mutilations génitales qui vont de l’excision à l’infibulation. Ce film montre différentes facettes de la lutte de femmes et d’hommes africains en Guinée et en Ethiopie et la vigueur avec laquelle ils s’acharnent à faire cesser ces pratiques.
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Olivier Ciechelski, Laetitia Mikles, 2005
Dans les années 1970, EDF mettait en service un barrage hydroélectrique dans la vallée de l’Ain. S’y cachait depuis huit siècles un monastère qui repose aujourd’hui, intact, par 80 mètres de fond, sous les eaux d’un lac artificiel.
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Boris Lojkine, 2005
Trente ans après la guerre du Vietnam, de nombreuses familles vietnamiennes entreprennent des démarches pour retrouver les corps de leurs parents morts à la guerre.
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Jean-Pierre Lledo, 2004
L’auteur du film, exilé algérien en France depuis 1993, demande à Henri Alleg, auteur de La Question de retourner en Algérie pour y retrouver ses anciens compagnons, 40 ans après son départ forcé, suite au coup d’État de 1965, avec l’espoir de ressusciter la fraternité multiethnique dont enfant il a été le témoin, mais qui aujourd’hui semble n’avoir même jamais existé.
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Michèle Massé, 2004
Ce documentaire raconte les histoires de trois femmes chinoises exilées à Paris. Au plus proche d’elles, il est témoin de leurs sentiments et de leurs pensées profondes et permet de voir par leurs yeux le quotidien d’une femme chinoise à Paris.
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Neil Diamond, 2004
One More River est un documentaire sur le processus de prise de décisions des Cris du Québec alors qu’ils doivent statuer sur l’acceptation ou non d’un nouveau méga-projet hydroélectrique sur leurs terres.
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Jaco Bidermann, Valentin Lagard, 2004
Quarante ans après le débarquement des harkis à Largentière, l’anniversaire est célébré. L’occasion de se remémorer et surtout de donner la voix aux enfants de harkis qui stigmatisent leurs problèmes de société autour d’une identité qu’ils ont du mal à reconnaître.
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Nadir Moknèche, 2004
Alger, hiver 2003. La maman,ancienne danseuse de cabaret, la fille émancipée et l’amie, prostituée, sont installées, depuis le début des violences terroristes, dans un hôtel du centre ville. Et même si la mort les poursuit, elles lui disent : non !
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Emmanuelle de Riedmatten, 2004
La quête d’identité d’une jeune fille dont la famille a été massacrée au Rwanda, puis qui retrouve le reste de sa famille en Suisse.
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Jacques Goldstein, 2004
Une percée au coeur de la musique avec la périphérie parisienne comme décor à l’occasion du festival Banlieues Bleues.
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Fernando Lopez, 2004
Le récit d’un enfant de l’exil qui tente de revisiter son passé, en assemblant les flashs, les courts instants d’images et d’émotions qui constituent sa mémoire.
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Olivier Ciechelski, 2004
Un femme âgée décrit dans une lettre tout ce qu’elle voit de sa fenêtre…
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Collectif indiens Ashaninka, 2003
Six Indiens de villages différents filment le quotidien de leurs proches dans le village de Cacau en Amazonie. Ces images nous transportent au coeur de l’intimité de la vie quotidienne des Indiens, et de leur rapport intense à la nature.
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Longue marche vers l’indépendance (La)
Cosmin Markovitch, 2003
L’envie de filmer est revenue avec le voyage et le doux sentiment de n’y rien comprendre. Peut-être cela empêche-t-il le désert de grandir encore ce peu, des Etats-Unis jusqu’en Estonie.
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Philippe Crnogorac, 2003
C’est le regard intime d’un Français, issu de l’immigration, sur ses origines, sur sa relation toute particulière avec son père. Il y est question d’identité, de déracinement, d’appartenance, de filiation. Interrogations personnelles qui croisent l’histoire tragique de la Yougoslavie.
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Mariana Otero, 2003
Après 25 ans de silence, le père de la réalisatrice Mariana Otéro lui révéla, à elle et à sa soeur, les véritables circonstances du décès de leur mère, artiste-peintre.
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Tu seras communiste, mon fils !
Jean-Christophe Victor, 2003
Pourquoi, à ton avis, tu crois que je fais ce film papa ? « Oh, je pense que tu ne dois pas avoir que des raisons commerciales… Tu dois avoir aussi des raisons personnelles… » Le réalisateur revient vers sa famille, et plus précisément auprès de son père, militant communiste depuis 60 ans. Trois générations se télescopent pour parler de politique, d’engagement et peut-être d’amour…
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Henri-François Imbert, 2003
Enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série incomplète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille, à la fin de la guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il remonte le fil de leur histoire.
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Stéphane Legall-Viliker, Yaffa Mohamedy, 2003
C’est l’histoire de Coco et de Djembéré, de Missiga et de Banjou, des adolescents « renvoyés au bled », le pays de leurs parents, là où ils n’ont jamais vécu.
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Vivian Ostrovsky, 2002
La famille de Vivian Ostrovsky réside au Brésil, quand, en 1960, son père découvre que sa sœur et son frère sont vivants et habitent Moscou. Ils n’ont pas le droit de sortir d’URSS. C’est donc Vivian et sa famille qui leur rendront visite tous les ans pendant une quinzaine d’années. À travers cet ingénieux montage d’images familiales en super 8, d’archives d’actualités, d’extraits de films de fiction ou de propagande soviétique,Vivian Ostrovsky retrace l’histoire de sa famille, en abordant l’histoire de l’URSS des années Khrouchtchev-Brejnev.
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Marie Colonna, 2002
La guerre d’Algérie s’est terminée en mars 1962 par la signature des Accords d’Évian. Ce film se propose d’interroger l’histoire des supplétifs de cette guerre longtemps sans nom, à travers la révolte de leurs enfants. Parler d’histoire ne sera pas, ici affaire de jugement. Ce sera une affaire de libération. Libérer le passé de son enfermement, briser le mur du silence construit autour d’une guerre, dont les conséquences ne cessent de résonner/raisonner jusqu’à aujourd’hui.
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Imaginaire pour une mondialité à faire (Un)
Federica Bertelli, 2002
Patrick Chamoiseau et Edouard Glissant évoquent la capacité des individus et des peuples de changer leur imaginaire afin de refonder leur relation au monde.
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Rakhshan Bani-Etemad, 2002
Rakhshan Bani-Etemad décide de filmer la campagne présidentielle en 2001 à Téhéran, en particulier certaines femmes qui voudraient être candidates.
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Ara Sahiner, 2002
L’histoire d’une relation entre un fils cinéaste et son père dont la maladie de la mémoire qui l’atteint n’empêche pas le film.
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Roselyne Roche, 2002
Le film se passe dans un village, celui où mon grand-père a vécu ainsi que ma grand-mère venue plus tard, puis ma mère. Les habitants parlent de l’histoire de leur nom – le sobriquet nom donné par la communauté, le patois entre eux : lieu, pays, terre.
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Gertrude Baillot, 2002
Il y a cinquante-cinq ans, disparaissait sous les eaux une partie de la vallée de la Dordogne. Elle emportait avec elle ses forêts, ses routes, ses villages et ses secrets. Les derniers enfants nés en ces lieux sont maintenant des adultes qui ont plus de soixante ans.
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J’ai rêvé d’une grande étendue d’eau
Laurence Petit-Jouvet, 2002
Dans sa consultation d’ethnopsychanalyse à l’Hôpital Avicenne de Bobigny, Marie Rose Moro reçoit des familles migrantes, venues d’Afrique, d’Asie, du Moyen Orient et d’ailleurs. Là, les patients peuvent exprimer ce qui leur arrive, sans se couper de leurs croyances, de leurs coutumes, ni de leur histoire. Lieu d’invention autant qu’espace clinique d’exception, ce service a accepté qu’une caméra témoigne du travail sensible qui s’y déroule.
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Rachid Bouchareb, 2001
Alloune, guide le Maison des Esclaves sur l’île de Gorée au Sénégal, est hanté par le rêve d’un ancêtre soumis aux fers et vendu comme esclave en Amérique. Il décide de partir à la recherche de ses descendants, d’abord en Caroline du Sud où il sillonne musées, bibliothèques et plantations, puis à New-York où il complète son arbre généalogique.
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Dor de Tine. Une histoire de 1944
Mireille Abramovici, 2001
La réalisatrice part sur les traces de son père, déporté 10 jours avant sa naissance et dont sa mère n’a jamais pu parler. La correspondance de ses parents nous plonge dans l’errance de ce couple de jeunes musiciens roumains, réfugiés en France jusqu’à l’arrestation du père en avril 1944.
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Pascal Kané, 2001
Découvrant dans le coffre-fort de l’appartement familial des lettres conservées par son père jusqu’à sa mort, Pascal Kané entreprend, de Paris à Varsovie, d’enquêter sur son histoire paternelle et de retrouver la trace de ses tantes et de sa grand-mère polonaise, mortes en déportation.
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Sofia Saa, 2001
Troublé par un courrier du gouvernement français lui demandant dans quel pays il souhaite effectuer son service militaire, un jeune Français né en Allemagne part à la recherche de son identité à travers l’histoire de son père harki. De Rivesaltes où il découvrit la France aux quartiers défavorisés du Nord du pays.
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Djamila Sahraoui, 2001
En octobre 2000, Djamila Sahraoui confie à son neveu Mourad une caméra, pour rendre compte du quotidien de la cité des Martyrs à Tazmalt, petite ville oubliée et abandonnée de la montagne kabyle. Pendant neuf mois, il va filmer « l’ordinaire » d’un groupe de jeunes décidé à prendre sa vie en main et se mobiliser pour rénover son quartier.
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Chad Chenouga, 2001
Cinq ans après sa fuite d’Algérie en 1967, Adda vit 17, rue Bleue, à Paris, avec ses deux enfants et ses deux soeurs. Elle entretient une relation amoureuse avec Merlin, son patron qui assure une situation confortable à l’ensemble de la famille. A la mort de celui-ci, leur destin bascule. Adda voit dans la disparition de son amant l’occasion de mettre la main sur une partie de sa fortune.
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Michale Boganim, 2001
Une jeune femme part sur les traces de son grand-père, homme aux multiples identités.
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Manu Bonmariage, 2001
Baria est jeune et fort jolie. Elle est née à Marseille, elle y vit, elle s’y plaît mais un grand mariage (arrangé) l’attend aux îles Comores. Un beau documentaire sur la difficulté d’appartenir à deux cultures.
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Myriam Aziza, Sophie Bredier, 2001
Vingt-cinq ans après son adoption, Sophie retourne pour la première fois en Corée du Sud. Mais cette histoire privée la renvoie à l’histoire collective d’un peuple divisé par une ligne de démarcation depuis 1953.
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Séverine Mathieu, 2001
Appartenant à trois générations, des femmes de ma famille me laissent les filmer et chercher ce qui est enfoui dans nos relations ; de mères en filles, d’elles à moi.
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Karim Dridi, 2000
L’histoire d’un chanteur des rues de Cuba qui s’appelle El Gallo (Miguel des Morales). Une histoire d’amour entre un homme et la musique, celle qui réchauffe le cœur.
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Claudia Neubern, 2000
Six ans après avoir quitté mon pays le Brésil, je reçois par la poste une vieille bande-son où je trouve l’enregistrement de la cérémonie de mariage de mes parents. J’avais 26 ans. C’était la première fois que j’entendais la voix de ma mère morte quand j’avais un an. Bouleversée, je décidai de faire un voyage au Brésil…
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Sylvaine Dampierre, Bernard Gomez, 2000
Des stagiaires qui vont passer un an dans un jardin d’insertion sur l’Île de la Réunion vont tenter de construire, en retrouvant le chemin de la terre, un nouvel enracinement.
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Pirooz Kalantari, 1999
Le récit d’une jeune femme qui rêve de devenir actrice à Téhéran, aujourd’hui, ou la confrontation entre tradition et modernité.
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Frédéric Goldbronn, 1999
La guerre civile espagnole (1936-1939) fut aussi une tentative inédite libertaire. Diego Camacho,l’un des derniers témoins de cette expérience qui a marqué toute sa vie, revient sur ces évènements à travers une sélection de photos.
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Samba Félix NDiaye, 1998
Le cinéaste rassemble ses souvenirs, explore sa propre mémoire et celle des siens, en Afrique, pour écrire « une lettre cinématographique » à Léopold Sédar Senghor, le poète, l’académicien, mais aussi l’ex-chef d’État du Sénégal.
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Walter Salles, 1998
Dora, ex-institutrice, gagne sa vie en écrivant des lettres pour les migrants illettrés à la gare centrale de Rio. Ana et son jeune fils Josue font appel à ses services pour retrouver le père de Josue.
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Sepideh Farsi, 1998
Ce film est une enquête sur l’identité en exil, à travers l’exil iranien de cette fin de siècle. Il est un peu l’histoire de tous ceux qui connaissent le déracinement, de tous ceux qui ont un jour tenté de bâtir une maison d’après le souvenir d’une autre maison qu’ils ont laissée derrière eux, dans leur pays.
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Abderrahmane Sissako, 1998
A la veille de l’an 2000, un réalisateur mauritanien vivant en France décide de revenir à Sokoli, un petit village du Mali, retrouver son père.
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Myriam Aziza, Sophie Bredier, 1998
Sophie Bredier est une jeune Coréenne de 26 ans, adoptée à l’âge de quatre ans par un couple français. Elle remonte dans son passé asiatique à partir des cicatrices de brûlures qu’elle a sur le mollet, seuls témoins de sa vie d’avant.
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Nicolas Stern, 1997
Presque 40 ans après la construction des Courtillières à Pantin (93), le réalisateur se souvient de sa propre enfance dans la cité, veillée par une mère d’origine étrangère. Il interroge des locataires, immigrés pour beaucoup, sur leur quotidien dans un type d’habitat désormais remis en question.
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Rachida Krim, 1997
En 1958, Aya et Moncef, Algériens, ont participé activement en France à la guerre d’indépendance, sous le commandement d’un responsable FLN, devenu l’amant d’Aya en dépit des risques. En 1996, il leur rend visite : c’est le temps du bilan et des regrets….
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François Caillat, 1997
Un saga familiale lorraine emblématique parce qu’elle reflète l’aventure d’une région et les aléas de sa prospérité. Elle révèle aussi une étrange destinée nationale : celle de tous les Lorrains qui ont vécu cinq fois écartelés entre leur identité française et leur annexion à l’Allemagne.
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Dominique Cabrera, 1997
Paris, été 1994. Georges Montero, petit industriel pied-noir, est resté en Algérie après l’Indépendance. Il arrive aujourd’hui pour la première fois en France à l’occasion d’une opération de la cataracte, au moment où la guerre civile prend de l’ampleur dans son pays.
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Dominique Cabrera, 1997
Entre le je et le nous, entre l’amour et la psychanalyse, entre sa mère et son fils, une femme d’aujourd’hui. Avec un camescope, pendant presque un an, elle filme la naissance de l’amour, les élections et la dépression, le soleil par la fenêtre, les vacances et les gens dans le métro…
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Yamina Benguigui, 1997
Reconstituer le passé d’une communauté, en suivant le parcours de quelques-uns de ses membres, et lui éviter la dangereuse tentation d’un repli sur elle-mêmes : tel est le pari de la trilogie « Mémoires d’Immigrés ».
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Léopold Sédar Senghor, un long poème rythmé
Béatrice Soulé, 1996
L’œuvre de Senghor s’entremêle ici aux temps forts de sa vie, au rythme de ses textes et de ses poèmes lus par la grâce d’une nouvelle génération incarnée par Amadou Barry du groupe de rap « Positive Black Soul ».
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Diane Baratier, 1996
La préparation d’un couscous, de pâtisseries de fête, et d’autres plats sont l’occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l’apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s’engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l’ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l’exil sans fin, puisque l’Algérie est déchirée et n’offre plus de solution de retour.
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Amel Kacichaouch, 1996
Documentaire sur Simone, qui a vécu la majorité de sa vie en Algérie. Sous la menace du terrorisme intégriste, à 83 ans, elle vit à Paris un exil douloureux et nostalgique.
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Merzak Allouache, 1996
Alilo débarque à Paris où l’accueille son cousin,pur parisien deuxième génération.Durant ce séjour,l’étonnement de l’un révèle le carcan étouffant de la société algérienne,et les activités de survie de l’autre. Alilo ratera son avion de retour alors que son cousin,victime d’une sombre affaire est expulsé vers l’Algérie…
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Daniel Cling, Pascal Cling, 1996
Trois rescapés d’Auschwitz racontent de quelle façon et dans quelles circonstances ils ont révélé leur histoire depuis leur retour.
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Carmen Castillo, Guy Girard, 1994
Carmen Castillo revient au Chili vingt ans après l’arrestation et la disparition de son camarade Miguel Henrique, dirigeant du MIR (mouvement de résistance), et des aveux sous la torture de la militante Marcia Morino, qui ont provoqué la chute du réseau. Soumise à ses tortionnaires pendant dix-huit ans, Marcia rompt aujourd’hui le silence et demande publiquement pardon de cette trahison.
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Conversation Nord-Sud : Daney/Sanbar
Simone Bitton, Catherine Poitevin, 1993
L’influent critique de cinéma français Serge Daney dans un dialogue avec l’historien palestinien Elias Sanbar : une rencontre entre deux cultures et deux approches visuelles différentes, une parabole des relations Nord/Sud.
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Dominique Cabrera, 1992
Retour en Algérie d’une fille de pied-noir. Elle va voir ceux de la tribu qui sont restés, qui ont pris la nationalité algérienne.
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Raoul Peck, 1991
À partir d’une photographie où figure le leader congolais, l’enfant, devenu cinéaste, réalise trente ans plus tard, un film très personnel et sensible où biographie et histoire, témoignages et archives, constituent la trame d’une réflexion autour de la figure de Lumumba, son assassinat politique, les médias et la mémoire.
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Jean-Claude Poirson, 1991
2004, limite d’exploitation minière de la potasse. Hommage nostalgique aux mineurs, d’origines polonaise, arabe, turque et alsacienne.
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Pascal Kané, 1991
Les approches spécifiques du biologiste André Laganey, du journaliste Serge Daney, de l’historien Emile Témime et du psychanaliste Daniel Sibony tentent d’éclairer la notion de racisme à travers les questions d’identité.
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A la recherche du lieu de ma naissance
Boris Lehman, 1990
Le réalisateur Boris Lehman retourne à Lausanne où il est né, à la fin de la guerre, Ie 3 mars 1944. Il y revient 44 ans plus tard.
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Dominique Cabrera, 1988
Réflexion de la réalisatrice sur les sentiments que suscitent en elle les expériences de la Guerre d’Algérie vécues par ses parents pieds-noirs.
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Mohamed Chouikh, 1988
Une journée particulière dans la vie d’un village du Sud Oranais. Une farce tragique sur la solitude des uns et des autres : l’histoire d’une population composée de deux sociétés divisées par des murs. Le personnage central du film est Kadour, un Pierrot lunaire…
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José Jornet, Alain de Brock, 1986
Ahmed a vingt ans, il est français musulman comme on dit, fils de harki. Pas facile pour un français bronzé de trouver du travail et l’amour. Ahmed s’accroche, l’humour en plus, mais dans les cités banlieues-béton, la tragédie n’est pas loin… La harka en arabe, ça veut dire « insurrection ».
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Denis Gheerbrant, 1985
Nous sommes en 1985. Les jeunes issus de l’immigration viennent de bouleverser la France avec la marche pour l’égalité tandis que Charles Pasqua prépare son code de la nationalité. Durant six mois de confrontation/séduction avec Denis Gheerbrant, quatre jeunes d’Aulnay-sous-bois originaires de Kabylie parlent de leur identité, sa pluralité, sa complexité, et les stéréotypes dans lesquels les médias, et parfois même le cinéaste, tentent de les enfermer.
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Mehdi Charef, 1984
Dans une cité dortoir morose de la banlieue parisienne, le quotidien de jeunes qui sombrent peu à peu dans la petite délinquance.
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Okacha Touita, 1982
Le film déroule la chronique des évènements mettant en scène, au milieu des années 50, les affrontements armés entre commandos du FLN et messalistes ainsi que la lutte déclenchée contre la police française de Papon qui se livrait alors à une féroce répression contre la communauté algérienne.
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Agnès Varda, 1982
En flirtant avec la mémoire, on tombe sur des os…
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Récits d’Ellis Island (Parties 1 et 2)
Robert Bober, 1980
Entre 1882 et 1924, près de 16 millions d’émigrants en provenance d’Europe sont passés par le centre d’accueil d’Ellis Island, îlot de quelques hectares dans le port de New-York. Le réalisateur Robert Bober et l’écrivain Georges Perec ont voulu rendre compte de ce qui reste du lieu.
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Jonas Mekas, 1976
Le journal filmé d’un poète en exil qui observe avec mélancolie la vie quotidienne et bouillonnante du New York des années 1950.
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Debout les crabes la marée monte
Groupe des jeunes de Plabennec, 1976
Un témoignage sur le recul de la culture bretonne en milieu rural et sa folklorisation à des fins marchandes. Sur le recul de la langue également, avec un homme qui raconte sa honte à accompagner sa mère au marché où elle se ridiculise en parlant breton. Mais il y a également le renouveau de la culture bretonne avec la colère qui éclate de tous côtés sous forme de manifestations séparatistes, antinucléaires… et des descentes de police.
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Réfugié provenant d’Allemagne, apatride d’origine polonaise
Robert Bober, 1976
Robert Bober a retrouvé le quartier, la rue, la boutique de son père, originaire de Radom en Pologne. Il a cherché les traces de la culture juive assassinée avec son peuple.
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Jean-Louis Le Tacon, 1974
Quand on ne peut s’offrir un safari photo au Kenya, rien de tel que de filmer en Super 8 les us et coutumes de la Bretagne. Une satire grinçante de la société du spectacle.
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Djibril Diop Mambety, 1973
Mory et Anta s’aiment. Les deux jeunes amants partagent le même rêve, quitter Dakar pour Paris. Au moment fatidique, Anta embarque. Mory, lui, reste seul sur les quais, incapable de s’arracher à sa terre…
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Pierre Perreault, 1967
Alexis Tremblay, cultivateur québécois à la retraite décide de partir en France à la recherche de ses racines, sur les traces d’un lointain ancêtre ayant émigré au Canada.
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Mohammed Lakhdar-Hamina, 1966
D’un camp à l’autre, dans la campagne algérienne durant la guerre, une mère recherche désespérément son fils arrêté par l’armée française.
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Andreï Tarkovski, 1966
Cette fiction évoque la vie d’Andreï Roublev, moine et peintre d’icônes itinérant, ainsi que les difficultés de la création artistique dans la Russie tourmentée du XVe siècle, entre 1400 et 1423.
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Luchino Visconti, 1963
En 1860, tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi et de ses Chemises Rouges, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence de Donnafugata. Prévoyant le déclin de l’aristocratie, ce dernier accepte une mésalliance et marie son neveu Tancrède à la fille du maire de la ville, représentant la classe montante.
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Paul Carpita, 1961
Victime d’un grave accident de voiture, Gérard est transporté en ambulance à l’hôpital. Durant le trajet son esprit vagabonde… Dans son délire, s’emmêlent le passé, le présent et les projets, la guerre d’Algérie qui l’a tué de l’intérieur, la jeune femme qu’il aime et qui veut le quitter, cette vie qu’il doit réapprendre à vivre…
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Edouard Luntz, 1960
Presque sans dialogues, sur une trame fictionnelle minimaliste — l’histoire d’un enfant et de son grand-père — le film évoque la vie dans un bidonville de la Plaine Saint-Denis, entre terrains vagues et tours en construction.
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Robert Caristan, Jacques Mélo Kane, Mamadou Sarr, Paulin Soumanou Vieyra, 1955
La vie de Sénégalais, Africains (artistes, étudiants) à Paris : la nostalgie, les rencontres et échanges.
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Au pays des chasseurs de têtes
Edward Sheriff Curtis, 1914
Réalisé par le photographe Edward S. Curtis, le film met en scène, par le biais d’une épopée romanesque, l’existence des Kwakiutl de la province de la Colombie-Britannique au Canada.
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Jacques Dochamps, 201
Un chant ancestral sauvera-t-il l’Amazonie ? Menacé par l’industrie du pétrole, le peuple Kichwa du Sarayaku mène un continuel combat pour survivre. Inspirés par une musique chamanique ancestrale, ils se lancent dans un incroyable défi de portée universelle : La frontière de la vie.
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Ali Akika, 200
Que sont devenus les enfants des bidonvilles de Nanterre ? Alima, enfant de ces « fameux » bidonvilles, remonte le temps et nous fait découvrir un destin singulier, le sien. Par quel « miracle » s’est-elle retrouvée ouvrière, employée de bureau pour finir monteuse de films ?
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Ecrans ne s’éteindront pas avant les civilisations (Les)
Bertrand Leduc, 2008-2011
Comment raconter comment est le monde à son enfant qui va naître ? Que dire, par quoi commencer ? Comment faire ?
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Karim Achour, Valentine Duhem, 52 mn
Un film documentaire autour du transit de la population maghrébine et gitane, arrivée dans les années 60.