Madame Saïdi

Un film de Bijan Anquetil, Paul Costes

 2017  France  Documentaire  Prise de vue réelle  59 mn  Couleur  Mode de production : Cinéma  VOSTF (arabe)

 Scénario : Bijan Anquetil, Paul Costes  Image : Bijan Anquetil, Paul Costes  Son : Farokh Fadai, Sébastien Cabour  Montage : Bijan Anquetil, Paul Costes, Pershang Shafiq

Producteurs :
Atelier documentaire (L’) (30 rue Porte de la Monnaie, 33 800 Bordeaux, Tél : 09 53 89 23 84, @ : contact@atelier-documentaire.fr, @ : diffusion@atelier-documentaire.fr)
Fresnoy (Studio national des Arts contemporains) (Le) (22 rue du Fresnoy, BP 179, 59202 Tourcoing CEDEX, Tel. 03 20 28 38 64, Fax. 03 20 28 38 99 / 03 20 28 38 91)
Distributeur :
Atelier documentaire (L’) (30 rue Porte de la Monnaie, 33 800 Bordeaux, Tél : 09 53 89 23 84, @ : contact@atelier-documentaire.fr, @ : diffusion@atelier-documentaire.fr)

Madame Saïdi est le portrait d’une comédienne iranienne pas comme les autres. Mère de martyr de plus de 70 ans, figure d’Ali Abad, son quartier populaire du sud de Téhéran, elle est devenue, sur le tard et à la surprise générale, star de cinéma. Nous suivrons son visage rieur aller à la rencontre des autres personnages du film : voisines et mères de martyr, mollah, peintre d’affiche de cinéma, réalisateurs qui la font tourner. Les yeux rivés sur elle, ils complètent, par touche, le portrait de cette femme complexe et paradoxale, à l’image de son quartier et de la société qui la regarde jouer.

L’avis de Tënk

« Vous savez, je suis une comédienne. Si vous avez un rôle, n’hésitez pas à m’appeler. J’habite au coin de la rue. Je suis Mme Saïdi. » En 2007, une femme de Téhéran âgée de plus de 70 ans, actrice comique et mère d’un « martyr », se présente devant deux cinéastes français, qui acceptent son invitation. Sept ans plus tard, ils retournent en Iran pour faire un film sur elle. Mme Saïdi impose ses conditions, sa rémunération d’actrice qui met en scène sa propre vie, impose sa propre conception du cinéma et du documentaire, avec son rythme et ses règles. La caméra suit ses mouvements et ses paroles : à l’intérieur de la mosquée ou pendant le casting, pendant qu’elle célèbre ses rituels contre le mauvais œil ou quand elle est absorbée dans la prière sur la tombe de son fils. Mme Saïdi joue Mme Saïdi avec autant de soin que si elle jouait un rôle différent, sans jamais nier la coexistence entre la simulation de la réalité et la réalité réelle. Comme dans un cours de cinéma, le film expose son fonctionnement intérieur dès le premier plan et, avec ses doutes, ses réflexions et ses incertitudes, se transforme en méta-documentaire. » Claudia Maci (directrice artistique adjointe du Festival dei Popoli)

Pour découvrir ce film

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Le film dans la Base cinéma & société

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