Terre éphémère (La)

Un film de Georges Ovashili

 2014  Géorgie, Allemagne, France, République Tchèque, Kazakhstan  Fiction  Prise de vue réelle  100 mn  Couleur  Mode de production : Cinéma  VOSTF (géorgien)

 Scénario : George Ovashvili, Roelof-Jan Minneboo, Nugzar Shataidze  Image : Elemér Ragalyi  Son : Johannes Doberenz, Marc Nouyrigat et Frédéric Théry  Montage : Sun-min Kim  Musique originale : Iosif Bardanashvili

 Distribution artistique : İlyas Salman (le vieil homme), Mariam Buturishvili (la fille), Irakli Samushia (le soldat géorgien), Tamer Levent (l’officier abkhaze)

Producteur :

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 1 mars 2023

Sur le fleuve Inguri, frontière naturelle entre la Géorgie et l’Abkhazie, des bandes de terres fertiles se créent et disparaissent au gré des saisons. Un vieil Abkhaze et sa petite fille aménagent une baraque sur une île d’alluvion d’un fleuve. Ils vivent du poisson pêché et cultivent du maïs sur une de ces îles éphémères. Le lien intense qui les unit à la nature est perturbé par les rondes des garde-frontières.

L’avis d’aVoir-aLire

« On songe en regardant La Terre éphémèreà L’Île nuede Shindo, par la méticulosité du quotidien, mais aussi, plus curieusement, à Bresson : les comédiens ascétiques, l’attention portée aux bruits plus qu’aux dialogues, l’importance des regards ; on est bien dans ce cinéma de l’essentiel, soutenu par des cadrages soignés. Ovashvili joue de la profondeur de champ pour noyer ses personnages dans un décor à la fois étriqué (l’île), ouvert (le fleuve) et fermé (le rideau d’arbres). De partout peut surgir le danger : des coups de feu dont on n’explique pas l’origine, des soldats qui se livrent une guerre dont on ne sait rien, symbolisée par les langues différentes, du fleuve enfin qui amène ces soldats dont on ne connaît pas les intentions. […]

La Terre éphémère n’est pas un film facile. À l’habitué du blockbuster américain il semblera extra-terrestre et le risque est grand de décrocher, de refuser ce rythme et cette absence de dramatisation ; mais au spectateur qui se laisse fasciner par la lenteur, à l’amoureux de Tarkovski ou d’Angelopoulos, à celui qui prendra le temps de regarder vraiment, les yeux débarrassés de tant d’images inutiles, il promet une expérience riche, originale et forte. » - François Bonini

Sélection du Festival de films Pêcheurs du monde 2015

Pour découvrir ce film

Vidéo à voir en ligne :
Bande-annonce

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Famille, recomposée ou pas in Être au monde, vivre avec ses semblables
Vivre avec l’ennemi ? Vivre avec l’autre ?
Agriculture bio et autres alternatives in Une seule planète, à protéger
Armée in Des institutions se livrent
Projeté dans le festival :
Pêcheurs du monde (Lorient)