Affiche du film © R&R Productions

Au temps où les Arabes dansaient

Un film de Jawad Rhalib

 2018  Belgique, France, Maroc, Egypte, Iran  Documentaire  Prise de vue réelle  84 mn et 54 mn  N&B et Couleur  Mode de production : Cinéma  VOSTF (arabe, français, anglais, néerlandais)

 Scénario : Jawad Rhalib  Image : François Schmitt  Son : Pierre Castin, Lionel Halflants  Montage : Stijn Deconinck  Musique originale : Simon Fransquet

Producteur :
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Dernière mise à jour : 11 octobre 2023

L’intégriste n’aime pas la vie. Pour lui, il s’agit d’un éloignement de Dieu et du paradis céleste, avec ses fleuves de lait au goût inaltérable, ses rivières de vin, ses délices et ses vierges. La vie est le produit d’une anarchie et cette anarchie est l’œuvre de l’artiste.

En mêlant archives rares, témoignages d’artistes et mise en lumière de la haine des intégristes envers les artistes, Au temps où les Arabes dansaient retrace le parcours épineux des artistes arabo-musulmans dans ce siècle du fascisme islamique.

L’avis de Tënk

« Au centre de l’identité arabe, l’amour pour toutes les formes des arts, au regard du siècle dernier, a été beaucoup malmené. La réalité que questionne le film est de savoir ce qu’il faut faire de cet héritage, car il est impossible de nier son existence, de l’oublier. C’est rempli d’espoir que ces danseurs, penseurs, créateurs, interrogent une réalité subtile et multiple. C’est avec un habile esprit de provocation qu’est lancé un cri de liberté, fabriquant aussi un acte de contestation face aux obscurantistes. » - Line Peyron (productrice)

L’avis de Visions du Réel

« Après la vague de terreur provoquée par l’islamofascisme de Daech, Jawad Rhalib questionne les nombreuses facettes de la culture arabe qui ont tristement été oubliées par les médias occidentaux et du Moyen-Orient. L’amour de la danse et de la musique, mais aussi la littérature, la philosophie et la science. Ces aspects, volontiers ignorés par les racistes, les fondamentalistes et les fanatiques, ont pourtant toujours fait partie de l’identité arabe.
Le film présente des extraits pleins d’humour de discours du président Nasser interpellant les Frères musulmans sur leur volonté d’imposer le hijab à toutes les Égyptiennes, évoque la complexité qui se cache derrière une adaptation sur scène de Soumission, le roman controversé de Michel Houellebecq, et évoque les nombreux enjeux autour de l’identité de genre dans les sociétés arabes. Une interrogation de la façon dont le fascisme islamique a étouffé la liberté de création et les valeurs progressistes de la société arabe. Le film explore avec gaieté une réalité subtile et multiple, dans l’espoir de lendemains meilleurs. Un rappel de ce qui existe encore et de ce qui peut encore être fait. » - Giona A. Nazzaro

Pour découvrir ce film

Vidéo à voir en ligne :
Bande-annonce
Plateforme Tënk :
Voir le film sur Tënk

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
La création artistique sous toutes ses formes
Religion = Religere : ce qui relie les gens entre eux, mais pas toujours… in Être au monde, vivre avec ses semblables
Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Fil de l’histoire :
Terrorisme et terrorisme d’Etat
Projeté dans les festivals :
Festival International du Film sur l’Art (FIFA) (Montréal)
Visions du Réel (Nyon)