Bien commun, l’assaut final (L’)

Un film de Carole Poliquin

 2002  France  Documentaire  Prise de vue réelle  63 mn  Couleur  Mode de production : Télévision  VF

 Scénario : Carole Poliquin  Image : Isaac Isitan.Yannick Létourneau  Montage : Diego Briceño-Orduz  Musique originale : Robert Marcel Lepage

Producteur :
Distributeurs :

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 16 septembre 2013

L’eau, la santé, les gènes humains et végétaux, les connaissances anciennes et nouvelles, plus rien aujourd’hui ne semble pouvoir échapper au destin de marchandise.

Face à la voracité des marchand, qu’adviendra-t-il de la notion de bien commun qui est à la base de toute vie en société ? Le marché peut-il être le garant de bien commun ? Différentes histoires, tournées au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en France, au Brésil, en Inde, et racontées à la manière de la Genèse, témoignent des conséquences de la soumission du monde aux intérêts privés.

Sur le fond, c’est une charge très argumentée, très démonstrative contre la mondialisation libérale, nourrie de reportages et de témoignages recueillis au Canada, au Mexique, aux États-Unis, en Inde, en France.

Avec les exemples très parlants de la marchandisation en cours de tous ces « biens publics mondiaux » que sont l’eau, les semences, la santé, les gênes, les connaissances et pratiques ancestrales ou nouvelles… Un thème que nous connaissons bien, autant de tristes réalités d’aujourd’hui.

C’est la forme qui est originale, avec un parti pris d’humour en contrepoint très réussi. Carole Poliquin a repris le thème et le découpage de la Genèse, ces sept jours qui bâtirent le monde ; mais ici ce n’est pas Dieu, c’est « l’homme d’affaires » qui se donne une semaine pour asservir le monde au profit, pour créer enfin ce « marché total » qu’on nous propose comme horizon.

À chaque jour son thème (l’eau, les semences etc.). Chaque soir de la semaine, l’homme d’affaires reprend son Boeing, volant dans les étoiles vers sa prochaine mission, tandis qu’une voix off commente : « Et l’homme d’affaires se dit que cela était bon pour ses actionnaires ».

Bernard Langlois, dans Politis

Pour découvrir ce film

Plus d’informations sur le film :
Film soutenu par Voir & Agir

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Altermondialisme in Le monde est-il une marchandise ?
Eau in Une seule planète, à protéger
Fil de l’histoire :
Le progrès, y croire ou pas
Projeté dans les festivals :
Sciences en bobines (Toute la France)
Festival de cinéma de Douarnenez : Gouel ar Filmoù (Douarnenez)
Festival de cinéma d’Attac - Images mouvementées (Paris)