Sophie Bachelier
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En même temps qu’elle prépare son diplôme de l’École nationale des arts décoratifs de Paris (ENSAD), Sophie Bachelier parcourt le monde aux côtés de chercheurs géographes et ethnologues. Ces voyages donnent lieu à des expositions et des films. Elle obtient plusieurs distinctions dont le Prêt d’honneur aux jeunes de la Fondation de France, le Prix du Comité du film géographique, l’aide à l’écriture de la FEMIS…
En 1992, un « voyage croisé » entre des jeunes Parisiens et des jeunes de Djanet au sud de l’Algérie, qu’elle initie à la prise de vue, s’intègre dans le Cycle Enfances des Galeries FNAC. Les tirages sont exposés en France pendant quatre années. À la suite de cette expérience, elle s’inscrit en ethnologie. Après cinq mois passés dans le nord du Sénégal, aux frontières de la Mauritanie et du Mali, elle obtient son DESS à Paris VII.
De sa collaboration avec le chanteur sénégalais El Hadj N’Diaye naissent les trois albums qu’elle produit : Thiaroye, Xel, Géej, qui obtiennent le Grand Prix de l’Académie Charles Cros et le Choc du Monde de la Musique. Parallèlement, elle est opératrice d’images et monteuse sur différents films documentaires. En 2005, Alimentation générale, de Chantal Briet, dont elle fait l’image, obtient le Prix du meilleur documentaire de long-métrage au Festival Doclisboa de Lisbonne et le Grand Prix du Jury 2006 du Documenta Festival de Madrid.
Sophie Bachelier travaille actuellement au Sénégal sur une série de portraits photographiques accompagnés de témoignages filmés de femmes qui s’expriment sur le thème de l’émigration clandestine. Certaines de ses images ont déjà fait l’objet d’une parution : LENTEMENT / SLOW aux éditions VMCF, aux côtés de textes de Boubacar Boris Diop (Sénégal) et Nando dalla Chiesa (Sicile).
Source : site de Sophie Bachelier
Films dans la base
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Mbëkk mi, le souffle de l’océan
Sophie Bachelier, 2012
Mbëkk mi… Deux mots wolof qui évoquent l’émigration clandestine. L’expression claque telles ces pirogues qui se cognent aux vagues de l’océan et se fracassent souvent au bout de leur errance. Mais Mbëkk mi, c’est avant tout le refus de se résigner aux coups meurtriers du destin. Si ces jeunes Sénégalais dans la force de l’âge affrontent mille périls, c’est dans l’espoir d’une vie meilleure. Que se passe-t-il de l’autre côté du désastre ?