Les films du Bilboquet
• 11 rue des Halles • 75001 Paris
Films dans la base
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Énergie positive des dieux (L’)
Laetitia Møller, 2021
Leur musique est une déferlante de rock électrique. Leurs textes assènent une poésie sauvage. Stanislas, Yohann, Aurélien et Kevin sont les chanteurs du groupe Astéréotypie. Issus d’un institut médico-éducatif accueillant de jeunes autistes, ils dévoilent sur scène leurs univers détonants.
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Hadrien Basch, 2020
Les dix membres du jeune collectif d’architectes ETC, à Marseille, souhaitent construire non plus « pour » mais « en tant qu’habitants ». Le réalisateur filme jour après jour la pratique et les limites de cet urbanisme réinventé.
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Juliette Guignard, 2020
Camille est devenue paysanne, comme on dit de quelqu’un vivant avec le pays. Elle a choisi la Creuse, une terre rude et souple, laborieuse et lumineuse. Elle éprouve un rejet grandissant des normes agricoles qui contrôlent sa production. Élever ses trois enfants, prendre soin de ses animaux et de ses plantes, sera toujours plus important que le rendement. En miroir, les enfants apprennent aussi à faire des choix devant les normes que leur impose l’école.
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Lucie Viver, 2020
Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.
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À Mansourah, tu nous as séparés
Dorothée-Myriam Kellou, 2019
De retour à Mansourah, son village natal, Malek collecte avec sa fille Dorothée-Myriam une mémoire historique que la plupart des jeunes ignorent. Pendant la guerre d’Algérie, 2,35 millions de personnes ont été déplacées par l’armée française et regroupées dans des camps. Dans le village, fille et père interrogent ce silence.
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Marie Voignier, 2017
Aux confins du Sud-Est camerounais, la grande forêt primaire abrite un territoire que les puissances coloniales se sont disputées, exploitant par le travail forcé les ressources prodigieuses de la nature. Une région au cœur de laquelle la population s’organise aujourd’hui autour d’une économie de survie, héritage immédiat de cette histoire dont les paysages constituent aujourd’hui les plus puissants des monuments.
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Mehdi Ahoudig, Samuel Bollendorff, 2017
La Parade, est une fable bien réelle. C’est l’histoire de Cloclo n°18, majorette, de Jonathan, adepte de tuning, de Freddy, éleveur de coqs de combats et de Gros Bleu, le pigeon voyageur, qui au rythme de l’harmonie de Oignies et sous le regard bienveillant des géants, vivent leurs passions héritées des traditions ouvrières du Nord. Loin de l’image sociale réductrice et des préjugés, Mehdi Ahoudig et Samuel Bollendorff voient dans cette survivance, une génération portée par l’espoir.
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Elitza Gueorguieva, 2017
Puisant dans les VHS des émissions de sa mère à la télévision nationale bulgare, la réalisatrice livre une chronique à la fois pop et profonde de la révolution – peut-être trop – douce de 1989.
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Nathalie Nambot, Maki Berchache, 2014
Entre révolution, exil et déceptions, être tunisien aujourd’hui ?