Kaouther Ben Hania

Kaouther Ben Hania est une réalisatrice née en 1977 en Tunisie. Elle étudie de 2002 à 2004 à l’École des arts et du cinéma de Tunis. En 2004, elle prolonge sa formation en résidence d’été à La Fémis et continue de réaliser des courts métrages puis travaille ensuite pour Al Jazeera Documentary Channel jusqu’en 2007. Puis elle réalise plusieurs longs métrages, distingués dans le palmarès de certains festivals comme le Festival international du film francophone de Namur, La Mostra de Venise ou encore le Festival de Cannes.

Tënk, septembre 2017

Films dans la base

• Filles d’Olfa (Les)

  Olfa, Tunisienne, est mère de quatre filles dont les deux aînées sont parties pour le djihad en Libye. Par un procédé original, entre documentaire et fiction, la cinéaste livre un récit intime bouleversant.

• Homme qui a vendu sa peau (L’)

  Dans sa quête désespérée d’argent et de papiers pour rejoindre sa fiancée en Europe, Sam, un Syrien en exil au Liban, accepte d’être transformé en œuvre d’art vivante pouvant être exposée dans un musée. Mais il se rend vite compte qu’il a vendu bien plus que son corps.

• Belle et la meute (La)

  La longue nuit d’une jeune Tunisienne qui, après avoir subi une agression sexuelle, doit lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité. Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux  ?

• Zaineb n’aime pas la neige

  Ce documentaire couvre six ans de la vie de Zaineb, petite fille tunisienne de neuf ans qui va partir vivre au Canada avec sa mère. Cette initiation à la vie, au monde des adultes, est racontée à travers ses yeux tandis qu’elle grandit et mûrit émotionnellement.

• Challat de Tunis (Le)

  En ville, une rumeur court : un homme à moto, armé d’un rasoir, balafrerait les fesses des femmes… mais personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, une réalisatrice mène l’enquête. Ses armes : l’humour, la dérision et l’obstination d’un documenteur.