Belle et la meute (La) (Aala kaf ifrit)
Un film de Kaouther Ben Hania
• 2016 • Tunisie, France, Suède, Norvège, Liban, Qatar, Suisse • Fiction • Prise de vue réelle • 100 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma • VOSTF (arabe)
• Scénario : Kaouther Ben Hania • Adapté de : librement adapté de «Coupable d’avoir été violée» de Meriem Ben Mohamed et Ava Djamshidi (Editions Michel Lafont) • Image : Johan Holmquist, Nestor Salazar • Son : Moez Cheikh, Raphaël Sohier, Florent Denizot, Thierry Delor • Montage : Nadia Ben Rachid • Musique originale : Amine Bouhafa
• Distribution artistique : Mariam Al Ferjani (Mariam), Ghanem Zrelli (Youssef), Chedly Arfaoui, Noomen Hamda, Mohamed Akkari, Anissa Daoud, Mourad Gharsalli
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Dernière mise à jour : 9 août 2023
Lors d’une fête étudiante, Mariam, jeune Tunisienne, rencontre Youssef. Quelques heures plus tard, elle erre dans la rue en état de choc : elle vient d’être violée par des policiers. Youssef l’accompagne à l’hôpital mais Mariam ne peut ni être soignée ni porter plainte du fait de la machine administrative. Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité.
Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux ?
Extrait de la note d’intention de la réalisatrice
« [Le plan séquence] est une contrainte formelle de taille. Mais ce film en a besoin, car le plan-séquence a cette vertu de nous plonger dans le temps réel. Celui de la vie. Notre vie est un plan-séquence ininterrompu depuis la naissance jusqu’à la mort. On ne peut exercer “le montage“ que sur nos souvenirs ou nos souhaits d’avenir. La vie est linéaire et en plan-séquence, on ne peut y échapper. Je veux remettre les spectateurs dans ce même état d’esprit, le supplice que subit Mariam est en plan-séquence et elle ne peut y échapper qu’en comptant sur elle-même. »
L’avis de Télérama
« Après l’étonnant Challat de Tunis, où elle dénonçait le machisme de son pays avec humour, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania frappe plus fort avec le parcours de cette petite combattante. Elle la suit, la soutient dans la moindre de ses hésitations et de ses peurs, avec des plans-séquences remarquables dans les bâtiments administratifs où chaque visage masculin affiche le mépris.
Étrangement, c’est sa solitude qui finit par galvaniser la jeune fille : la proie n’a plus peur, ni honte. Comme si la réalisatrice tenait à montrer que les jeunes Tunisiennes ne peuvent compter que sur elles-mêmes. En ce sens, le dernier plan est l’un des plus gonflés que l’on ait vus sur la liberté de la femme arabe… Thriller surprenant, La Belle et la Meute est, avant tout, la chronique de la naissance d’une conscience politique. » - Guillemette Odicino
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