Jean-Dominique Lajoux
Jean-Dominique Lajoux est photographe-cinéaste-ethnologue. C’est par la photographie et le cinéma qu’il est venu à l’ethnographie en participant à plusieurs missions en Indochine, au Sahara, en Polynésie.
Mais c’est dans le cadre de ses premiers travaux sur les paysans français qu’il a rencontré Georges-Henri Rivière, fondateur du Musée des Arts et Traditions Populaires et mis en oeuvre avec lui, l’épopée audiovisuelle qui visait non seulement à collecter des documents pour le nouveau musée mais aussi à en assurer la diffusion.
La première recherche en ethnologie sur une région de France, le mena dans l’Aubrac où il enregistra de nombreux aspects de la vie paysanne et des travaux paysans. Documents cinéma 16 mm avec lesquels il réalisa une douzaine de films.
L’Aubrac terminé, Jean-Dominique Lajoux se concentra sur les fêtes de villages. Ses recherches l’incitèrent à se rendre dans les pays voisins qui avaient mieux conservé leurs coutumes que les campagnes françaises.
Ces travaux sur les fêtes le conduisirent à l’étude du calendrier pour finalement en faire le sujet de sa thèse.
Jean-Dominqiue Lajoux a publié différents ouvrages sur l’art préhistorique du Sahara, l’art profane au Moyen âge, l’Homme et l’Ours, etc. et un grand nombre d’articles sur les mascarades, le calendrier et l’ours sans oublier ses nombreux films ethnographiques (plus de cinquante) sur le monde paysan et sur les fêtes calendaires.
Films dans la base
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Portrait de Laurent Girbal et de sa soeur Joséphine, derniers habitants des Fajoux, un hameau isolé de l’Aubrac.
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Portrait de Jules Cabassut, ancien forgeron du village des Hermaux, en Lozère.
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En Aubrac, au début du XXe siècle, chaque pâturage avait son buron, sorte de fromagerie où une équipe vivait et travaillait pendant les quatre mois et demi de l’estive. Le film retrace l’histoire de la vie laborieuse de Firmin, l’un des derniers buronniers de l’Aubrac.
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Exclusivement consacré aux gestes du battage, ce film montre un véritable ballet, cadencé par les frappes des fléaux sur le tapis de seigle recouvrant l’aire à battre.