Journée avec (Une)

Une journée avec est une collection de dix portraits d’enfants d’Afrique de l’Ouest.

Une journée avec Aïcha(Burkina Faso), de Mamounata Nikièma

Aïcha, 9 ans, habite Ouagadougou au Burkina Faso. Comme beaucoup de jeunes filles burkinabè, ses journées sont rythmées par les leçons à l’école et les tâches ménagères à la maison. Mais aujourd’hui est un peu particulier : elle doit, comme sa grande sœur, réussir le certificat d’études, qui lui ouvrira les portes du lycée et, un jour elle l’espère, les études de médecine.

Une journée avec Ato (Burkina Faso), de Simplice Ganou Herman

À 10 ans, Ato, un jeune garçon burkinabè, sait déjà que l’école n’est pas faite pour lui. Lui, ce qu’il aime faire, c’est se promener dans les rues de Ouagadougou où il habite, jouer au foot avec ses meilleurs copains, et surtout apprendre chaque après-midi à réparer les voitures pour, un jour, avoir son propre garage.

Une journée avec Mara (Sénégal), de Ndèye Souna Dieye

À 12 ans, Mara, jeune écolier sénégalais, a déjà tout d’un grand : il est très travailleur, il s’occupe de ses frères, participe aux travaux de la maison, aide sa maman à faire ses comptes. Mais lorsqu’on surprend à l’école une discussion avec son meilleur ami « Petit Kane », on comprend qu’il a encore la tête pleine de rêves d’enfants…

Une journée avec Moussa (Sénégal), de Ndèye Soukeynatou Diop

Moussa habite Bargny Gueth, un quartier en bord de mer situé à quelques kilomètres de Dakar au Sénégal. À 7 ans, il doit encore aller à l’école, même si son destin est déjà tout tracé : il sera pêcheur, tout comme son père et ses frères avant lui. En attendant la mer est surtout pour lui un immense terrain de jeu, qu’il partage avec tous ses copains.

Une journée avec Ngoné (Sénégal), de Mame Woury Thioubou

Ngoné, 7 ans ½, est une petite fille pleine d’énergie. Elle habite un quartier résidentiel de Dakar au Sénégal, et fréquente une école française où elle est très bonne élève. Si son cadre de vie lui donne naturellement une éducation moderne et citadine, sa grand-mère Mame Boye est toujours là pour lui enseigner les valeurs traditionnelles africaines.

Une journée avec Abdoul (Niger), de Rakia Laminou Kader

Abdoul, 9 ans, traverse tous les jours le fleuve Niger sur la pirogue de son papa pour se rendre à son école située sur une île au milieu du fleuve. Ce temps de trajet est pour lui l’occasion de chanter avec ses camarades, de réviser ses leçons, mais aussi, si la chance lui sourit, d’apercevoir les hippopotames qui vivent dans cette partie du fleuve.

Une journée avec Alhousseni (Niger), de Idi Nouhou

Alhousseni habite un petit village dans la province d’Agadez, au Niger. À 11 ans, ce jeune écolier n’a qu’une idée en tête : s’acheter un vélo à lui ! Pour y arriver, il économise l’argent de la vente de petits jouets et de pendentifs en talc qu’il fabrique lui-même, dès qu’il sort de l’école.

Une journée avec Moussa (Niger), de Maman Siradji Bakabe

Moussa, 12 ans, est fils de berger peul. Il vit dans la savane dans l’est du Niger. Tous les vendredis, il accompagne son père au marché du bétail où il apprend à connaître les animaux, dans l’espoir de devenir un jour vétérinaire. En attendant avec ses frères il fréquente l’école de son village, et fait tout pour que ses sœurs puissent y aller elles aussi à la rentrée prochaine.

Une journée avec Fousseyni (Mali), de Boubacar Gakou

À 10 ans, les journées de Fousseyni sont bien remplies. Comme beaucoup d’enfants de son village, dans la zone office du Niger au Mali, il partage son temps entre l’école, les tâches ménagères à la maison, et le travail au champ de riz avec son papa. Malgré tout, Fousseyni réussit à être le premier de sa classe, alors la maîtresse le laisse tranquille…

Une journée avec Sitan Founè (Mali), de Awa Traore

Sitan Founè a 7 ans. Elle vit à Bamako, au Mali, au milieu d’une petite communauté de pêcheurs. La maison de ses parents est à deux pas du fleuve, dans lequel elle se lave chaque matin, joue chaque soir avec ses copines, et dans lequel son père pêche le poisson qui leur sert de nourriture quotidienne. Elle ne s’éloigne du fleuve que pour se rendre à l’école.