Soleil assassiné (LE)
Un film de Abdelkrim Bahloul
• 2004 • France, Belgique • Fiction • 83 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma
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Dernière mise à jour : 9 mars 2012
Le Soleil assassiné de Abdelkrim Bahloul est né, comme le film de Jean-Pierre Lledo, d’une indignation de son auteur, alors étudiant en France, devant l’assassinat du poète Jean Sénac, en 1973, en Algérie.
Ce pied-noir né à Oran adhère au Front de Libération Nationale et devient très populaire auprès des Algériens et tout particulièrement des jeunes, grâce à ses émissions de radio sur la poésie. Il reste au pays après l’indépendance et se retrouve persécuté quelques années plus tard par les gens au pouvoir qu’il agace par sa défense constante des minorités et par son homosexualité. C’est le film d’une désillusion, comme l’exprime ainsi le cinéaste : « C’était un Algérien qui n’était pas arabe, pas musulman et qui parlait français. Il avait toutes les différences possibles, notamment l’homosexualité qu’il avait en lui comme une forme de beauté, contrairement aux tabous que l’homosexualité représente chez nous. Le fait qu’il soit assassiné, c’était comme si on tuait la part la plus belle de nous-mêmes ». La générosité du film comme celle du personnage illuminent le regard, déjà lyrique de Bahloul.
Le film dans la Base cinéma & société
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