Djembefola
Un film de Laurent Chevallier
• 1991 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 67 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma • VF
• Scénario : Laurent Chevallier, PierreMarcault
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Dernière mise à jour : 24 août 2009
Mamady Keita, l’un des grands maîtres de la percussion africaine (un djembefola), rentre au pays, à Balandugu, dans la région de Malinké (Guinée). Émotion des retrouvailles, rencontres mêlées de rires et de larmes, de musique et de danse avec des artistes mais aussi des villageois qui l’ont aidé à devenir cet artiste à la stature internationale.
Né en 1950 en Guinée, Mamady Keita, un des trois plus grands batteurs malinké, a été soliste durant 22 ans dans le célèbre ballet national Djoliba, fondé par Sékou Touré. Il vit aujourd’hui en Belgique. Après 26 ans d’absence, il rentre au village : exultation générale, fête et émotion. Un témoignage remarquable d’authenticité et d’intensité.
On plonge directement au coeur de l’Afrique, en Haute-Guinée, berceau de traditions multiséculaires. Notre « djembefola » (joueur de djembé) connaît la majeure partie des trois cents rythmes malinké et leur signification. Il est un des derniers à avoir été initié par la pratique villageoise, à la différence des percussionnistes formés dans les ballets. Harry Belafonte avait été subjugué par l’enfant (surnommé « Celui qui est né pour ça ») alors âgé de 14 ans et l’avait enrôlé dans son film « Africa dance ».
Sur une idée de Pierre Marcault (spécialiste du djembé et ancien percussionniste de Jacques Higelin), ce documentaire a été tourné sur le vif. Rien de factice ni d’exotique dans ce film dont chaque scène est spontanée, y compris celle, cruciale, où le virtuose du djembé (tambour) retrouve sa famille.
Le film dans la Base cinéma & société
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