Kurdish lover
Un film de Clarisse Hahn
• 2011 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 95 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma
• Scénario : Clarisse Hahn • Image : Samuel Dravet • Son : Janne Laine • Montage : Michéle Hubinon
- Producteurs :
- Distributeur :
Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés
Dernière mise à jour : 3 octobre 2019
Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre “un pays qui n’existe pas”, une zone sinistrée, immobilisée par la guerre et la misère économique, perdue entre tradition et modernité : le Kurdistan. Comme un cousin lointain venu d’ailleurs, le spectateur partage le quotidien d’une famille où l’amour se confond souvent avec l’emprise. Un quotidien où le paganisme régit le rapport aux choses et à la vie, le magique se mêlant au trivial. Les personnages sont drôles, parfois cruels, souvent d’une grande théâtralité pour oublier qu’ils font partie d’une communauté oubliée du monde.
Le Kurdish lover c’est Oktay, l’homme dont je partage l’existence. Nous sommes partis dans son village au Kurdistan, une région figée par la guerre. A cet endroit, l’amour se confond souvent avec l’emprise. Et c’est avec humour que les personnages du film trouvent le moyen d’affirmer qu’ils existent bel et bien, au sein de leur communauté. Un chamane entre en transe devant la télévision, une bergère voudrait quitter le sommet de la montagne, un ermite rêve de se marier, des militaires surveillent le village, un homme venu d’Europe part demander la main d’une jeune fille. A travers ces situations, on découvre des familles qui trouvent, comme elles le peuvent, une façon de vivre ensemble, pour tirer le meilleur – ou le pire – de chaque instant. »
Clarisse Hahn
Pour découvrir ce film
- À télécharger :
-
Dossier de presse (PDF - 430 Kio)
- Plateforme Tënk :
Le film dans la Base cinéma & société
- Chemins d’accès :