Au garage à Ducos

La Nouvelle-Calédonie, dans les années 1950, s’apparentait pour certains à un nouvel Eldorado : un pays où tout était à faire, à construire, à créer, à développer. Un pays au bout du monde, « perdu » au milieu du Pacifique, que ces nouveaux colons voyaient plein de promesses et de richesses, un pays qui selon eux n’attendait qu’une chose : pouvoir exploser, enfin.

Au garage à Ducos nous livre l’histoire de ces « bâtisseurs » de l’île qui sont arrivés en masse et de tous horizons pour œuvrer à ce qu’ils percevaient comme son essor, sa modernisation, et venant selon eux en renfort de la population locale et océanienne, enfin prête à « son propre développement ». Avec beaucoup de fierté, 5 amis d’origines différentes (un Maltais, un Sicilien, un Pied-Noir, un Martiniquais et un Italien), nous confient leurs trajectoires touchantes qui témoignent néanmoins d’une époque où le modèle colonial n’était pas beaucoup remis en question…