Nous la mangerons, c’est la moindre des choses

Un film de Elsa Maury

 2020  Belgique  Documentaire  Prise de vue réelle  65 min  Couleur  Mode de production : Cinéma  VF

 Scénario : Nathalie Savalois  Image : Elsa Maury, Martin Flament, Christian Tessier (association Vautours en Baronnies)  Son : Elsa Maury, Marc Siffert, Willy Boutet, Galaad Germa, Loïc Villiot  Montage : Pauline Piris-Nury, Geoffroy Cernaix

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Dernière mise à jour : 2 octobre 2023

Courant 2016, des vidéos montrant les conditions d’abattage des animaux d’élevage ont choqué l’opinion publique, qui les a vite oubliées. Elsa Maury, elle, a filmé avec un regard complice la relation de co-dépendance de Nathalie, jeune bergère dans le Piémont cévenol, qui doit apprendre à tuer son troupeau de brebis dans les meilleures conditions possibles.

Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre. Quel goût a la tendresse ?

L’avis de Tënk

« Ce film s’inscrit dans un travail de recherche mené par l’artiste plasticienne Elsa Maury autour de l’écologie pragmatique, qui s’intéresse en particulier aux questions de vie et de mort dans les élevages. Le film tout entier est circonscrit autour du seul univers que compose le troupeau ovin de la bergère Nathalie, entre attention accordée aux bêtes, observation de leur état, soin lorsque cela le nécessite et accompagnement à la vie comme à la mort de chacune des bêtes. Nathalie a une très haute idée de ce que doit être son activité. C’est pour cette raison qu’elle souhaite elle-même pouvoir accompagner ses bêtes jusqu’à la mise à mort. La bergère essaye ainsi de trouver la bonne place vis-à-vis de son troupeau, celle d’intercesseuse, respectueuse de ses bêtes comme de la vie qui coule en chacune d’elles. Les bancs-titres qui ponctuent le film éclairent ce rôle en donnant à lire ses propres interrogations, plaçant ainsi le spectateur au cœur de sa pratique diplomatique, selon la belle expression de Baptiste Morizot. Car ce qui compte au final, c’est bien la vie du troupeau dans toute son entièreté. » - Julia Pinget (réalisatrice) et Brieuc Mével (coordinateur d’une saison culturelle)

Sélection officielle du Festival du cinéma des utopies réelles 2023

Pour découvrir ce film

À télécharger :
Dossier de presse (PDF - 550 Kio)
Vidéo à voir en ligne :
Bande-annonce
Plateforme Tënk :
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Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Les gestes du travail in D’hier à aujourd’hui, questionner le travail
Une seule planète, à protéger
Agriculture bio et autres alternatives in Une seule planète, à protéger
Projeté dans les festivals :
Visions du Réel (Nyon)
États généraux du film documentaire (Lussas)
Festival Filmer le travail (Poitiers)
Festival Jean Rouch (Paris)
Festival du cinéma des utopies réelles (Hendaye)