Centre vidéo de Bruxelles (CVB)

http://www.cvb.be/

 111 rue de la Poste  1030 Bruxelles  BELGIQUE  T: +32 (0)2 221 10 50  F: +32 (0)2 221 10 51  @ : info@cvb.be

Le Centre Vidéo de Bruxelles se veut une maison de l’image dont le plan général laisse clairement visible la structure construite autour de cinq axes principaux : le documentaire d’auteur – essentiellement autour de questions sociales, politiques, artistiques et à la recherche de formes nouvelles ; le travail avec le monde associatif – en étroite collaboration et au service d’objectifs communs ; les ateliers vidéos – véritables outils de création et de réflexion à l’usage du plus grand nombre ; le travail de mise en valeur d’un catalogue reflet d’une cohérence éditoriale ; un travail de recherche et de réflexion continue sur l’image et son pouvoir de vérité. La diversité des approches et la singularité des contenus, le frottement des genres, des pratiques et des regards ; l’hybridation, l’articulation d’une approche artistique avec celle plus sociale des enjeux de société, l’attention portée aux individus qui ne sont ni des experts, ni des hommes politiques, ni des leaders mais des citoyens ordinaires constituent quelques uns des leitmotivs de notre démarche.

Films dans la base

  • 2121, hypothèses, associations

    Michel Steyaert, 2021

    Alors que, dans l’indifférence quasi générale, le cadre législatif en Belgique a changé, faisant des associations sans but lucratif des entreprises comme les autres (ou presque), le documentaire tente de mettre en valeur la dynamique associative au service du bien commun, porteuse d’émancipation et vectrice de transformations sociales.

  • À distance

    Michel Steyaert, 2021

    Jusqu’en mars 2020, le télétravail ne concernait qu’un très faible pourcentage de notre population active. Que faut-il en attendre maintenant pour les travailleurs  ? En sortiront-ils gagnants  ?

  • Bibliothèque publique

    Clément Abbey, 2021

    Chaque jour, habitués, étudiants et simples visiteurs viennent se réfugier à la Bibliothèque publique d’information, en plein cœur de Paris. Déambulant au milieu de la foule, dans les rayons et dans les marges de la bibliothèque, nous rencontrons des étudiants inspirés, des amateurs éclairés, des solitaires endurcis, des habitués désœuvrés, des artistes enfiévrés…

  • Shift, parcours d’un ex-coursier

    Pauline Beugnies, 2021

    Shift, c’est l’histoire d’un coursier à vélo avec plus de 20 000 km au compteur, qui a porté le «  maillot à pois  » et qui se bat quotidiennement contre un algorithme. Un jour, ce coursier dit que non, il n’est pas d’accord avec le fait d’être payé à la tâche malgré la «  coolitude  » de son métier devenu un «  flexi job  ». Partant de l’histoire singulière de Jean-Bernard, poursuivi en justice aux côtés de l’État belge par Deliveroo, Shift raconte l’histoire d’une transformation personnelle et d’un combat face aux conditions de travail et au projet de société du capitalisme de plateformes.

  • Si les travailleurs sont unis

    Hélène Motteau, 2020

    Le film se déploie en transport et par l’humain, à la rencontre de représentants syndicaux au sein de comités d’entreprise européens (CEE) issus des secteurs du rail, de l’aviation et du transport urbain.

  • Nous la mangerons, c’est la moindre des choses

    Elsa Maury, 2020

    Nathalie, bergère dans le Piémont cévenol, apprend à tuer ses bêtes. Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention.

  • Journal du confinement

    Collectif Extérieur jour, 2020

    Ce film a été réalisé pendant la pandémie mondiale du printemps 2020 qui a poussé la population belge à se confiner. Afin de garder le contact, des bruxellois âgés de 19 à 52 ans s’échangent des vidéos de leurs quotidiens respectifs. Ils s’interviewent via visioconférence, et décident d’en faire un film témoignage.

  • Jour qui vient (Le)

    Najib Chairi, 2020

    «  Quel est donc «  ce jour qui vient  »  ? Est-ce qu’on va devoir l’attendre longtemps  ? Ou bien est-il déjà là  ? Est-ce que, par hasard, ce jour qui vient ne serait pas le même que celui d’avant à un mètre cinquante près  ? Pendant la phase intensive du confinement, de nombreuses voix ont poussé ce que Nadia Echadi Bouchaala appelle, dans le film, un «  coup d’espoir  » afin que notre demain soit vraiment un après et pas seulement une suite…

  • Mes mots/maux

    Collectif - atelier du Centre vidéo de Bruxelles, 2019

    «  Elle ressemble à une statue vous ne trouvez pas ? Figée par la honte que cette société lui renvoie. On lui colle des étiquettes, des post-it jour après jour. Elle subit tous ces préjugés, ces maux sans détour Quelle est son tort  ? Qu’a t’elle fait  ? Elle est juste elle même, mais on veut l’effacer comme de la craie  » Extrait du poème des participantes

  • Bazar dans le climat

    Collectif - Maison de jeunes Le Bazar, 2019

    Un film né d’un atelier vidéo pour questionner les mouvements de jeunes sur le climat et leurs contradictions et pour affirmer comme l’un des participants : «  C’est pas parce que je ne vais pas manifester que je ne me préoccupe pas du climat  !  »

  • Après l’usine

    Maxime Coton, 2019

    Licencié brutalement de l’usine à laquelle il a donné plus de trente années de sa vie, Marc Coton tente de redonner un certain sens à son existence. Une balade introspective, parfois un brin magique et à selle de vélo, traversée aussi de la question de l’héritage qu’on va laisser derrière soi.

  • Sans frapper

    Alexe Poukine, 2019

    Ada, 19 ans, qui accepte d’aller dîner chez un type qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son sexe est déchiré, son esprit diffracté. Malgré ça, ou à cause de ça, elle retourne seule, à deux reprises, se confronter à cet homme. Son récit se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale.

  • Sous la douche, le ciel

    Effi & Amir, 2018

    A Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de «  se refaire une beauté et redresser la tête  ». Leur parcours du combattant, tant financier qu’administratif, prend les allures d’un film à suspense. Sous la douche, le ciel donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.

  • Nuit et Jour à Saint-Géry

    Comité Quartier Saint-Géry (Frans, Henriette, Jadranka , Jean-Marie, Marie, Monique, Sébastien, avec Andrée, Anne-Sophie, Carlo , Daniel, Dorian, Edith, Filiz , Larissa, Nancy, Philipp, Yvan), 2017

    Dans le quartier Saint-Géry, au centre de Bruxelles, la vie nocturne dégrade la qualité de vie des résidents. À l’instar de Barcelone, Berlin, Paris, le marketing urbain sévit à Bruxelles, qui cherche à faire des centres-villes du 21e siècle des lieux de réjouissance dédiés au tourisme et à l’événementiel. Un groupe de résidents tente de faire entendre sa voix…

  • Colonies fascistes

    Loredana Bianconi, 2016

    Des années 1930 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’aventure coloniale de l’Italie fasciste racontée par ceux qui l’ont vécue. Un documentaire intimiste et émouvant.

  • Bonjour nous sommes en direct

    Maison de Quartier MQ6 Atelier Vidéo, 2016

    Pour répondre à son envie de se raconter, un groupe de pré-ados de la Maison de Quartier 6 de Molenbeek a pris la caméra et tendu le micro aux autres et à eux-mêmes.

  • Terre abandonnée (La)

    Gilles Laurent, 2016

    Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, quelques rares individus vivent sur cette terre brûlante de radiations. Rythmé par les travaux de décontamination et le danger permanent, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.

  • Our city

    Maria Tarantino, 2015

    Our City est un portrait kaléidoscopique de Bruxelles à partir de ses habitants, un collage subjectif qui révèle à l’écran un espace urbain humain à l’identité complexe.

  • I comme Iran

    Sanaz Azari, 2014

    Bruxelles, dans le huis clos d’une salle de classe. A partir d’un manuel datant de la révolution islamique, la réalisatrice apprend à lire et écrire le persan, sa langue maternelle. Au fil des leçons, son professeur lui transmet les rudiments de la langue, porte d’entrée vers l’histoire et la culture iraniennes. Progressivement le didactisme des leçons est détourné en un collage poétique et visuel qui met en jeu la notion de liberté et questionne le sens d’une révolution.

  • Dames de couleurs

    Patricia Gérimont, Jean-Claude Taburiaux, 2012

    Au pays dogon, l’indigo sombre règne sans partage sur les pagnes féminins. Tant en ville qu’en brousse, ces tissus sont l’œuvre des teinturières. Parallèlement à l’élaboration de ces textiles, on découvre des artisanes en quête d’indépendance économique pour assurer la survie de leur famille et s’affranchir…

  • Geste ordinaire (Le)

    Maxime Coton, 2011

    Portrait d’un homme discret, d’un ouvrier, père du réalisateur. Histoire d’une transmission inachevée, le film nous plonge dans l’usine, au cœur d’une réconciliation, au plus près des gestes quotidiens.

  • Bons baisers de la colonie

    Nathalie Borgers, 2011

    Ce documentaire exhume le secret lié à l’existence de la tante de la réalisatrice, née au Rwanda et ramenée en Belgique dans les années 30

  • Aria Tammorra

    Andrea Gagliardi, 2010

    Trois chanteurs virtuoses des communautés paysannes des alentours du Vésuve incarnent une tradition musicale d’une vitalité inouïe : la Tammurriata.

  • Avec un seul poumon

    Michèle Seutin, 2008

    Ce film nous fait découvrir, au fil des interviews de travailleurs, de chefs d’entreprises, de militants d’ONG palestiniens, une économie tant agricole qu’industrielle complètement ravagée par les dispositifs de l’occupation en Palestine.

  • Los Nietos. Quand l’Espagne exhume son passé

    Marie-Paule Jeunehomme, 2008

    En Espagne, Los Nietos évoque le parcours des petits-enfants (los nietos) des victimes de la répression. C’est à eux qu’incombe la mission de retrouver et d’exhumer les disparus, afin de leur donner des funérailles décentes.

  • Euroland

    Patrick Talierco, 2005

    Mardi 1er janvier 2002, naissait la monnaie unique. L’événement semblait inimaginable. Il a pourtant bien fallu que quelqu’un l’imagine : Robert Kalina, graphiste de l’Euro, a choisi d’y faire figurer des ponts virtuels plutôt que des visages anonymes. Le film tente de comprendre ce qu’un tel choix nous raconte de la construction européenne.

  • Héritages

    Élise Andrieu, Sonia Ringoot, 2005

    Deux personnes héritent d’un parent. Comment vivent-elles cet héritage  ?

  • Knokk le doute

    Frédéric Guillaume, 2005

    Knokke le Zoute déroute car tout y paraît conforme à l’idée d’un bonheur envoûtant. Cependant, ce documentaire agrémente Knokke le Zoute de certains doutes : est ce que le bonheur est de vivre en harmonie avec le monde qui nous entoure : celui qui correspond à notre avoir économique  ? Le bonheur et l’argent doivent-ils se protéger et se vivre en vase clos ?

  • Argent des pauvres (L’)

    Charlotte Randour, 2005

    La vie d’une femme et de son fils dans leur habitation sociale.

  • Mon enfant, ma soeur, songe à ta douleur

    Violaine de Villers, 2005

    Khadi et Khadia vivent en Belgique depuis 15 ans, elles racontent leur histoire, une vie de femmes mutilées sexuellement.

  • Raison du plus fort (La)

    Patric Jean, 2003

    Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. Suivant l’exemple américain, l’Europe se polarise entre ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la « tolérance zéro ». On construit une prison quand on ferme une usine.

  • Bonheur économique (Le)

    Patric Jean, 2001

    L’économie sociale est l’alternative mise en pratique en Europe pour instaurer un système économique plus équitable au service d’un développement plus humain… Rencontre avec ceux, entrepreneurs et travailleurs, qui ont choisi cette voie.

  • Sur les cendres du vieux monde

    Laurent Hasse, 2001

    Film à la première personne, Sur les cendres du vieux monde raconte avec beaucoup de sincérité les retrouvailles avec sa famille et ses copains d’un enfant du pays qui revient dans sa région natale après être parti étudié. Radiographie d’une véritable faillite, celle d’un univers construit sur le travail. Faillite car de travail, il n’y en a plus, ou de façon intérimaire.

  • Enfants du Borinage (Les)

    Patric Jean, 1999

    En 1933, Henri Storck et Joris Ivens réalisaient Misère au Borinage, véritable pavé dans la mare de la paix sociale chère à la bourgeoisie d’alors. Soixante-cinq ans plus tard, Patric Jean revient sur les lieux du tournage de Storck et Ivens.

  • Belgique toujours grande et belle

    Sylvie Antonio Bonsangue, 1999

    Construit sur les ruines d’un entrepôt désaffecté, un immeuble à loyers modérés accueille des familles en besoin urgent d’un logement salubre. La caméra saisit les étapes de ce projet social dont la force réside dans la volonté de voir le quartier retrouver un caractère humain et dans la collaboration des forces en présence

  • Bouquins-câlins

    Isabelle Willems, 1996

    Ce film s’attache à montrer le goût et le plaisir des petits pour les livres. Il donne l’envie de raconter et explique simplement l’intérêt à plus long terme de familiariser les enfants aux livres.