Affiche du film © Iskra

Que m’est-il permis d’espérer ?

Un film de Vincent Gaullier, Raphaël Girardot

 2019  France  Documentaire  Prise de vue réelle  98 min  Couleur  Mode de production : Cinéma  VF

 Scénario : Raphaël Girardot, Vincent Gaullier  Image : Raphaël Girardot  Son : Vincent Gaullier  Montage : Raphaël Girardot

Producteur :
Distributeur :

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 24 juillet 2023

Dans un camp ouvert à Paris, Porte de la Chapelle, des réfugiés sont en transit. Quelques jours à peine d’humanité dans ce centre de « premier accueil ». Là, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France après un voyage de plusieurs mois… voire de plusieurs années. Mais, déjà, ils doivent affronter la Préfecture, entendre la froide sentence administrative et repartir en car, ailleurs.

Prix de la 25e image au Festival du film social 2021

Note d’intention des co-cinéastes

« Non, il n’y a pas de crise des migrants, il y a une crise de l’accueil. Non, ces personnes ne sont pas “migrantes“, elles viennent chez nous, elles sont “réfugiées“. Non, elles ne sont pas un fléau, elles sont notre avenir, comme notre passé et notre présent le prouvent. Oui, elles sont comme nous, des êtres humains avec des histoires de famille, des métiers et des rêves. Demain, elles seront Nous. […]

Nous voulons que le spectateur s’attache à chacun d’entre eux, et que s’efface la masse, qu’il les rencontre par leur singularité – leur métier, leur famille, leur souffrance. Réveiller l’humanité de chacun et souligner l’inhumanité de l’accueil de la République. »

Extraits de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme

« Les réalisateurs saisissent ces moments où ils se sentent enfin accueillis, un lit où s’allonger tout habillé parce que, sans doute, l’habitude a été perdue ; on y rencontre des hommes, jeunes la plupart, ayant vécu des expériences traumatiques et qui, à peine accueillis, sont confrontés à une bureaucratie kafkaïenne et ce sont les mêmes accueillants qui font preuve d’humanité et informent des refus, des renvois exigés par un règlement. […]

Ce film nous bouleverse. Ces hommes ont fui un pays qui était le leur, une famille (une femme et des enfants, pour la plupart), une langue, une culture et ils se retrouvent dans un pays qui ne veut pas d’eux, dont ils ne connaissent pas la langue, la plupart du temps. On les sent perdus, livrés à un monde brutal et inhumain. […] Une question nous est posée : comment supporter l’inhumanité dont notre pays fait preuve ? »

Pour découvrir ce film

À télécharger :
Dossier de presse (PDF - 3,4 Mio)
Vidéo à voir en ligne :
Bande-annonce
Plus d’informations sur le film :
La Ligue des droits de l’Homme soutient le film : lire la note de soutien

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Liberté, égalité, fraternité ?
Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Migrations in Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Réfugiés in Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Ensemble
Être au monde, vivre avec ses semblables
Projeté dans les festivals :
Festival du film social
Escales documentaires - Festival International du film documentaire de La Rochelle (La Rochelle)

Le film dans la base TESSA (Transition, Économie sociale et solidaire, Alternatives)

Voir la fiche film

Pour aller plus loin

Voir les capsules vidéo « En transit » réalisées par les deux cinéastes.