Notre mémoire nous appartient (Frihed, håb og andre synder - Den syriske revolution 10 år senere)
Un film de Signe Byrge Sørensen, Rami Farah
• 2021 • France, Syrie, Palestine, Danemark • Documentaire • Prise de vue réelle • 93 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma • VOSTF (arabe)
• Scénario : Rami Farah, Signe Byrge Sørensen • Image : Henrik Bohn Ipsen • Son : Henrik Garnov • Montage : Gladys Joujou • Musique originale : Kinan Azmeh
- Producteurs :
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Dernière mise à jour : 24 novembre 2022
Yadan, Odai et Rani sont réunis sur la scène d’un théâtre parisien. Ces trois Syriens exilés viennent de Deraa, l’épicentre de la contestation contre le régime de Bachar el-Assad. Sur l’écran derrière eux défilent les images qu’ils ont clandestinement tournées presque dix auparavant pendant la révolution. Comment survivre à toute cette violence : par l’oubli ou la mémoire ?
L’avis de l’Obs
{« Un puissant et éprouvant documentaire dans lequel trois anciens activistes syriens se confrontent à leurs rêves manqués de révolution. » }}
« Très éprouvantes, [les images] proviennent d’un disque dur fourni par Yadan contenant 12 756 vidéos, lesquelles alimentent un projet d’archives ouvertes sur les réfugiés à l’université de Birmingham. La projection ravive le souvenir de l’immense espoir que le soulèvement a fait naître et que l’éprouvante guerre civile, transformant le pays en champ de ruines, a peu à peu concassé. Pour les trois hommes, filmer la révolution était vital : il fallait “documenter pour transmettre au monde. Par devoir, contre la tyrannie et l’oppression de Bachar al-Assad. Notre voix devait être plus forte que leurs armes“, explique Rani. “On avait l’espoir qu’en manifestant pacifiquement, on pourrait renverser et changer le régime dans son ensemble“. […]
Ils ne décolèrent pas devant l’indifférence de la communauté internationale, témoin des atrocités dans leur pays, ni contre le tyran syrien. “Je me considère vaincu par Bachar. Je le vaincrai si justice est faite un jour, s’il existe une justice dans le monde pour toutes les victimes“, dit Yadan, accablé. La guerre civile a fait plus de 500 000 morts, près de 100 000 portés disparus et 12 millions de déplacés selon plusieurs ONG. » - Nebia Bendjebbour (L’Obs, 29/11/21)
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