Nuit à l’opéra (Une) (A night at the Opera)
Un film de Sam Wood
• 1935 • USA • Fiction • Prise de vue réelle • 93 mn • Noir & Blanc • Mode de production : Cinéma • VOSTF (anglais)
• Scénario : George S. Kaufman, Morrie Ryskind • Adapté de : l’oeuvre de James Kevin McGuinness • Image : Merritt B. Gerstad • Son : Douglas Shearer • Montage : William LeVanway • Musique originale : Herbert Stothart
• Distribution artistique : Groucho Marx : Otis B. Driftwood, Chico Marx : Fiorello, Harpo Marx : Tomasso, Kitty Carlisle : Rosa Castaldi, Allan Jones : Ricardo Baroni, Walter Woolf King : Rodolfo Lassparri, Sig Ruman : Herbert Gottlieb, Margaret Dumont : Mme Claypool
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Dernière mise à jour : 1 juillet 2025
Note de soutien de l’équipe des Rencontres cinéma et société
« À sa manière Une Nuit à l’opéra est une critique de la toute-puissance de l’establishment incarné par le directeur de l’opéra de New York, Herbert Gottlieb et par la riche Madame Claypool, dont Groucho Marx disait qu’elle faisait partie de leur fratrie car on retrouve son personnage dans bon nombre de leurs films. Elle incarne l’exact opposé du rapport au monde des Marx Brothers.
Herbert Gottlieb a embauché pour tenir le rôle principal du Trouvère de Verdi Rodolfo Lasparri, ignorant l’existence d’un jeune ténor beaucoup plus talentueux mais parfaitement méconnu : Ricardo Baroni. Ce dernier est l’ami frères Marx qui vont alors s’employer à faire échouer ce projet.
Chico, Harpo et Ricardo commencent par s’embarquer clandestinement dans le bateau qui va les mener en Amérique, s’ensuivent un certain nombre de scènes parfaitement loufoques, mais c’est à l’opéra, le soir de la première, que leur art de la pagaille et du capharnaüm va exceller et révélera le talent de leur ami chanteur Ricardo.
Ce film déjanté est jubilatoire car il casse les codes de la bonne société, à commencer par ceux de l’opéra… Il se moque des conventions, déjoue l’ordre des puissants et fait entendre la voix des oublié·es, en utilisant les codes les plus loufoques de la comédie.
André Breton voyait dans l’humour des Marx Brothers un « Hymne à l’anarchie et à la révolte intégrale… / une désintégration du réel par la poésie… / une dialectique du malentendu insolent ».»
Le film dans la Base cinéma & société
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Rencontres cinéma et société (Tulle)