Rencontres cinéma et société

Tulle – mai

http://www.autourdu1ermai.fr/article85.html

 Autour du 1er mai  Chez Peuple & Culture  36 avenue Alsace Lorraine  19 000 Tulle  @ : infos@autourdu1ermai.fr

Tous les ans, Autour du 1er mai organise les Rencontres cinéma et société, échos de la base de films sur la société en mouvement, avec un thème qui questionne le monde. Une partie se tient à Tulle, puis, lors d’une seconde partie, nous promenons écran et vidéo-projecteur pour aller proposer des séances dans des lieux inattendus, au cœur des villages corréziens : sous une yourte, dans une grange, une librairie, chez l’habitant…

Films dans la base

  • Tinnitus

    Gregório Graziosi, 2022

    Marina est une ancienne plongeuse professionnelle qui souffre de bourdonnements dans les oreilles affectant son équilibre physique et mental. Éloignée des bassins depuis un terrible accident, elle décide de reprendre la compétition dans l’espoir de remporter une médaille olympique.

  • On dit cap’ de danser sur scène

    Antoine Allanic, Richard Léonard, 2022

    Près de 70 danseurs débutants montent sur la scène du Festival aux Champs de Chanteix, en Corrèze. Ces danseurs sont tous en situation de handicap. Le film les suit depuis les premiers ateliers avec Marie et Issa, animateurs de la Compagnie Hervé Koubi, fin novembre, jusqu’au spectacle final, en juillet.

  • Lutte est une fin (La)

    Arthur Thomas-Pavlowsky, 2022

    Au sein de la Bourse du travail transformée en arène de boxe, les sportifs du collectif Boxe Massilia sont sur le point d’entrer sur le ring face à une foule en liesse. Et si, à travers ce spectacle antique du combat au corps à corps, une autre lutte se jouait - plus décisive et fondamentale  ?

  • Service volé

    Jérôme Foulon, 2021

    Après 30 ans de silence, la tenniswoman Isabelle Demongeot révèle les viols qu’elle a subis durant sa jeunesse et s’investit dans la recherche d’autres victimes. S’engage alors une course contre la montre judiciaire afin de pouvoir faire triompher la vérité.

  • Sommet des dieux (Le)

    Patrick Imbert, 2021

    Le 8 juin 1924, George Mallory et Sandy Irvine étaient-ils les premiers hommes à atteindre le sommet de l’Everest  ? 70 ans plus tard, un jeune reporter japonais en mal de scoop, pensant reconnaître leur appareil photo, va peu à peu être lui aussi attiré vers le sommet des dieux.

  • En terrain libre

    Corinne Sullivan, Delphine Moreau, Marie Famulicki, 2021

    Elles ont entre 15 et 20 ans, elles font partie de l’équipe de l’équipe de foot du Red Star de Saint-Ouen. Du terrain à leurs quartiers, elles jouent, chantent et se racontent avec toute la liberté frondeuse qu’elles ont su conquérir.

  • Je m’appelle Bagdad

    Caru Alves de Souza, 2021

    Bagdad, 17 ans, vit dans un quartier populaire de São Paulo avec ses sœurs et sa mère. Fan de glisse, l’adolescente hante les skateparks et, avec son look androgyne, s’impose comme la seule fille au milieu des garçons. Jusqu’au jour où elle croise d’autres skateuses et découvre la sororité.

  • Train de leurs rêves (Le)

    Benoît Sauvage, Perrine Bonnet, Vincent Piffeteau, 2021

    Artisan, ancien conducteur de train, fonctionnaire ou ingénieur du son, ces citoyens militants habitent dans le Lot et ont créé leur propre société ferroviaire, Railcoop, une coopérative. Ils veulent rouvrir la ligne Bordeaux-Lyon, abandonnée par la SNCF en 2014.

  • Limoges-Ussel, une ligne à défendre

    , 2021

    La seule ligne de train qui traverse le plateau de Millevaches fermera-t-elle à cause d’un gros orage  ? Ce scénario ferait sourire s’il n’était vraisemblable : le système de signalisation pourrait lâcher à tout moment et quoi qu’il arrive, son obsolescence est programmée pour 2023. Mais la technique dissimule bien mal la politique. La desserte ferroviaire va-t-elle être supprimée parce que l’État, la SNCF voire la Région tournent consciencieusement autour du pot  ?

  • Petites danseuses

    Anne-Claire Dolivet, 2020

    À quoi ressemble la vie de petites filles qui rêvent de devenir des danseuses étoiles  ? Elles ont entre 6 et 10 ans. À la maison, à l’école ou dans la rue, elles vivent la danse avec passion. Mais comment grandir dans un monde de travail intensif, d’exigence et de compétitions quand on est si petites  ?

  • Joueuses (Les) #paslàpourdanser

    Stéphanie Gillard, 2020

    Au-delà de l’hommage aux footballeuses de l’Olympique lyonnais, ce documentaire constitue une charge contre les inégalités de genre dans le sport.

  • Femmes d’Argentine (Des)

    Juan Solanas, 2020

    En Argentine, où l’IVG est interdite, une femme meurt chaque semaine des suites d’un avortement clandestin. Pendant huit semaines, le projet de loi a été âprement discuté au Sénat, mais aussi dans la rue, où des dizaines de milliers de militants ont manifesté pour défendre ce droit fondamental. Les féministes argentines et leur extraordinaire mobilisation ont fait naître l’espoir d’une loi qui légalise l’avortement.

  • Dernier round

    Anatole Bournique, Maëva Chaulvet, Thaïs Mercier, Nicolas Jaffré, Katia Hochstetter, 2019

    Dans une banlieue parisienne, un jeune boxeur prometteur doit trouver un moyen de financer l’avenir de sa petite sœur, prodige du piano.

  • Beau joueur

    Delphine Gleize, 2019

    En 2016, le club de l’Aviron Bayonnais, qui vient d’intégrer l’élite du rugby français, ouvre ses portes à Delphine Gleize. Alors que le début de saison est laborieux pour l’équipe, la jeune réalisatrice décide de poser sa caméra dos au terrain, dans l’intimité des coulisses, là où on prépare les matches à venir, là où on les rumine une fois terminés.

  • Made in Bangladesh

    Rubaiyat Hossain, 2019

    Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.

  • Filles de mai - voix de femmes, de 1968 au féminisme

    Jorge Amat, 2019

    Depuis 50 ans, l’histoire de Mai 68 est racontée par des hommes, presque exclusivement : pouvoir politique, leaders étudiants, responsables syndicaux, ou encore commentateurs… Comme si les femmes n’avaient pas leur place dans cette histoire, n’y avaient été que des figurantes. Pourtant, et ce n’est pas un des moindres aspects de ces années, elles ont permis l’émergence d’un discours féministe moderne et structuré. Ce documentaire donne à entendre cette autre parole, étonnamment confisquée depuis, cet autre récit au féminin, comme un écho qui résonne aujourd’hui à l’heure où la place des femmes, leurs prises de parole, secoue toutes les structures de la société.

  • Canción sin nombre

    Melina León, 2019

    Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Déterminée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête.

  • Dieu existe, son nom est Petrunya

    Teona Strugar Mitevska, 2019

    A Stip, petite ville de Macédoine, tous les ans au mois de janvier, le prêtre de la paroisse lance une croix de bois dans la rivière et des centaines d’hommes plongent pour l’attraper. Bonheur et prospérité sont assurés à celui qui y parvient. Ce jour-là, Petrunya se jette à l’eau sur un coup de tête et s’empare de la croix avant tout le monde. Ses concurrents sont furieux qu’une femme ait osé participer à ce rituel. La guerre est déclarée mais Petrunya tient bon : elle a gagné sa croix, elle ne la rendra pas.

  • Charbons ardents (Les)

    Hélène Milano, 2019

    Pour ces jeunes garçons qu’est-ce que «  devenir un homme  »  ? Virilité obligée, affichée, comportements normés, amour codifié, ils questionnent les injonctions implicites et le poids culturel dont ils sont le cœur de cible. Leurs pères se débattaient eux aussi avec les questions intimes, amoureuses, sexuelles mais le travail aidait à se rassurer, à trouver une identité, une place, une appartenance. Ou pour certains, déjà plus. Dans l’atelier de fonderie, de mécanique ou de plomberie, aux portes d’un monde ouvrier incertain, nous partageons leur craintes, leurs espoirs, leur puissance de vie et leur humour. Du social à l’intime, nous sommes immergés dans la construction du masculin, dans «  la fabrique du garçon  ».

  • Mathilde

    Grégoire Orio, 2019

    Un moment passé avec Mathilde, jeune bergère du Lot en voie d’installation. Elle nous parle de son rapport aux animaux, aux êtres vivants, à la vie.

  • Everest Green

    Jean-Michel Jorda, 2018

    Sous ses dehors envoûtants, Katmandu compte parmi les villes les plus polluées du monde et la situation environnementale au Népal est très préoccupante. «  Everest Green  » est un film sur l’expédition éponyme débutée le 5 avril 2017 pour nettoyer les pentes de l’Everest et promouvoir un alpinisme responsable.

  • Just Kids

    Mathias Pardo, 2018

    Dian Malal, Issouf et Steve sont arrivés seuls en France. Âgés de 16 ans et livrés à eux-mêmes, ils se battent pour la reconnaissance de leur statut de mineur isolé par les autorités françaises. Une équipe de foot au destin hors du commun va les réunir et changer leur vie.

  • Grand bain (Le)

    Gilles Lellouche, 2018

    Sept hommes «  cabossés  » par la vie vont y reprendre goût en s’investissant dans une équipe de natation synchronisée. En prévision des championnats du monde organisés en Norvège, ils sont pris en charge par deux coachs ex-championnes, Delphine, alcoolique, et Amanda, sportive paraplégique.

  • Grand-messe (La)

    Méryl Fortunat-Rossi, Valéry Rosier, 2018

    Le Tour de France. Des fidèles en haute montagne, une étape qui approche, des virages de camping-cars… la grand-messe va commencer  !

  • Rafiki

    Wanuri Kahiu, 2018

    À Nairobi, Kena et Ziki mènent deux vies de jeunes lycéennes bien différentes, mais cherchent chacune à leur façon à poursuivre leurs rêves. Leurs chemins se croisent en pleine campagne électorale au cours de laquelle s’affrontent leurs pères respectifs. Attirées l’une vers l’autre dans une société kenyane conservatrice, les deux jeunes femmes vont être contraintes de choisir entre amour et sécurité…

  • Petites vacances (Les)

    Louise Groult, 2018

    Merville-Franceville, Normandie. Charlotte, 16 ans, en vacances avec sa cousine, rencontre un jeune homme. Il est plus vieux, il n’est pas vraiment libre… mais c’est l’été. Et Charlotte aimerait bien vivre une histoire.

  • Gloria’s call

    Cheri Gaulke, 2018

    Des cafés parisiens aux montagnes de Laponie, une femme est bouleversée par ses amitiés féminines avec des artistes surréalistes.

  • Empire de la perfection (L’)

    Julien Faraut, 2018

    Un film de montage qui rend hommage au geste du réalisateur Gil de Kermadec, passionné de tennis et de cinéma, à John McEnroe et à la place du cinéma dans tout ça.

  • Delphine et Carole, insoumuses

    Callisto Mc Nulty, 2018

    La célèbre comédienne franco-suisse Delphine Seyrig avait plus d’une facette. Avec Carole Roussopoulos, sa compatriote et inséparable amie, l’actrice a traversé les années 1970 caméra au poing, célébrant le féminisme, l’insolence et l’humour. Callisto McNulty, la petite fille de Carole Roussopoulos, rend un vibrant hommage à deux insoumises libres, joyeuses et radicales, qui n’ont cessé de défendre leur liberté en tant que femmes et artistes.

  • Jean-Jacques de Felice, la passion de la justice

    Mehdi Lallaoui, 2018

    Durant plus d’un demi siècle, Jean-Jacques de Felice a défendu auprès des tribunaux classiques ou d’exceptions (tribunaux militaires) les révoltés, les insoumis, les objecteurs de consciences, les réfugiés, les sans papiers et les sans grades de notre vaste monde… Medhi Lalloui dresse le portrait et l’itinéraire de ce combattant des droits humains et des peuples, ce passionné de justice.

  • Procès contre Mandela et les autres (Le)

    Nicolas Champeaux, Gilles Porte, 2018

    L’histoire de la lutte contre l’apartheid ne retient qu’un seul homme : Nelson Mandela. Il aurait eu cent ans en 2018. Au cours d’un procès historique en 1963 et 1964, huit de ses camarades de lutte risquaient aussi la peine de mort mais ont décidé, ensemble, de transformer le tribunal en tribune contre l’apartheid.

  • Conquérantes (Les)

    Petra Volpe, 2017

    Woodstock, Flower Power, Révolution Sexuelle : trois ans se sont écoulés depuis mai 68 mais la vague de libération ne semble pas avoir atteint le petit village suisse d’Appenzell. En mère au foyer exemplaire, Nora ne conçoit d’ailleurs pas sa vie autrement. Pourtant, à l’approche d’un référendum sur le droit de vote des femmes, un doute l’assaille : et si elles s’affirmaient davantage face aux hommes  ? À mesure que Nora propage ses drôles d’idées, un désir de changement s’empare du village, jusque chez les plus récalcitrantes…

  • Dans ma rue

    Étienne Husson, 2017

    Toutes les nuits, un homme voit des prostituées en bas de sa rue. Ce ne sont pas des prostituées de luxe, tout simplement des prostituées de la rue… Du haut de son immeuble, il s’interroge sur leur condition professionnelle, mais aussi, et surtout, sur la fracture qui les sépare et qui fait qu’elles sont en train de travailler, tandis que lui est en train de les observer, tranquillement installé…

  • Après l’ombre

    Stéphane Mercurio, 2017

    En suivant les répétitions du spectacle de Didier Ruiz, monté avec d’anciens détenus de longue peine, ce documentaire raconte la prison, la façon dont elle grave dans les chairs des marques indélébiles et invisibles.

  • Chanson politique de Colette Magny (La)

    Yves-Marie Mahé, 2017

    Colette Magny a, très tôt, refusé la carrière dans le show-business que sa voix lui offrait. Elle choisit l’engagement politique et la recherche musicale. Blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine…

  • Mémoires d’un condamné - L’Affaire Jules Durand

    Sylvestre Meinzer, 2017

    Jules Durand, docker-charbonnier et syndicaliste, fut condamné à mort en novembre 1910 pour un crime qu’il n’a pas commis. «  Le Dreyfus des ouvriers  » est innocenté en 1918 par la Cour de cassation mais il finit ses jours à l’asile psychiatrique. De cette affaire, il n’est resté aucune trace. Dans le Havre d’aujourd’hui, Sylvestre Meinzer rencontre les hommes et les femmes qu’il aurait pu côtoyer : syndicalistes, dockers, juge, avocats, psychiatre, voisins, famille… Chacun se souvient de cette histoire et interroge sa propre mémoire, les luttes ouvrières et la justice de classe dont Jules Durand est le symbole.

  • Couleur de la victoire (La)

    Stephen Hopkins, 2016

    À l’été de 1936, Hitler dirige un pays où la pureté de la race est prônée par les fascistes. C’est aussi le moment où Berlin se transforme en ville hôtesse des Jeux olympiques. Jesse Owens, athlète et sprinteur afro-américain, marquera l’histoire de ces Jeux en remportant quatre médailles d’or pour les États-Unis, un pays également aux prises avec la ségrégation raciale.

  • Mercenaire

    Sacha Wolff, 2016

    Soane, jeune Wallisien, brave l’autorité de son père pour partir jouer au rugby en métropole. Livré à lui-même à l’autre bout du monde, son odyssée le conduit à devenir un homme dans un univers qui n’offre pas de réussite sans compromission.

  • Femmes rurales en mouvement

    Héloïse Prévost, Mouvement de la Femme Travailleuse Rurale du Nordeste, 2016

    Un documentaire participatif co-construit et co-réalisé avec les militantes du MMTR-NE, le Mouvement de la Femme Travailleuse Rurale du Nord-est, au Brésil. Ce projet collectif - basé sur quatre portraits de militantes, différentes interviews et des moments de travail et mobilisation collective comme la Marche des Margaridas - aborde le quotidien de ces femmes en lutte contre le patriarcat, l’homophobie, l’agriculture intensive et polluante. Féminisme et agroécologie sont conjugués dans leur quotidien comme sur la scène politique. Ce projet de film fait partie du dispositif d’enquête de la thèse en sociologie d’Héloïse Prévost, Laboratoire LISST-Dynamiques Rurales, Université Toulouse Jean Jaurès.

  • Ni juge ni soumise

    Jean Libon, Yves Hinant, 2016

    ‘Ni Juge ni soumise’ est le premier long-métrage StripTease, émission culte de la télévision belge. Pendant 3 ans les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d’enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n’est pas du cinéma, c’est pire.

  • De l’amour au Rwanda

    Jacqueline Kalimunda, 2016

    En empruntant aux codes du site de rencontre, De l’amour au Rwanda, est une web série romantique qui parle de célibataires, de couples et de familles en quête d’amour au Rwanda aujourd’hui.

  • The Fits

    Anna Rose Holmer, 2015

    Toni, 11 ans, s’entraîne dans la salle de boxe de son grand frère. Elle y découvre une variante très physique du hip hop, le drill. Attirée par son énergie, Toni abandonne peu à peu la boxe pour la danse…

  • What happened, Miss Simone ?

    Liz Garbus, 2015

    L’histoire de la chanteuse de légende Nina Simone, mêlant des enregistrements jamais diffusés à de rares images d’archives, le tout bercé par ses plus grands succès.

  • Douce révolte (Une)

    Manuel Poutte, 2015

    Ce documentaire décrit, comprend et questionne les démarches qui se développent sous différentes formes et qui visent à une transformation de la société dans ses fondamentaux : l’économie, le politique, la finance et l’action citoyenne. Des démarches qui n’en restent pas à l’indignation mais qui passent à l’action…

  • Fusillés pour l’exemple

    Aude Chopplet, Raphaël Cartier, François-Xavier Drouet, 2014

    Pendant la guerre, une dizaine de soldats originaires du Limousin ont été exécutés par l’armée française. À Saint-Martin-Château, Royère-de-Vassivière et Seilhac, des habitants cherchent à retracer l’histoire de ces hommes et militent pour leur réhabilitation collective.

  • Snowpiercer

    Bong Joon Ho, 2013

    2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter.

  • Chante ton bac d’abord

    David André, 2013

    Documentaire social, film musical, Chante ton bac d’abord raconte l’histoire tumultueuse et poétique d’une «  bande  » de copains de dix-sept ans. Imaginées par les adolescents, mises en musique, en paroles et en images par l’équipe du film, les chansons font basculer le propos réaliste du film dans la magie, dans l’humour et dans le rêve…

  • En sortant de l’école

    Lila Peuscet, Clément de Ruyter, Mélia Gilson, Armelle Renac, Chenghua Yang, Marie Larrivé, Camille Authouart, Marine Blin, Caroline Lefèvre, Anne Huynh, Burcu Sankur, Geoffrey Godet, Marion Lacourt, Marion Auvin, Morgane le Péchon, 2013

    Une collection de 13 courts métrages d’animation de 3 minutes, qui se propose d’associer poétiquement, dans la liberté artistique la plus exigeante, 13 poèmes de Prévert à l’univers graphique de jeunes réalisateurs tout juste sortis des écoles d’animation françaises.

  • 14-18. Refuser la guerre

    Georgette Cuvelier, 2013

    Calomniées et réprimées, la désobéissance militaire et la mutinerie pendant la Première Guerre mondiale s’apparentent à un mythe silencieux. Pourtant, de toute l’Europe, se sont élevées les voix de Français, Allemands, Anglais, Russes qui ont dit non. Ce film, intégralement composé d’archives, relie et décrypte les mots et les actes de ceux qui refusèrent la Grande Guerre.

  • My sweet Pepper Land

    Hiner Saleem, 2013

    Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise…

  • Cicatrice (La). Une famille dans la Grande Guerre

    Laurent Veray, 2013

    Ce documentaire se propose de retracer l’existence d’une famille française durant la guerre de 1914-18, en se fondant sur la correspondance authentique et exceptionnelle que ses membres, dispersés aux quatre coins de la France, entretiennent tout au long du conflit.

  • On a grèvé

    Denis Gheerbrant, 2013

    Documentaire sur la grève des femmes de chambre d’un hôtel Sofitel, qui correspond, pour beaucoup d’entre elles, à leur première grève. La rencontre entre leur force de vie et une stratégie syndicale pertinente va leur permettre de gagner, pour la première fois, un vrai statut de travailleuses.

  • Foot for love

    Veronica Noseda, Élise Lobry, 2012

    24 juin 2012 : sous une pluie battante, un match de foot pas comme les autres se tient au Parc des Princes. Il oppose deux équipes féminines : le Thokozani Football Club, issu d’un tonwship de Durban, et l’équipe parisienne des Dégommeuses. Sur le terrain, les joueuses sud‑africaines montrent la même détermination dont font preuve dans leur vie quotidienne face aux violences et discriminations qu’elle subissent en tant que femmes noires ne se conformant pas aux normes de genre.

  • Tinghir-Jérusalem, les échos de Mellah

    Kamal Hachkar, 2012

    De retour au Maroc le réalisateur cherche à comprendre ce que sont devenus les juifs, berbères comme lui, qui habitaient son village natal… Tinghir. Pour mieux approcher ce phénomène du départ, le réalisateur est allé à la rencontre de ces juifs marocains qui ont décidé de vivre en Israël.

  • Mbëkk mi, le souffle de l’océan

    Sophie Bachelier, 2012

    Mbëkk mi… Deux mots wolof qui évoquent l’émigration clandestine. L’expression claque telles ces pirogues qui se cognent aux vagues de l’océan et se fracassent souvent au bout de leur errance. Mais Mbëkk mi, c’est avant tout le refus de se résigner aux coups meurtriers du destin. Si ces jeunes Sénégalais dans la force de l’âge affrontent mille périls, c’est dans l’espoir d’une vie meilleure. Que se passe-t-il de l’autre côté du désastre  ?

  • Ceuta, douce prison

    Jonathan Millet, Loïc H Rechi, 2012

    Camer­ounais, Soma­lien et Indien, ils ont tout quitté pour ten­ter leur chance en Europe mais se retrou­vent enfer­més dans une prison à ciel ouvert, l’enclave espag­nole de Ceuta, au Nord du Maroc.

  • Terraferma

    Emanuele Crialese, 2012

    Sur une petite île au large de la Sicile, les touristes affluent l’été. Le jour où arrive également une embarcation de migrants clandestins, sauvés par les protagonistes de ce conte, la question se pose : faut-il les dénoncer aux autorités pour la quiétude des touristes ou respecter les valeurs morales de solidarité héritées du travail de la mer  ?

  • Tête haute (La)

    Emmanuelle Bercot, 2011

    Le parcours éducatif de Malony, de six à dix-huit ans, qu’une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver.

  • Toutes nos envies

    Philippe Lioret, 2011

    Claire, jeune juge au tribunal de Lyon, rencontre Stéphane, juge chevronné et désenchanté, qu’elle entraîne dans son combat contre le surendettement. Quelque chose naît entre eux, où se mêlent la révolte et les sentiments, et surtout l’urgence de les vivre.

  • Fire Waltz

    Marc Ménager, Mino Malan, 2011

    Hiver 1917, au fin fond d’une tranchée, se mêlent bruits terrifiants de la guerre et musique improvisée sur des instruments de fortune. Dans ce monde où la folie guette, la « haute hiérarchie » continue à faire parvenir ses ordres comme une mécanique sans conscience.

  • Octobre noir

    Aurel, Florence Corre, 2011

    17 octobre 1961 à Paris. Cinq jeunes algériens et trois jeunes français se rassemblent afin de prendre part à la manifestation pacifique, organisée par le Front de Libération Nationale algérien pour contrer le couvre-feu instauré le 5 octobre par le Préfet de police Maurice Papon. La police parisienne a carte blanche… Aurel nous propose un univers de polar aux teintes tendant vers le noir et blanc légèrement teinté pour nous raconter l’histoire de Malek, Saïd, Karim et les autres…

  • Manifeste des 121. Les intellectuels dans la guerre d’Algérie (Le)

    Mehdi Lallaoui, 2011

    Dans ce quatrième volet de la trilogie « En finir avec la guerre », Mehdi Lallaoui rend hommage aux 121 intellectuels qui, en plein cœur du retentissant procès Jeanson, réseau de porteurs de valises, à l’automne 1960, signent un manifeste pour soutenir l’insoumission dans la guerre d’Algérie. Ce manifeste se concluait ainsi : « La cause du peuple algérien, qui contribue de façon décisive à ruiner le système colonial, est la cause de tous les hommes libres ».

  • Octobre à Paris

    Jacques Panijel, 2011

    Documentaire retraçant la préparation, l’organisation et les conséquences de la manifestation parisienne du 17 octobre 1961.

  • Ici on noie les algériens. 17 octobre 1961

    Yasmina Adi, 2011

    A l’appel du Front de Libération Nationale (F.L.N.), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. 50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue.

  • Comment recadrer un hors-la-loi en tirant sur un fil

    Lamine Ammar-Khodja, 2010

    Un Algérien dyslexique rencontre un manouche sur un banc bleu, une Algérienne dans un champ vert, un Allemand ou un Turc au milieu de ruines. Au lieu d’un film sur l’identité, il comprend « lis ton idée ». Non loin, traîne le débat sur l’identité nationale.

  • Évian 38, la conférence de la peur

    Michel Vuillermet, 2010

    Année 1938, les persécutions exercées par le régime nazi sur des centaines de milliers de citoyens allemands puis autrichiens, en majorité juifs, s’aggravent. Pour faire face à cette situation, Franklin D. Roosevelt convoque les démocraties à se réunir au sein d’un Comité Intergouvernemental pour les Réfugiés. Après 10 jours de négociations, de tractations où les préférences nationales, l’égoïsme des nations et l’impuissance des démocraties se montrent au grand jour, les réfugiés juifs allemands et autrichiens sont renvoyés à leur désespoir.

  • Entre deux vies

    Alberto, Shkendije, Abedin, Hordé, Imran, Sarah, Tresia, Petros, Souleymane, Mireille, Samuel. Atelier Passeurs d’images Limousin, 2010

    Film issu d’un atelier coordonné par Passeurs d’images (dispositif d’éducation à l’image) qui nous propose différentes visions de l’exil racontées par des demandeurs d’asile récemment arrivés à Limoges, après un long et douloureux voyage…

  • Avant de franchir la ligne d’horizon

    Habiba Djahnine, 2010

    “Regard sur 20 ans de mobilisation/répression politique en Algérie à travers la parole de femmes et d’hommes militants, mais aussi un regard personnel sur le pays”.

  • Looking for Eric

    Ken Loach, 2009

    Eric Bishop, père de famille débordé et postier à Manchester, est persuadé que son joueur de foot préféré Eric Cantona peut l’aider à reprendre sa vie en mains.

  • District 9

    Neill Blomkamp, 2009

    Des extraterrestres réfugiés sur la Terre depuis 20 ans deviennent un problème international explosif. Parqués dans le District 9, leur destin est entre les mains d’une multinationale, le MNU, qui s’intéresse à leur extraordinaire armement qui ne fonctionne qu’avec de l’ADN extraterrestre

  • Jaffa, la mécanique de l’orange

    Eyal Sivan, 2009

    Parmi tous les symboles partisans et opposés, entretenus, véhiculés et admis, un seul est commun à la Palestine comme à Israël : l’orange. Raconter l’histoire de ce symbole, c’est raconter cette terre.

  • Sarkolonisation

    Mattlouf, 2009

    Montage parallèle du discours de Sarkozy à Dakar et de « Afrique 50 » de René Vautier

  • Sur la langue de ma mère !

    Nadia Mokaddem, 2008

    Fathia et Khadija vivent à Largentière. Elles sont jeunes et déjà veuves. Comment les rencontrer ?

  • Michelet, Bondy

    Canal Marches, 2008

    Chronique de la lutte des résidents d’une clinique désaffectée de Bondy (93). Pour le droit au logement, et aux papiers.

  • Libé je t’aime moi non plus

    Patrick Benquet, 2008

    Libé : je t’aime, moi non plus propose un autre regard sur Mai 68 et sur les années qui ont suivi à travers l’histoire du quotidien qui se voulait sans publicité ni actionnaires financiers.

  • Discorama signé Glaser

    Esther Hoffenberg, 2007

    Un portrait de la productrice/présentatrice pionnière des émissions de télévision consacrées à la chanson de variétés.

  • De l’autre côté

    Fatih Akin, 2007

    Un chassé-croisé de destins et de générations entre Hambourg et Istanbul.

  • Algérie, histoires à ne pas dire

    Jean-Pierre Lledo, 2007

    Le cinéaste Jean-Pierre Lledo explique les liens entre le déroulement de la guerre d’indépendance algérienne et les problèmes que rencontre l’Algérie aujourd’hui.

  • Azur et Asmar

    Michel Ocelot, 2006

    Un conte d’animation qui nous emmène à la rencontre de deux jeunes hommes, bercés, lorsqu’ils étaient enfants, par la même femme : nourrice de l’un,maman de l’autre. Après une séparation brutale, ils sont devenus des étrangers l’un pour l’autre. pourtant, ils nourrissent ensemble le même rêve : retrouver la fée des Djinns, héroïne des histoires qu’on leur racontait, enfants…

  • Ravaudeuses (Les)

    Joëlle Stéchel, 2006

    Documentaire sur les femmes relais de la banlieue nord de Paris : les ravaudeuses. Par leur propre expérience, elles ont identifié les nombreux besoins des populations migrantes quand elles arrivent en France : apprendre le français, soutenir le travail scolaire des enfants, résoudre les conflits familiaux, comprendre le fonctionnement des différentes administrations, obtenir un logement ou un droit de séjour… Une vraie solidarité intercommunautaire se crée ainsi autour de ces mamans médiatrices, promotrices et initiatrices. Des femmes qui exercent un nouveau métier, et qui sont devenues en dix ans des interlocutrices indispensables aux traditionnels acteurs sociaux. Une vraie reconnaissance.

  • Bled number one

    Rabah Ameur-Zaïmeche, 2006

    A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine , l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.

  • Stella

    Vanina Vignal, 2006

    Stella, son mari, et sa sœur, Roumains, vivent dans un bidonville de la Plaine Saint-Denis, sous l’autoroute. Stella mendie dans le métro. Celle qui appartient aux « sans-papiers » et « invisibles » de nos villes a été ouvrière sous Ceaucescu. Elle s’est dévouée pour sauver l’homme qu’elle aime. Elle se bat sans bruit.

  • Bamako

    Abderrahmane Sissako, 2006

    Melé est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple se déchire… Dans la cour de la maison qu’ils partagent avec d’autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu’ils jugent responsables du drame qui secoue l’Afrique.

  • Saint-Jacques… La Mecque

    Coline Serreau, 2005

    Avant de mourir, la mère de Clara, Pierre et Claude a pris soin d’inscrire dans son testament une condition sine qua non concernant l’héritage qu’elle leur lègue : tous trois, qui se détestent autant qu’ils détestent marcher, se trouvent ainsi dans l’obligation de faire ensemble le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

  • Joyeux Noël

    Christian Carion, 2005

    Ce film a pour sujet la Trêve de Noël de 1914 lors de la Première Guerre mondiale.

  • Vie de femme pendant la Grande guerre (Une)

    Cédric Condom, 2005

    Tout semble avoir été dit sur la Grande Guerre. Pourtant, a-t-on déjà observé la guerre de 14-18 sous le prisme du regard féminin ? 90 ans après l’Armistice, il est temps de s’intéresser, enfin, au rôle des femmes dans le premier conflit mondial.

  • Pays où l’on ne revient jamais (Le)

    José Vieira, 2005

    Documentaire sur le retour au pays de père du réalisateur, qui a migré en France, puis qui est revenu au Portugal, après 16 ans passés en France. Il est devenu un étranger dans son pays.

  • Premier Noël dans les tranchées

    Michael Gaumnitz, 2005

    A travers leurs lettres et journaux intimes, la première guerre mondiale du point de vue des simples soldats.

  • Champ des Paysannes (Le)

    Suzanne Chupin, 2005

    Le champ des paysannes explore la difficulté d’être une femme dans le monde agricole. Car, même si Marie, Claudine et Véronique ont le statut d’agricultrice, il leur reste du chemin à parcourir pour imposer leurs projets sur la ferme et être reconnues par un milieu traditionnellement masculin.

  • Racisme à peine voilé (Un)

    Jérôme Host, 2004

    Octobre 2003, Alma et Lila Lévy sont exclues du Lycée Henri Wallon d’Aubervilliers pour le seul motif qu’elles portent un foulard. S’en est suivi un débat politique et médiatique assourdissant, justifiant dans la plupart des cas l’exclusion des jeunes filles qui portent le foulard à l’école. Février 2004, une loi finit par être votée par l’assemblée nationale, à la demande de Chirac… Ce documentaire revient sur cette polémique

  • Au sud des nuages

    Jean-François Amiguet, 2003

    Adrien, taiseux de 70 ans, vit seul en haut de son alpage. Avec quelques-uns de ses amis, il décide de partir pour un long voyage vers la Chine. Au fil des péripéties et des rencontres, le voyage va prendre une tournure inattendue.

  • Retour sur l’Ile Seguin

    Mehdi Lallaoui, 2003

    En 1992, l’usine Renault sur l’Ile Seguin fermait définitivement ses portes.Longtemps «  citadelle ouvrière  » bastion du syndicalisme,aujourd’hui champ de ruine visité par des anciens, nous découvrons toutes les facettes de ce lieu devenu symbole.

  • Autre guerre d’Algérie (Une)

    Djamel Zaoui, 2003

    Le réalisateur fils d’un militant messalien qui a dû fuir sa terre natale pour sombrer dans un mutisme amer, mène une enquête minutieuse auprès d’historiens et d’hommes politiques de tous bords afin de comprendre sa propre histoire et celle de la guerre dont on ne parle pas : « l’autre » guerre d’Algérie.

  • De l’autre côté

    Chantal Akerman, 2002

    Dans ce film, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres sont pour la plupart des Mexicains. Ils sont passés pendant des années par San Diego mais le service d’immigration américain a réussi à arrêter le flux des illégaux et à le déporter dans l’Arizona.

  • Bruit, l’odeur et quelques étoiles (Le)

    Eric Pittard, 2002

    Le bruit, l’odeur et quelques étoiles… est un opéra chanté par Zebda, une histoire actuelle, une tragédie avec «  la patate  ». Un film de cinéma pour dire et chanter comment on peut être français, vigilants, différents et bien ensemble.

  • The Navigators

    Ken Loach, 2001

    Paul, Mick, Len et Gerry travaillent au dépôt de chemins de fer de Sheffield, dans le Yorkshire. Ils s’occupent de l’entretien et de la signalisation des voies. Gerry, délégué syndical, s’active à améliorer le quotidien des employés mais la direction n’est pas particulièrement coopérante. C’est en arrivant un matin au dépôt que tous apprennent la privatisation des chemins de fer.

  • Capitaines d’avril

    Maria de Medeiros, 2000

    Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 Avril 1974, la radio diffuse une chanson interdite : «  Grândola  ». Il pourrait s’agir de l’insoumission d’un journaliste rebelle  ; c’est en fait le signal programmé d’un coup d’état militaire qui changera la face de ce petit pays et le destin d’immenses territoires en Afrique. Au son de la voix du poète José Afonso, les troupes insurgées prennent les casernes. À trois heures du matin elles marcheront sur Lisbonne. Peu après le triste putsch militaire au Chili, la Révolution Portugaise se distingue par le caractère aventureux, mais aussi pacifique et lyrique de son déroulement.

  • Guerre et bâillon

    Classe de 1ère service du lycée Marcel Pagnol de Limoges, 2000

    Comment un acte symbolique et spontané de soutien à une protestation pacifiste de rappelés le 7 mai 1956 à la Villedieu, déclencha les foudres de l’armée et de la justice

  • Nadia et les hippopotames

    Dominique Cabrera, 2000

    Novembre 1995. La France est paralysée par la grève des transports. Serge, Claire, Jean-Paul et plusieurs autres employés de la SNCF se mobilisent contre le plan Juppé.

  • 3 frères pour une vie

    Gilles Perret, 1999

    En 1972, les trois frères Bertrand prennent tous les risques en construisant une ferme ultra-moderne dans un petit village Haut Savoyard. Presque 30 ans plus tard, l’exploitation est un véritable succès économique, mais le bilan humain est beaucoup plus sévère. En effet, les trois frères sont restés célibataires et cette période peut se résumer en un seul mot : TRAVAIL.

  • Gadjo dilo

    Tony Gatlif, 1998

    À la mort de son père, Stéphane part en Roumanie à la recherche d’une chanteuse inconnue dont il ne connait que le nom gravé sur une cassette : Nora Luca. Cassette que son père ne cessait d’écouter les derniers jours de sa vie. Sa quête va le mener dans un village tzigane où il va se lier d’amitié avec Isodore, se faire accepter et découvrir une culture, une nouvelle famille et l’amour.

  • Mai 68 à l’ORTF

    Fernando Malverde, 1998

    Série de rushes du reportage «  Un pavé dans l’écran  » diffusé le 24 mai 1998 sur France 3-Île de France.

  • Silence des champs de betteraves (Le)

    Ali Essafi, 1998

    Suite à un acte collectif d’agression raciste contre un jeune beur, une commune rurale d’Île-de-France s’est retrouvée face à elle-même et aux raisons de son acte. Au-delà de la rancœur et du fait divers, le film propose d’accompagner les interrogations de ses habitants et de débusquer les notes d’espérance.

  • Pantalon (Le)

    Yves Boisset, 1997

    Depuis octobre 1914, la guerre s’est enlisée dans la boue. Fantassin au 60e Régiment d’infanterie, le Bisontin Lucien Bersot, maréchal-ferrant et jeune père de famille, fait son devoir de citoyen. Il attend impatiemment sa prochaine permission. Mais le destin en a décidé autrement à cause d’un pantalon. Suite à des malentendus sur le fait qu’on lui a distribué un pantalon blanc, et qu’il refusera de porter un pantalon rouge règlementaire, taché de sang, il sera fusillé pour l’exemple.

  • Autre côté de la mer (L’)

    Dominique Cabrera, 1997

    Paris, été 1994. Georges Montero, petit industriel pied-noir, est resté en Algérie après l’Indépendance. Il arrive aujourd’hui pour la première fois en France à l’occasion d’une opération de la cataracte, au moment où la guerre civile prend de l’ampleur dans son pays.

  • Mémoires d’immigrés

    Yamina Benguigui, 1997

    Reconstituer le passé d’une communauté, en suivant le parcours de quelques-uns de ses membres, et lui éviter la dangereuse tentation d’un repli sur elle-mêmes : tel est le pari de la trilogie « Mémoires d’Immigrés ».

  • Paroles de grève

    Sabrina Malek, Arnaud Soulier, 1996

    La grève de 1995 vue de l’intérieur, au cœur des mobilisations de cheminots de la gare d’Austerlitz.

  • Banoké

    Anne Toussaint, 1996

    Banoké Traoré est malienne. Elle a rejoint le collectif des «  sans-papiers  » de Saint-Bernard, et est réfugiée au 32 rue du Faubourg Poissonnière à Paris. Le film témoigne de la dignité de cette femme en lutte, en proie à la solitude dans un monde où la communication fait trop souvent défaut ..

  • Maudite soit la guerre

    Jacques Lefebvre, Catherine Varoqui, 1996

    Le monument aux morts de Gentioux, unique par son inscription pacifiste, traduit la révolte des habitants du Plateau envers une guerre qui, ici plus qu’ailleurs, a décimé la population

  • Douaumont repris !

    Vladimir Léon, 1995

    1916. Un petit village de l’arrière, engourdi par le soleil, est sorti de sa torpeur par l’heureuse nouvelle : les armées françaises ont repris le fort de Douaumont. Yvette, une paysanne, se rend ce jour là chez son amie Jeanne. En chemin, elle rencontre le facteur, curieusement embarrassé, qui lui confie une lettre pour Jeanne, qu’il n’ose porter lui-même…

  • Algériennes 30 ans après

    Ahmed Lallem, 1995

    30 ans après avoir réalisé « Elles », le réalisateur retrouve les jeunes lycéennes algériennes devenues femmes, qui vivent soit en exil soit en Algérie.

  • Ballon d’or (Le)

    Cheik Doukouré, 1993

    L’ascension de Bandian, un jeune guinéen passionné de football qui quitte son village pour rejoindre l’Europe et devenir footballeur professionnel.

  • Mizike Mama

    Violaine de Villers, 1992

    Le film est une rencontre avec Marie Daulne, une jeune chanteuse dont le travail se base sur ses origines métisses. Le film dévoile les rapports entre les deux cultures, africaine et européenne, la force émotionnelle de leur mélange, la nécessité de création à partir de cette double origine.

  • Guerre sans nom (La)

    Patrick Rotman, Bertrand Tavernier, 1991

    Entre 1954 et 1962 prés de trois millions de jeunes Français appelés ou rappelés ont fait une guerre qui ne voulaient pas dire son nom.

  • Kugelhof (Le)

    Ginette Lavigne, 1991

    L’histoire de la famille de la réalisatrice, évoquée à travers la confection du kugelhof.

  • Je t’ai dans la peau

    Jean-Pierre Thorn, 1990

    Un étonnant destin de femme librement inspiré d’une histoire vraie. Jeanne sera religieuse, amante d’un prêtre, leader syndical et féministe ne cessant de s’affronter à l’Église et au Parti. Une vie tumultueuse qui embrasse en raccourci l’aventure d’une génération et de ses rêves les plus fous des années 50 au 10 mai 1981.

  • Ida, Madelon du front de l’Artois

    Yolande Josèphe, 1989

    Sous une tonnelle, une Madelon de 15 ans sert à boire à des poilus, sous le regard d’une vieille dame… qui fut Madelon. Les images nées de ces souvenirs se mêlent à son témoignage.

  • Vie et rien d’autre (La)

    Bertrand Tavernier, 1989

    1920. La seconde manche du suicide européen dont il ne reste à disputer que la belle est achevée depuis 2 ans. La France, détruite sur un quart de son territoire, panse ses plaies dans une fête travailleuse qui a pour décor l’immense chantier de la reconstruction. Partout, les survivants s’activent, s’acharnent à oublier quatre années de cauchemar et y réussissent. Dans ce climat, deux jeunes femmes, d’origines sociales très différentes, poursuivent un même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente.

  • Ile aux fleurs (L’)

    Jorge Furtado, 1989

    Douze minutes qui suffisent pour mettre en branle les rouages indéfectibles du commerce mondial.

  • Engagement (L’)

    Gérard Follin, 1988

    Au début des années 60, les étudiants découvrent le militantisme et l’engagement politique lors de la lutte contre la guerre d’Algérie.

  • Festin de Babette (Le)

    Gabriel Axel, 1987

    Babette, cuisinière française, fait ses adieux à une communauté pieuse du Danemark où elle s’est réfugiée pendant la Commune. Un conte sur les plaisirs de la vie, éphémères et mémorables.

  • Déchirures algériennes

    Jean Labib, 1987

    Avant-dernière partie d’une série de 6 documentaires sur le général de Gaulle. Réalisée pour la télévision d’après l’oeuvre de Jean Lacouture, ce film analyse la politique algérienne du général de Gaulle, de son arrivée au pouvoir en 1958, jusqu’aux accords d’Evian en 1962.

  • Fin de la guerre d’Algérie (Bloc-notes de François Mauriac)

    Georges Ferraro, 1986

    Sur des images d’archive rappelant les ultimes temps forts de la guerre d’Algérie, Henri VIRLOJEUX lit des articles du « Bloc-notes » consacrés à l’Algérie de 1961 à 1962. François MAURIAC dit son espoir dans les résultats du référendum sur l’autodétermination, il y dénonce la violence meurtrière de l’OAS.

  • Algérie (L’) (Bloc-notes de François Mauriac)

    Georges Ferraro, 1986

    Henri VIRLOJEUX lit des articles du « Bloc-notes » écrits en janvier et février 1960 au plus fort des évènements d’Alger avec les journées des barricades et les déclarations du Général de GAULLE. François MAURIAC exprime toute son admiration pour le Général de GAULLE et sa tristesse devant la déchirure de l’Algérie. Des images d’archives rappellent la violence des faits.

  • Bombardement de Sakiet (Bloc-notes de François Mauriac)

    Marcel Teulade, 1986

    Henri VIRLOJEUX lit des articles du « Bloc-notes » écrits entre février et mars 1958 consacrés à la politique menée par le président du conseil Félix GAILLARD en Afrique du Nord et plus particulièrement dans le conflit algérien.

  • Tampopo

    Jūzō Itami, 1985

    Tampopo, une jeune veuve, gère, sans succès, un petit restaurant de ramen. Sa vie bascule le jour où Goro, routier gourmand à la dégaine de cow-boy, décide de lui enseigner l’art et la manière de cuisiner les nouilles.

  • Folles années du twist (Les)

    Mahmoud Zemmouri, 1985

    Dans un petit village d’Algérie, pendant la guerre d’indépendance, deux adolescents, Salah et Boualem, pensent plus à s’amuser qu’à montrer quelques signes d’engagement. Ce n’est qu’en décembre 1960 que Salem saura, avec beaucoup d’opportunisme, se mettre du côté des vainqueurs de l’Indépendance de son pays.

  • Zelig

    Woody Allen, 1983

    Des années folles à l’avènement du nazisme, les mille aventures de l’étrange vie de Leonard Zelig véritable caméléon humain ayant le don de se fondre dans n’importe quel environnement.

  • Notre siècle

    Artavazd Pelechian, 1982

    Une méditation sur la conquête de l’espace, les mises à feu qui ne vont nulle part, le rêve d’Icare encapsulé par les Russes et les Américains, le visage des cosmonautes déformés par l’accélération, la catastrophe imminente… Pelechian procède à la mise en orbite d’un corps désorienté, pris dans la turbulence de la matière. Là, il n’y a plus rien d’humain, ce n’est plus l’homme dans le cosmos, mais le cosmos dans l’homme.

  • Chariots de feu (Les)

    Hugh Hudson, 1981

    Aux JO de 1924, l’Anglais Abrahams doit se mesurer à celui que l’on surnomme l’Écossais volant, Eric Liddell. L’athlétisme va leur servir pour combattre les préjugés xénophobes et la discrimination religieuse.

  • Récits d’Ellis Island (Parties 1 et 2)

    Robert Bober, 1980

    Entre 1882 et 1924, près de 16 millions d’émigrants en provenance d’Europe sont passés par le centre d’accueil d’Ellis Island, îlot de quelques hectares dans le port de New-York. Le réalisateur Robert Bober et l’écrivain Georges Perec ont voulu rendre compte de ce qui reste du lieu.

  • Vie duraille (La)

    Cinoc (collectif), 1979

    La vie de cheminots occitans, basques, catalans, qui travaillent à la gare d’Austerlitz à Paris et qui, ayant le mal du pays, reviennent tous les week-ends chez eux. Ils sont filmés dans leur travail, leur vie dans les foyers SNCF, leurs voyages en train vers leur pays.

  • Pull over rouge (Le)

    Michel Drach, 1979

    Christian Ranucci, vingt-deux ans, est déclaré coupable du viol et du meurtre d’une petite fille. Malgré l’absence de preuves irréfutables, les lacunes et les erreurs de l’enquête, il est guillotiné le 28 juillet 1976 à 4h13 dans la cour de la prison des Baumettes. Le film de Michel Drach est l’authentique autopsie d’une affaire judiciaire. Au-delà du cas particulier de Christian Ranucci, il est une excellente leçon de chose sur la faillibilité de la justice des hommes.

  • Rendez-vous d’Anna (Les)

    Chantal Akerman, 1978

    Anna est cinéaste. Au gré de ses voyages pour faire la promotion de son dernier film, elle fait des rencontres. En filigrane, derrière les confessions intimes des personnes qu’elle croise se profile l’ombre des grands événements collectifs, l’histoire de l’Europe au cours des cinquante dernières années.

  • Genèse d’un repas

    Luc Moullet, 1978

    À partir d’une boîte de thon, d’une omelette et d’une banane, enquête économico-sociale sur l’origine et l’itinéraire de ces produits avant leur consommation.

  • Comédie du train des Pignes (La)

    François de Chavanes, 1977

    Film de reportage et de fiction, La Comédie du Train des Pignes que Francois de Chavanes réalise en 1975, nous introduit dans un monde quasi oublié et laissé pour compte, celui de l’arrière-pays montagneux de Nice à Digne, traversé par une ligne secondaire de chemin de fer menacée de fermeture, car non rentable.

  • Cría cuervos

    Carlos Saura, 1976

    Dans l’Espagne franquiste et bourgeoise cloisonnée dans ses codes et ses interdits, une petite fille, Ana, orpheline est élevée avec ses sœurs par sa tante avec qui elle ne s’entend pas.

  • Aile ou la cuisse (L’)

    Claude Zidi, 1976

    Le film traite sur le mode comique et visionnaire d’un problème naissant dans la France des années 1970 : la malbouffe due à la nourriture industrielle.

  • Argent de poche (L’)

    François Truffaut, 1976

    Le film met en scène des enfants à l’école, dans leur vie quotidienne à Thiers, ainsi qu’en colonie de vacances.

  • Et les dimanches ?

    Nora Seni, 1976

    C’est dimanche, dans une ville de province en France. Ismaël, un travailleur immigré turc, marche dans les rues qui se vident peu à peu, passe devant les cafés et les boutiques fermées. Il est venu sans sa famille. Il ne peut que marcher, seul. Pendant ce temps, en Turquie, de jeunes travailleurs attendent le moment de partir pour l’étranger.

  • Lion, sa cage et ses ailes

    Armand Gatti, 1976

    Une série réalisée avec les travailleurs migrants du pays de Montbéliard. Le premier film constitue un portrait de la ville, de la " nébuleuse montbéliardaise " selon la formule de Gatti. Les suivants sont organisés grosso modo par communautés et se répondent en écho les uns aux autres. Ils racontent la vie ouvrière de tous les jours

  • Italianamerican

    Martin Scorsese, 1974

    Dans l’appartement familial d’Elizabeth Street, Charles et Catherine Scorsese sont interviewés par leur fils.

  • Général de Bollardière et la torture (Le)

    André Gazut, 1974

    L’histoire de ce Général qui s’est opposé à la torture en Algérie. Ce film a été retrouvé par Gilles Barthélemy vidéothécaire, et exhumé du grenier du réalisateur !

  • Il pleut toujours où c’est mouillé

    Jean-Daniel Simon, 1974

    L’approche des élections législatives enfièvre la population d’un petit village du Lot-et-Garonne, où vit André jeune agriculteur qui se refuse à prendre parti. Pour lui et sa femme Marianne les priorités sont ailleurs. La petite exploitation ne rapporte guère : les dettes s’accumulent, le vieux tracteur rend l’âme et les démarches engagées auprès du Crédit Agricole sont vaines. Dans ce cadre comment aborder les moissons qui approchent  ?

  • Rosa Luxembourg

    Marcel Bluwal, 1973

    À l’occasion du centenaire la naissance de Rosa Luxembourg, Marcel Bluwal et Georges Hourdin ont entrepris d’évoquer la vie et l’œuvre de cette femme singulière qui fut l’une des principales figures des luttes révolutionnaires allemandes et, du mouvement ouvrier tout entier.

  • Soleil vert

    Richard Fleischer, 1973

    New York, 2022. Les ressources naturelles sont épuisées. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population trop nombreuse et miséreuse. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, le secret de cette société malade et crépusculaire.

  • Grande bouffe (La)

    Marco Ferreri, 1973

    L’histoire de quatre hommes qui, fatigués de leurs vies ennuyeuses et de leurs désirs inassouvis, décident de s’enfermer dans une villa à Paris pour un «  séminaire gastronomique  », en réalité un suicide collectif en mangeant jusqu’à ce que mort s’ensuive.

  • Journal d’un maître d’école

    Vittorio De Seta, 1973

    Dans une école de la banlieue de Rome, les élèves désertent les cours, préférant l’école de la rue. Un instituteur les convainc de retourner en classe et expérimente avec eux une nouvelle manière d’enseigner. Avec une grande fraîcheur, De Seta invente une forme hybride qui dépasse toutes les catégories. Il implique dans le processus créatif les enfants, leurs familles, les habitants du quartier, les acteurs, appliquant ainsi au film lui-même les principes d’enseignement anti-autoritaire nés de 1968.

  • Tchou-Tchou

    Co Hoedeman, 1972

    Fait à partir d’un jeu de construction en bois, ce court métrage d’animation explore un monde imaginaire appartenant aux enfants.

  • Affaire Dominici (L’)

    Claude Bernard-Aubert, 1972

    Le 5 août 1952, la police découvre un triple meurtre qui va choquer la France entière. Après 15 mois d’enquête, un homme de 70 ans fait des aveux puis se rétracte.

  • Scènes de marché à Chartres

    Daniel Cognard, 1972

    Quelques vues en couleurs sur les étals du marché de Chartres.

  • Charme discret de la bourgeoisie (Le)

    Luis Buñuel, 1972

    Des amis issus de la grande bourgeoisie et aux activités pas toujours très honnêtes s’invitent à diner régulièrement mais sont à chaque fois empêchés par des évènements saugrenus.

  • Mon village un village parmi tant d’autres

    Taïeb Louhichi, 1972

    Taieb Louhichi filme et dénonce les conséquences de la «  saignée de l’émigration  » dans un petit village du sud-tunisien.

  • Train en marche (Le)

    Chris Marker, 1971

    Portrait d’Alexandre Medvedkine et de son expérience ciné-train transformé en unité de production mobile pour filmer les problèmes de la révolution Russe et du développement économique en 1930.

  • Techniquement si simple

    René Vautier, 1970

    Essai préalable au tournage d’Avoir vingt ans dans les Aurès. Un technicien coopérant, bourreau ordinaire, se remémore son « travail technique ». Durant la guerre d’Algérie, il installait des mines qui tuent encore de nombreux civils.

  • Elise ou la vraie vie

    Michel Drach, 1969

    Une jeune Bordelaise rejoint son frère à Paris où elle trouve un emploi dans la même usine d’automobiles que lui. Là, elle découvre les conditions de travail des ouvriers ; l’amour d’Arezki, un Algérien qui travaille avec elle à la chaîne et se révolte contre le racisme haineux qui divise alors les Français et les Algériens…

  • Saute ma ville

    Chantal Akerman, 1968

    Une jeune femme, incarnée par Chantal Akerman elle-même, est enfermée à la fois dans sa cuisine et dans ses tâches domestiques, qu’elle exécute parodiquement, vidant les placards pour en répandre le contenu sur le sol, puis l’étaler à grande eau, cirant ses chaussures en les gardant aux pieds… Dans ce premier court métrage fulgurant, Chantal Akerman utilise les moyens du burlesque et un jeu d’actrice digne d’une comédie slapstick.

  • Noire de… (La)

    Ousmane Sembene, 1967

    C’est le premier long métrage africain. L’histoire est celle d’un couple de coopérants qui ramènent en France la bonne qu’ils avaient durant leur séjour au Sénégal. En France, la vie de cette femme n’est pas celle dont elle avait rêvée.

  • Petites marguerites (Les)

    Věra Chytilová, 1966

    À Prague, deux ans avant que la ville connaisse son fameux printemps, deux jeunes filles bousculent la rigidité de la république socialiste en décidant d’apporter leur dose de chaos à un monde qui n’en avait déjà pas besoin.

  • Elles

    Ahmed Lallem, 1966

    En 1966, quatre années après le début de l’indépendance, des lycéennes algériennes de première et terminale, parlent de leur vie, des difficultés qu’elles rencontrent dans leur désir d’émancipation, de leurs attentes, de leur espérance dans l’avenir de leur pays.

  • Vent des Aurès (Le)

    Mohammed Lakhdar-Hamina, 1966

    D’un camp à l’autre, dans la campagne algérienne durant la guerre, une mère recherche désespérément son fils arrêté par l’armée française.

  • The Railrodder

    Gerald Potterton, 1965

    Le comédien Buster Keaton traverse le Canada d’est en ouest à bord d’une draisine. Faisant preuve de son sens du burlesque légendaire, Keaton se rend ainsi jusqu’en Colombie-Britannique, nous montrant au passage des scènes typiquement canadiennes.

  • Vieille dame indigne (La)

    René Allio, 1964

    À Marseille, une vieille femme, Madame Bertini, se retrouve seule à la mort de son mari. Tous ses enfants sont mariés et dispersés dans la région à part Albert et Gaston qui sont restés à Marseille. Par intérêt pour l’héritage, les deux fils cherchent à accaparer leur mère. Mais elle décline leurs invitations et, avec le peu d’argent reçu des ventes de l’entreprise familiale en faillite et de tous les biens qui avaient constitué son quotidien jusqu’alors, elle s’achète une voiture et part à l’aventure en compagnie d’une serveuse de bar

  • Ricotta (La)

    Pier Paolo Pasolini, 1963

    Stracci, figurant dans une superproduction basée sur la vie du Christ, est chargé d’incarner le troisième larron dans la scène de la crucifixion. Mais en dehors des moments de tournage, il est obsédé par une chose : la nourriture.

  • Un peuple en marche

    René Vautier, Ahmed Rachedi, 1963

    Ce premier documentaire collectif sur l’Algérie indépendante met l’accent sur l’avenir que doit se construire le peuple algérien

  • Solitude du coureur de fond (La)

    Tony Richardson, 1962

    Jeune révolté, Colin est placé dans un centre d’éducation surveillée. Pendant ses longues courses de fond en solitaire, il s’évade en rêveries. Quand le directeur décide d’en faire un champion, la question se pose : courir pour quoi  ? pour qui  ?

  • Rossignol de Kabylie (Le)

    Georges Régnier, 1962

    D’après un texte d’Emmanuel Roblès. Algérie, 1960. Le Rossignol de Kabylie est le surnom donné au vieil Ahieddine, un poète qui vit dans un village de montagne. Ahieddine reçoit la visite d’un jeune officier français. Une telle rencontre est mal perçue par les deux camps et Ahieddine est soupçonné de trahison.

  • Algérie, année zéro

    Marceline Loridan, Jean-Pierre Sergent, 1962

    Documentaire sur les débuts de l’indépendance algérienne filmé au cours de l’été 1962 à Alger. Le film fut interdit en France et en Algérie mais obtint le Grand prix du festival international de Leipzig en 1965. Par amitié, la société de production Images de France, leur envoya un opérateur : Bruno Muel.

  • Muriel ou le temps d’un retour

    Alain Resnais, 1962

    Muriel est un des rares films linéaires de Resnais, sur le poids des souvenirs, du passé, l’angoisse du temps qui passe. Muriel n’étant pas un film sur l’Algérie, mais un film où il en est question comme d’une pensée gênante, Resnais par ce propos subtil échappa à la censure très pointilleuse de l’époque.

  • Fuir là-bas

    Jean-Émile Jeannesson, 1961

    Un travailleur calabrais de cinquante ans engagé dans un domaine viticole près de Nice rêve de la mer. Il part alors sur la côte à la recherche d’un travail sur un bateau. Frustré par son échec, il revient au domaine où il est accueilli à bras ouverts par l’employeur et sa famille.

  • Qu’en pense le Bled ? (Cinq colonnes à la Une)

    , 1961

    Reportage en Kabylie à la veille du referendum sur l’autodétermination et depuis la disparition du principal dirigeant des maquis, AMIROUCHE, en mars 1959.

  • J’ai huit ans

    Yann Le Masson, 1961

    Film réalisé à partir de dessins d’enfants algériens recueillis dans un camp en Tunisie.

  • Qu’en pense Alger (Cinq colonnes à la Une)

    , 1960

    Presque un an après la semaine des barricades, point sur la situation à Alger : la position des étudiants, des libéraux, des européens d’Algérie par rapport à une Algérie française.

  • Kateb Yacine, l’amour et la révolution

    Kamal Dehane, 1960

    Kateb Yacine, écrivain et poète algérien d’origine berbère, instruit dans la langue du colonisateur, considérait la langue française comme « le butin de guerre » des algériens. « la Francophonie est une machine politique néo-coloniale qui ne fait que perpétuer notre aliénation, mais l’usage de la langue française ne signifie pas qu’on soit l’agent d’une puissance étrangère et j’écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français » déclarait-il en 1960. Ce film reste l’archive principale sur ce personnage lumineux dont l’œuvre traduit la quête d’identité d’un pays aux multiples cultures et les aspirations de son peuple

  • Chemins de fer de la Corrèze

    André Ravery, 1959

    Voyage «  d’adieu au Tacot  » le 2 et 3 mai 1959, organisé par les membres de la Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires sur la ligne Tulle-Neuvic, avant sa suppression en janvier 1960.

  • Algérie des combats (L’) (Cinq colonnes à la Une)

    , 1959

    Reportage auprès d’une unité combattante, le PC ARTOIS, en KABYLIE (vallée de la SOUMMAM) où se déroule l’opération JUMELLES dont le but est de réduire le FLN sur le plan militaire.

  • Gestes du repas (Les)

    Luc de Heusch, 1958

    Quand l’ethnologue cinéaste Luc de Heusch sort sa caméra miroir pour dresser un portrait des Belges qui mangent, le résultat ne manque pas de piquant.

  • Lettre de Sibérie

    Chris Marker, 1958

    Sur les mêmes images trois commentaires différents sur le régime communiste : l’un élogieux, l’autre critique, le dernier n’ayant rien à voir avec la politique.

  • Douze hommes en colère

    Sidney Lumet, 1957

    Un jeune homme d’origine modeste est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Le jury composé de douze hommes se retire pour délibérer et procède immédiatement à un vote : onze votent coupable, or la décision doit être prise à l’unanimité. Le juré (Henry Fonda) qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu’il a un doute et que la vie d’un homme mérite quelques heures de discussion. Il s’emploie alors à les convaincre un par un.

  • Sentiers de la gloire (Les)

    Stanley Kubrick, 1957

    En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée « La fourmilière ». Au moment de l’attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d’avancer…

  • Matin comme les autres (Un)

    Yannick Bellon, 1956

    Dans une petite ville industrielle de la région parisienne, dix ans après la fin de la guerre, Janine Alix, jeune institutrice stagiaire, prend la défense de pauvres gens, que l’on veut expulser sans les reloger. Elle fait signer une pétition, alerte les pouvoirs publics et gagne son combat. Mais le soir du 11 novembre, elle quitte discrètement ses élèves, car l’inspecteur d’académie l’a mutée dans une autre école.

  • Allah au Cachemire

    Louise Weiss, 1956

    Au Cachemire, mosquées et temples témoignent de la cohabitation des communautés hindoue et musulmane. Dans cette région d’étangs semés d’îles maraîchères, jardiniers et pêcheurs organisent des marchés sur leurs embarcations. La principale ressource est le cèdre. La capitale, Srinagar, sur la Jhalum, est surnommée la Venise himalayenne. Le linge est lavé le long du fleuve, où s’alignent les maisons flottantes. Les brodeurs excellent dans l’art du châle. Les mahométans apportent une grande importance à la pratique de leur culte. Une secte de fanatiques commémore par des flagellations la disparition en l’an 680 d’Hussein, petit-fils de Mahomet, à Kerbala.

  • Si tous les gars du monde

    Christian-Jaque, 1956

    Sur le chalutier « Lutèce », qui pêche en mer du Nord, une terrible épidémie s’est déclarée. L’un après l’autre, les matelots tombent malades. Seul Mohammed reste valide, aussi le second l’accuse-t-il violemment de jeter un sort à ses camarades. Le navire étant bloqué près des côtes norvégiennes, il est urgent d’acheminer le sérum indispensable à la survie de l’équipage. Un formidable élan de solidarité internationale s’organise…

  • Algérie et notre conscience (L’)

    Philippe Brunet, Gilbert Prouteau, 1955

    Histoire de l’Algérie vue par le colonisateur, qui, en 1955 s’interroge : comment regagner la confiance du peuple algérien ?

  • Tragédie de Lurs ou l’affaire Dominici (La)

    Orson Welles, 1952

    L’affaire Dominici est l’une des affaires criminelles les plus célèbres de l’après-guerre. Un couple anglais et leur fille âgée de dix ans ont été assassinés dans la nuit du 4 août 1952 alors qu’ils campaient à proximité des terres de la famille Dominici, en Haute-Provence. Gaston Dominici, accusé puis reconnu coupable, est condamné à mort. Une contre-enquête est ordonnée par le Ministre de l’Intérieur, François Mitterand, lorsque Welles réalise le film.

  • Bouzareah

    Jack Pinoteau, 1950

    De jeunes métropolitains se rendent à Bouzareah pour suivre pendant un an un stage de formation professionnelle à l’École Normale. Après avoir acquis les rudiments de la langue et de la culture arabes, les futurs instituteurs sont formés pour transmettre aux populations les bases de l’« agriculture moderne ».

  • Rendez-vous de l’espérance (Le)

    Pierre Biro, 1950

    Film réalisé par un collectif de cinéastes amateurs décrivant la mobilisation créée par l’appel de Stockholm dans les villes et les villages de France.

  • Algérie humaine

    Jean-Charles Carlus, 1948

    La population de l’Algérie, composée d’Arabes, de Kabyles, de Mozabites,de Noirs, est multiculturelle. Les Européens sont arrivés au moment de la colonisation, ils sont Français, Italiens, Espagnols… Serait-ce à dire que tous sont Algériens ?

  • Raisins de la colère (Les)

    John Ford, 1940

    La Grande Dépression sévit et, comme beaucoup d’autres fermiers, une famille est chassée de son exploitation. Elle part à travers le pays dans l’espoir de trouver du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression…

  • Bête humaine (La)

    Jean Renoir, 1938

    D’après le célèbre roman de Zola, «  La Bête humaine  » met en jeu des individus seuls, écrasés, broyés par leur destin et leur histoire.

  • Coopérateurs de Lorraine (Les)

    Louis Colin, André Dolmaire, 1937

    Ce film réalisé aux environs de 1937 présente le fonctionnement des «  Coopérateurs de Lorraine  ». Les coopératives de consommation sont un regroupement de consommateurs-sociétaires. Elles sont dirigées démocratiquement et ont développé des réseaux de distribution, de magasins et de commerces ambulants ainsi qu’ une production industrielle de diverses denrées.

  • Grande illusion (La)

    Jean Renoir, 1937

    Souvent cité parmi les films les plus importants du vingtième siècle, La Grande Illusion est le symbole d’un cinéma universel et pacifiste. À travers les aventures du lieutenant Maréchal, le soldat mécano immortalisé par Jean Gabin, c’est l’amitié naturelle entre des personnages très différents et contre tout système qui est ici racontée. Ni film historique, ni vraiment film de guerre, l’œuvre de Renoir saisit les hommes dans leur complexité individuelle, hors de toute appartenance aux nations, fussent-elles en guerre.

  • Prends la route

    Jean Boyer, 1936

    Réalisé en plein Front Populaire, avec un petit avant goût de Congés Payés, cette comédie sentimentale chantée et burlesque est une vraie bouffée de bonne humeur, de joie de vivre et de plaisir de vacances. Il faut dire que l’énergie et la musique des deux fantaisistes chanteurs «  Pills et Tabet  » y sont pour beaucoup.

  • Partie de campagne (Une)

    Jean Renoir, 1936

    La fulgurante idylle d’un séduisant canotier et d’Henriette Dufour, fille d’un quincaillier parisien, venus un dimanche, en famille, déjeuner sur l’herbe.

  • Belle équipe (La)

    Julien Duvivier, 1936

    Jean, Charles, Mario, Raymond et Jacques forment une bande de copains qui partagent leur infortune du chômage. Quand ils gagnent à la loterie, ils décident d’investir leur pactole dans l’achat d’une guinguette sur les bords de la Marne.

  • Au bord de la mer bleue

    Boris Barnet, 1935

    La mer est bien noire d’abord pour les deux marins naufragés qu’un sauvetage providentiel conduit sur une île kolkhose. Elle devient toute bleue reflétée dans le regard lumineux de la directrice de l’équipe des femmes dont ils tombent ensemble instantanément amoureux. Amour vécu dans les dangers de la saison de pêche où la mer menace d’engloutir les pêcheurs et leurs rêves. L’amour met à l’épreuve l’amitié des deux hommes, qui se mesurent dans une rivalité pleine de naïveté et de générosité, sous le signe de l’humour du cinéaste. La mer est dans ce film la divinité tutélaire du drame humain, anodin et universel.

  • Au pays du bien manger et du bien boire

    Inconnu, 1935

    Dans les années 1930, le développement du chemin de fer met à la portée des voyageurs les richesses culinaires des régions françaises.

  • Five O’Clock Tarte. Goûter au jardin en famille

    Roger Thomas, 1935

    Par un bel après-midi d’été sur les coteaux du Cher, la famille Thomas se réunit autour d’un goûter en plein air : une grande tarte et de juteuses grappes de raisins. Difficile d’être plus souriants, difficile d’être plus heureux…

  • Atalante (L’)

    Jean Vigo, 1934

    L’Atalante est en rupture totale avec la majeure partie du cinéma français des années trente, cinéma de prose dur et réaliste, parfois cynique. Fragile et souvent balbutiant, L’Atalante n’est au contraire que poésie, traversée de quelques éclairs surréalistes.

  • Bonheur (Le)

    Alexandre Medvedkine, 1934

    Le bonheur, c’est l’histoire d’un paysan naïf à la recherche du bonheur, qui finit par le trouver, après bien des vicissitudes, en rejoignant un kolkhoze. Film muet mythique, au ton comique chaplinesque, Le Bonheur a été salué lors de sa sortie par les plus grands maîtres.

  • Ventres glacés

    Slatan Dudow, 1932

    Le premier film ouvertement communiste de la République de Weimar. Coécrit par Bertolt Brecht qui supervisa l’ensemble de la production, le film retrace l’histoire de la colonie ouvrière autonome de Müggelsee à Berlin.

  • Zone de la mort (La)

    Victor Trivas, 1931

    En août 1914, la mobilisation générale vient mettre un terme à la quiétude de la vie européenne. Cinq personnes de pays et d’horizons différents se retrouvent en 1918 dans les décombres d’une tranchée dans un No Man’s Land du front. La fraternisation finit par s’installer dans cette poche…

  • À nous la liberté

    René Clair, 1931

    Emile et Louis cherchent à s’évader de prison. Louis réussit et devient le patron d’une usine de phonographes. Emile est libéré et se retrouve employé dans l’usine de son ancien compagnon, quittant ainsi les chaînes pour la chaîne. Les deux anciens camarades se retrouvent.

  • Prix et profits : la pomme de terre

    Yves Allégret, 1931

    Les mécanismes du capitalisme en suivant le parcours d’une pomme de terre, du producteur au consommateur.

  • Nouvelle Babylone (La)

    Grigori Kozintsev, Leonid Trauberg, 1929

    Au début de la révolution industrielle, en 1871, alors que la Commune de Paris est violemment réprimée par l’armée, se tisse une histoire d’amour entre Jean, un soldat, et Louise, jeune vendeuse communarde du grand-magasin La Nouvelle Babylone.

  • Terre (La)

    Alexandre Dovjenko, 1929

    Réduit à sa trame, La Terre raconte la collectivisation de la terre ukrainienne à travers le destin d’un jeune communiste. Un chef-d’oeuvre du cinéma russe.

  • Octobre

    Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1927

    Petrograd, octobre 1917 : les Bolcheviks prennent le pouvoir. 10 jours qui ébranlèrent le monde. Commandé pour le 10ème anniversaire de la révolution bolchévique, «  Octobre  » fait partie des films classiques de la propagande soviétique …

  • Fabrication du chocolat (La)

    Max Dianville, 1924

    La grande consommation de chocolat explique l’apparition d’usines où le modernisme a dû composer avec l’hygiène.

  • Châteauroux - les fêtes du retour des poilus - 24 août 1919

    Maurice Brimbal, 1919

    En 1919, le propriétaire du cinéma de Châteauroux commande un film sur les festivités organisées à l’occasion du retour des soldats du 90e régiment d’infanterie.

  • Lavez-vous les mains avant chaque repas

    Jean Comandon, 1918

    Un film de campagne antituberculeuse destiné à montrer combien il est important de se laver les mains avant chaque repas.

  • Turco de Ginette (Le)

    , 1915

    Une petite fille, durant la première guerre mondiale, s’émeut devant la décoration d’un soldat pour ses brillants fait d’armes, et décide de lui témoigner son soutien, par une lettre, lorsqu’il est blessé et hospitalisé. Lorsqu’elle lui rend visite, elle s’exclame en voyant qu’il est noir puis, se ravisant, s’approche de lui et l’embrasse. Un court-métrage qui montre l’admiration des soldats pour les soldats, l’implication des troupes coloniales, les idées reçues sur ces soldats venus d’ailleurs, et l’espoir d’intégration que la guerre suscita.

  • Spéculateur en grains (Le)

    David Wark Griffith, 1909

    Un grand financier décide de spéculer sur le blé. Les agriculteurs sont dans la misère et font la queue devant la soupe populaire.

  • Noce en Bretagne (Une)

    Inconnu, 1908

    Un mariage traditionnel en Bretagne.

  • Femme collante (La)

    Alice Guy, 1906

    À la Poste, une femme utilise la langue de sa bonne pour humecter ses timbres. Un client qui les observe avidement, ne peut s’empêcher d’embrasser la soubrette et se retrouve collé à celle-ci. Un garçon les sépare avec des ciseaux mais la moustache du monsieur a adhéré à la bouche de la bonne.

  • Matelas épileptique (Le)

    Alice Guy, 1906

    Dans une chambre à coucher, une vieille femme se plaint de l’état de son matelas auprès de son mari. Le couple décide de le faire réparer par une cardeuse. Alors que celle-ci s’accorde une pause au café du coin, un ivrogne avise le matelas et décide d’y faire sa sieste. La femme revient et termine son travail mais en rapportant le matelas à ses propriétaires elle constate que l’objet est retors…

  • Repas fantastique (Le)

    Georges Méliès, 1900

    Un gentilhomme se fait servir à déjeuner mais celui-ci tourne au cauchemar.

  • Japon : repas sur l’herbe

    Inconnu, 1900

    Un groupe de jeunes Japonais assis par terre chahutent autour d’un repas. L’un fume, d’autres s’amusent ou boivent du saké. Certains regardent le cinématographe en souriant.

  • Repas annamite

    Gabriel Veyre, 1900

    Deux Annamites, assis en tailleur face à face, mangent dans un bol avec des baguettes du riz mélangé à différents mets  ; l’un d’eux donne à manger à un petit chien.

  • Affaire Dreyfus (L’)

    Georges Méliès, 1899

    Première véritable fiction sur «  l’Affaire  », ce film a été réalisé par un Georges Méliès très favorable à la cause dreyfusarde.

  • Mexique : Repas d’Indiens

    Gabriel Veyre, 1896

    À Popotla, au pied de l’arbre de la Noche Triste, des Indiens sont assis en cercle, certains d’entre eux mangent.

  • Repas de bébé

    Louis Lumière, 1895

    Dans le jardin de la maison Lumière, la petite Andrée Lumière prend son repas aidée par ses parents, Auguste et Marguerite.

  • Marché de Sainte-Maure-de-Touraine (Le)

    Jean Rousselot

    Sur une musique de fête foraine, un instituteur cinéaste amateur filme en couleurs l’animation du marché de cette petite commune de Touraine.

  • 140 000 Chinois pour la Grande Guerre

    Olivier Guiton, 1996-1997

    Ce film traite de faits relativement méconnus : le recrutement par les autorités françaises et britanniques de civils chinois pour remplacer dans les champs et dans les usines les hommes partis au front. Ce sont 140 000 personnes, souvent pauvres et analphabètes qui arrivent dans ce cadre en Europe, dans des conditions de transport et d’hébergement qui rendront leur vie très difficile.