Leonardo Di Costanzo
Vit entre Paris et Naples. Rejoint l’équipe des ateliers Varan en 1992. Devient co-responsable de celui de Phnom-Penh avec Rithy Panh, en 1995. Participe à l’Atelier de Colombie en 2000.
Films dans la base
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Accrochée aux montagnes sardes, une prison vétuste est en cours de démantèlement quand le transfert de douze détenus est soudainement suspendu pour des questions administratives. Peu à peu, dans un temps suspendu, prisonniers et officiers inventent une fragile communauté.
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Un capitaine et ses hommes d’équipage contraints à l’immobilité sur un bateau de croisière de la mer noire, à quai depuis 5 ans dans le port de Naples. Sans eau potable, sans électricité et sans salaires ils ont répétés jour après jours les gestes qui ont sauvé le bateau et vécus d’espoirs en désillusions une interminable et inutile attente. C’est l’aventure absurde de cette poignée d’hommes victimes de l’impiété des lois économiques et s’ils sont avant tout des marins, leur histoire est une histoire ancrée dans leur terre d’origine l’Ukraine traversée par le tremblement de terre historique que fut la chute de l’empire soviétique.
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Une école dans la banlieue de Naples. Ici, les élèves parlent napolitain… et les professeurs parlent italien. Mais la fracture n’est pas seulement une question de langue. Ici, l’absence de projet pédagogique contribue au refus de l’école par les enfants et leurs familles. Classe après classe, réunion après réunion, le film déroule une année scolaire dans ce collège qui, finalement, ressemble à tant d’autres.
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Ercolano, petite ville de la banlieue de Naples, est emblématique de la réalité du Sud de l’Italie : corruption, dysfonctionnement des services publics, chômage record, en particulier chez les jeunes… En décembre 1995, Luisa Bossa est élue maire. Le film, tourné sur un an et demi, montre sa détermination à rétablir peu à peu un État de droit, ses efforts et les difficultés auxquelles elle se heurte : résistance, incompréhension de la population…
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Rétablir l’État de droit à Ercolano, banlieue de Naples et l’une de villes symboles de la corruption en Italie, c’est la tâche que s’est fixée Luisa Bossa, élue maire en décembre 1995.