Lumières d’Afrique
Besancon – novembre
http://www.apacabesancon.com/lumieresdafrique.htm
• 6 Grande rue • 25000 Besançon • Tél : 03 81 81 39 70 • @ : contact@lumieresdafrique.com
Le festival des cinémas d’Afrique de Besançon « Lumières d’Afrique » est né en 1996 de la volonté de 18 associations de ressortissants et de structures en lien avec le continent africain.
Ce festival, porté par des bénévoles, est devenu un rendez-vous attendu à Besançon, ville natale des Frères Lumière et de Victor Hugo, et en Franche-Comté autour des cinémas d’Afrique.
C’est l’activité phare de l’APACA, association porteuse du projet, qui permet de fidéliser un public varié et de faire des propositions innovantes.
Films dans la base
-
Rafiki Fariala, 2022
Naviguant entre les salles de classe surpeuplées, les petits jobs qui permettent aux étudiants de survivre, la corruption qui rôde partout, le réalisateur, lui-même étudiant, nous montre ce qu’est la vie à l’université en République centrafricaine, une société brisée où les jeunes continuent de rêver à un avenir meilleur pour leur pays.
-
Hicham Lasri, 2013
L’histoire de Majhoul, emprisonné en 1981 pendant les émeutes du pain au Maroc, qui ressort 30 ans plus tard, en plein printemps arabe. Une équipe de télévision publique qui réalise un reportage sur les mouvements sociaux au Maroc décide de le suivre dans la recherche de son passé.
-
Moussa Touré, 2012
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.
-
Marie-France Collard, 2011
À Bruxelles, comme à Kigali, des rescapés du génocide des Tutsis et des massacres des Hutus modérés croisent régulièrement des suspects présumés. À la lumière d’affaires judiciaires en cours, nous suivrons le parcours de rescapés dans leur demande justice.
-
Simplice Ganou, 2011
Quitter sa famille à sept, douze, seize ans. Partir en terrain inconnu. Apprendre à se droguer, à mendier, à voler, à fuir, à se battre… Ce film fait, de l’intérieur, le portrait de cinq Bakoroman sur la route qui les mène de leur village à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, à la recherche d’une vie meilleure.
-
Leïla Kilani, 2011
La « Planche » du titre est multiple, elle est tremplin, plongeoir ou planche à requins. C’est l’histoire d’une fraternité en danger, l’histoire d’un quatuor : celle de quatre filles en course, faite d’amour, de choix, de destins fracassés. Elles sont les personnages d’un film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme.
-
Koukan Kourcia ou le Cri de la tourterelle
Sani Elhadj Magori, 2010
Un long voyage du Niger à la Côte d’Ivoire, à la rencontre des Nigériens poussés à l’exil il y a vingt ans par les chants d’une cantatrice, qui les incitaient à quitter leur pays pour trouver du travail et subvenir aux besoins de leur famille.
-
Chloé Hunzinger, 2010
La réalisatrice enquête sur son oncle, un kabyle venu, en 1948, étudier en France avec 3 de ses cousins. En 1962, alors que les trois cousins sont rentrés en Algérie, lui a fait le choix de rester en France.
-
Jacques Fansten, 2010
Sous l’Occupation, des enfants de déportés son recueillis dans une ferme du Vercors. À la libération, ils se rebellent au moment de rejoindre l’orphelinat traditionnel…
-
Oriol Canals, 2009
Chaque année, comme s’ils participaient d’un étrange rituel printanier, des milliers d’immigrés viennent s’échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l’errance parmi les ombres. Depuis la marge d’un monde qui ne veut plus les voir, ces hommes, en se confiant à leur famille par lettre vidéo, nous regardent dans les yeux.
-
Au nom du père, de tous, du ciel
Marie Violaine Brincard, 2009
D’avril à juillet 1994 au Rwanda, quelques Hutus résistent à la terreur génocidaire et décident d’accueillir et de sauver des Tutsis. Aujourd’hui malgré des tentatives symboliques de reconnaissance, ils sont toujours marginalisés.
-
Yasmina Adi, 2008
Une enquête sur le 8 mai 1945 en Algérie, jour où les algériens, dans la liesse de la fête de la victoire, ont commencé à manifester leur propre volonté d’indépendance, ouvrant la voie à une terrible répression.
-
Tariq Teguia, 2008
Alors qu’il vit en quasi reclus, Malek, un topographe d’une quarantaine d’années, accepte, sur l’insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l’Ouest algérien. Le bureau d’études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d’une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée il y a à peine une décennie par l’islamisme.
-
Laurent Chevallier, 2008
Échange entre des Guinéens et des élèves de Marciac autour d’une classe d’élèves qui ont choisi l’option jazz.
-
Jacques Sarasin, 2007
C’est en sillonnant le majestueux fleuve Congo pendant une dizaine d’années, les mains sur les cordages et dans le cambouis que « Wendo » a composé à la guitare ses premières chansons. Son premier succès fut excommunié par l’Église belge pour satanisme et Antoine Kolosoy, dit Wendo du fuir à Kisangani. Ses compatriotes le considèrent aujourd’hui comme le père fondateur de la rumba congolaise, cette musique exporté à Cuba par la traite négrière.
-
Tariq Teguia, 2006
Durant plus de dix années, l’Algérie a vécu une guerre lente, une guerre sans ligne de front mais ayant causé plus de 100 000 morts. C’est ce désert que Zina et Kamel – deux jeunes algérois tantôt hallucinés et joyeux, tantôt abattus et sereins – voudront sillonner une dernière fois avant de le quitter.
-
Philippe Faucon, 2006
Un regard différent sur la guerre d’Algérie. La caméra de Philippe Faucon montre subtilement les déboires d’un conflit qui dérange, au travers des sentiments des soldats algériens, leurs relations avec les soldats français, le racisme, les trahisons…
-
Kigali, des images contre un massacre
Jean-Christophe Klotz, 2006
Pourquoi le monde a-t-il sciemment abandonné quelque 800 000 Rwandais au génocide ? Jean-Christophe Klotz, l’un des rares reporters présents sur place au plus fort des tueries, confronte ses images d’hier aux témoignages d’aujourd’hui. Un récit intime et universel, hanté par cette question sans réponse.
-
Abderrahmane Sissako, 2006
Dans la cour de la maison de Melé et Chaka, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu’ils jugent responsables du drame qui secoue l’Afrique.
-
Kim Longinotto, Florence Ayisi, 2005
« Sisters in Law » suit la conseillère d’État et la présidente de la Cour dans leur travail quotidien : apporter leur aide à ces femmes déterminées à mettre un terme à des existences parfois trop malmenées.
-
Nicolas Klotz, 2005
Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d’un retour à l’avion où un groupe d’Africains résiste à l’embarquement. Bien qu’elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être sont niés par la police aux frontières à qui elle demande l’asile.
-
Ousmane Sembene, 2004
Dans un village africain, il y a sept ans, une jeune mère a refusé que sa fille soit excisée, pratique qu’elle juge barbare. Aujourd’hui, quatre fillettes s’enfuient pour échapper à ce “ rite de purification ”, et demandent protection à cette femme. Deux valeurs s’affrontent alors : le respect du droit d’asile (le Moolaadé) et l’antique tradition de l’excision (la Salindé).
-
Chronique des années de braise
Mohammed Lakhdar-Hamina, 1975
Chronique évenementielle de l’histoire de l’Algérie de 1939 a 1954, date du déclenchement de la lutte armée. Le film s’articule autour de deux axes fondamentaux : l’expropriation des terres et la déculturation. Il montre en quoi le 1er novembre 1954 est l’aboutissement de la lutte multiforme du peuple algérien pour résister à la colonisation, depuis ses débuts. Palme d’or, Cannes 1975.
-
Ousmane Sembene, 1967
C’est le premier long métrage africain. L’histoire est celle d’un couple de coopérants qui ramènent en France la bonne qu’ils avaient durant leur séjour au Sénégal. En France, la vie de cette femme n’est pas celle dont elle avait rêvée.
-
Mohammed Lakhdar-Hamina, 1966
D’un camp à l’autre, dans la campagne algérienne durant la guerre, une mère recherche désespérément son fils arrêté par l’armée française.