Train en marche (Le)
Un film de Chris Marker
• 1971 • France • Documentaire • 32 mn • Mode de production : Cinéma • VF
• Scénario : Chris Marker • Image : Jacques Loiseleux
• Distribution artistique : François Perrier, Alexandre Medvedkine
- Producteurs :
- Distributeur :
Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés
Dernière mise à jour : 20 mai 2022
Hommage de Chris Marker à Alexandre Medvedkine, qui raconte l’histoire du kinopoezd (« ciné-train ») avec lequel, entre le 25 janvier 1932 et le 15 janvier 1933, il se fit, pendant 294 jours, agitateur politique et cinématographique itinérant pour l’accomplissement du premier plan quinquennal. Trente-deux personnes constituent l’équipe qui parcourt l’URSS à bord de ce train qui sert d’hôtel, de laboratoire et de salle de projection, et qui est l’héritier de tous les trains d’agit-prop qui ont parcouru l’Union Soviétique dans les années 1920, avec leur charge de message révolutionnaire. « Ça nous paraissait intéressant d’arracher le studio à ses fondations de pierre, et de le faire entrer dans des wagons. De faire en sorte que ce studio, on puisse le transporter à travers notre immense pays, qu’on puisse filmer la vie de notre peuple, et immédiatement montrer cette vie à ce peuple, et par là l’aider à construire un monde nouveau, ce qui était à l’époque notre plus grande préoccupation. »
« Si le ciné-train a enrichi la vie de Medvedkine, il n’a pas fini d’agir sur d’autres vies. Un groupe d’ouvriers français réalisant ses propres films s’est baptisé « Groupe Medvedkine ». Pour rappeler à la classe ouvrière que le cinéma est une de ses armes, et aussi pour apprendre à regarder. Et le train, le ciné-train, il est devenu pour nous tous un peu mythique. Comme si, malgré la différence d’écartement des rails, il avait échappé à son lieu et à son temps pour s’identifier à tout ce qui avance, à tout ce qui bouge. Ciné-train, train de la Révolution, train de l’Histoire, les signaux contraires ne lui ont pas manqué, ni les aiguillages. Mais l’erreur la plus grande que l’on puisse faire à son sujet, ce serait de croire qu’il s’est arrêté. »
Le film dans la Base cinéma & société
- Chemin d’accès :
- Fil de l’histoire :
- Projeté dans les festivals :
-
Journées cinématographiques dionysiennes « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » (Cinéma L’Écran, Saint-Denis)Rencontres cinéma et société (Tulle)