Journées cinématographiques dionysiennes « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »
Cinéma L’Écran, Saint-Denis – février
• Cinéma L’Écran • Place du Caquet • 93200 Saint-Denis • Tél : 01 49 33 66 88 • @ : dionysiennes@lecranstdenis.org
Les Journées cinématographiques dionysiennes “Est-ce ainsi que les hommes vivent ?” questionnent depuis 2001 ans les problématiques de la société contemporaine à travers l’histoire du cinéma.
Films dans la base
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Joana Hadjithomas, Khalil Joreige, 2012
Au début des années soixante, pendant la Guerre froide et avant la Guerre des 6 Jours, un groupe de chercheurs utopistes entre dans la course à l’espace. Parfois, les rêves peuvent surmonter les tragédies de l’Histoire…
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Desnudos (Los) (Série Notre corps est une arme)
Clarisse Hahn, 2012
Des paysans mexicains sans terre originaires de l’État de Veracruz inventent une nouvelle forme de lutte en utilisant leur corps comme un lieu de résistance politique et sociale : ils manifesteront entièrement nus dans les rues de la ville de Mexico, deux fois par jours, jusqu’à obtenir gain de cause. Les femmes sont aux premiers rangs.
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Rabah Ameur-Zaïmeche, 2011
Bélissard perpétue le geste de Mandrin après sa mort et débute une nouvelle campagne de contrebande… Cette fiction, sorte de manifeste mêlant histoire et politique, est un récit poétique et actuel d’une grande beauté formelle.
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Anonyme, 2011
Vues par des Iraniens à l’étranger, les vidéos amateur du soulèvement iranien de 2009 ont l’allure d’un puzzle dont certaines pièces manquent. Récit, à la fois intime et collectif, de la “révolution verte” qui a agité l’Iran après les élections présidentielles de juin 2009.
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Laurence Jourdan, 2010
En mettant en parallèle le témoignage d’ouvriers de l’usine Peugeot de Sochaux et les stratégies des directions de PSA , ce film donne à comprendre combien en quelques décennies, l’univers de l’industrie automobile s’est métamorphosé. Combien le fonctionnement de notre économie, de notre société a changé.
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Rabah Ameur-Zaïmeche, 2008
Au fond d’une zone industrielle à l’agonie, Mao, un patron musulman, possède une entreprise de réparation de palettes et un garage de poids-lourds. Il décide d’ouvrir une mosquée et désigne sans aucune concertation l’imam…
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Hayo Freitag, 2007
Trois méchants brigands passent leur temps à détrousser les voyageurs en diligence et à détruire les attelages… Leurs forfaits commis, ils accumulent leurs butins dans une caverne retirée en haut de la montagne.
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Wang Bing, 2004
Entre 1999 et 2001, Wang Bing documente la lente agonie du district Tiexi de Shenyang, une zone autrefois exemplaire de l’économie socialiste chinoise.
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Ousmane Sembene, 2004
Dans un village africain, il y a sept ans, une jeune mère a refusé que sa fille soit excisée, pratique qu’elle juge barbare. Aujourd’hui, quatre fillettes s’enfuient pour échapper à ce “ rite de purification ”, et demandent protection à cette femme. Deux valeurs s’affrontent alors : le respect du droit d’asile (le Moolaadé) et l’antique tradition de l’excision (la Salindé).
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Laurent Cantet, 1999
Écrit et tourné avec des amateurs (chômeurs, cadres et syndicalistes), filmé dans une usine en activité, Ressources humaines pose une question centrale : comment trouver sa place dans un monde du travail en pleine recomposition ?
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Debout ! Une histoire du Mouvement de Libération des Femmes 1970 -1980
Carole Roussopoulos, 1999
À travers de nombreuses archives (sonores, photographiques et audiovisuelles), ce film rend hommage aux femmes qui ont créé et porté le mouvement de libération des femmes en France et en Suisse, à leur intelligence, leur audace et leur humour. Il se pose comme un relais entre les pionnières et les nouvelles générations.
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Petite vendeuse de soleil (La)
Djibril Diop Mambety, 1998
Depuis longtemps, la vente des journaux à la criée dans les rues de Dakar était l’apanage des garçons. Mais ce matin, cette mainmise est contestée.
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Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne, 1996
Les rapports père-fils à travers Igor, quinze ans, apprenti mécanicien et fou de karting, et de Roger, qui trafique dans l’immigration clandestine.
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Chris Marker, 1993
En hommage au cinéaste Alexandre Ivanovitch Medvedkine, mort en 1989, Chris Marker écrit six lettres, à titre posthume, pour rattraper le temps perdu…
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Jerzy Skolimowski, 1983
Quatre ouvriers polonais arrivent à Londres pour faire des travaux chez un compatriote. Nowak, étant le seul à parler anglais, devient arrogant et se fait détester par ses camarades. En apprenant le coup d’Etat de Jaruzelski, il cache à ses copains la nouvelle.
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Georges Rouquier, 1983
A Biquefarre, petit domaine situé près de Farrebique, 40 ans ont presque passé et le monde rural, à grands renforts d’investissements coûteux, a connu de véritables transformations. Acquérir encore et toujours plus de terre est devenu primordial pour rentabiliser les efforts financiers consentis. Justement, Raoul, le propriétaire de Biquefarre souhaite vendre ses 10 ha de terre. Ceux de Farrebique décident alors de se porter acquéreurs…
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Raymond Depardon, 1981
Photographes de presse et paparazzi : un monde laborieux et cynique, avec ses codes, ses règles, ses audaces. Raymond Depardon suit pas à pas les reporters de l’agence Gamma.
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Martin Ritt, 1979
1978. Norma Rae, une ouvrière du textile dans une petite ville du Sud des Etats-Unis, se bat pour créer une section syndicale dans l’usine où elle travaille, malgré la méfiance des collègues et l’hostilité des autorités…
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Gérard Mordillat, Nicolas Philibert, 1978
Douze patrons de grandes entreprises parlent face à la caméra du pouvoir, de la hiérarchie, des syndicats, des grèves, de l’autogestion… Leurs voix se mêlent, se dispersent, se démultiplient dans la ville, les usines… Sous le discours patronal apparaît progressivement l’image d’un monde futur…
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William Klein, 1978
Le mois de mai 1968 à Paris par le cinéaste et photographe américain William Klein. La caméra se porte dans les rues du Quartier latin, de la Sorbonne à l’Odéon, tout près des manifestants, enregistrant les débats sur le vif et au jour le jour.
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Franco Brusati, 1977
Pain et chocolat est une comédie dramatique, montrant avec humour les déboires d’un italien isolé dans un pays si différent du sien. Malgré tous ses efforts pour « devenir Suisse » Nino est constamment repris par ses origines. Le cruel dilemme de l’émigré, perdu entre un pays qu’il cherche à fuir et un autre qui ne le laisse pas entrer
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Quand les femmes ont pris la colère
René Vautier, Soazig Chappedelaine, 1977
Le film narre la courageuse action de solidarité des femmes avec les grévistes de l’usine et l’émergence d’une prise de conscience collective, à la fois féministe et ouvrière.
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Delphine Seyrig, 1977
La célèbre actrice et militante féministe Delphine Seyrig interroge vingt-deux actrices françaises et étatsuniennes sur le thème de la condition de la femme dans le cinéma.
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Chris Marker, 1977
Montage de documents pour la plupart inédits, couvrant dix années capitales de l’histoire mondiale : 1967-1977. Première partie, « Les mains fragiles : du Vietnam à la mort du Che, Mai 68 et tout ça ». Deuxième partie, « Les mains coupées : du printemps de Prague au Programme commun ».
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Jean-Louis Comolli, 1976
Le premier film de fiction de Jean-Louis Comolli évoque la communauté fondée par l’anarchiste italien Rossi au Brésil, au XIXe siècle.
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Raymond Depardon, 1974
Ce document d’archive retrace la campagne du candidat Valéry Giscard d’Estaing aux élections présidentielles de 1974. Une fois élu président de la République, celui-ci s’opposera à la diffusion du film jusqu’en 2002…
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Groupe Medvekine de Sochaux, Bruno Muel, 1974
Une descente aux enfers : la chaîne chez Peugeot.
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Guy Debord, 1973
Ce film, selon la théorie du détournement développée par les situationnistes, se compose d’extraits d’autres œuvres mis en lien avec certains passages du livre du même nom, lus par Guy debord
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Puisqu’on vous dit que c’est possible
Chris Marker, 1973
En 1973, après l’échec des négociations salariales avec la direction des usines des montres Lip, les ouvriers se mettent en grève. Au bout de quelques jours, ils décident de s’approprier l’entreprise et reprennent le travail en autogestion.
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Jacques Doillon, 1972
« On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste… ». L’An 01 narre un abandon utopique, consensuel et festif de l’économie de marché et du productivisme. Financé grâce à la bonne volonté des lecteurs de Charlie-Hebdo, ce film reste emblématique de la contestation des années 1970.
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Classe ouvrière va au paradis (La)
Elio Pétri, 1971
Un ouvrier communiste et taciturne perd un doigt dans un accident du travail et découvre a cette occasion la solidarité avec ses compagnons d’usine.
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Peter Watkins, 1971
Fable politique inspirée par l’application du McCarren Act, une loi d’exception votée en 1970 à la faveur d’une aggravation du conflit au Nord-Vietnam, autorisant à placer en détention « toute personne susceptible de porter atteinte à la sécurité intérieure ».
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Chris Marker, 1971
Portrait d’Alexandre Medvedkine et de son expérience ciné-train transformé en unité de production mobile pour filmer les problèmes de la révolution Russe et du développement économique en 1930.
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Groupe Medvekine de Sochaux, 1970
En juin 1968, après vingt-deux jours de grève, la police investit les usines Peugeot de Sochaux. Une sanglante répression s’ensuit qui fait deux morts et cent cinquante blessés. Pour commémorer l’anniversaire du massacre, des témoins, réunis au Centre culturel du comité d’entreprise de Clermoulin, se souviennent.
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Nelly Kaplan, 1969
La vengeance de Marie, orpheline pauvre, contre l’hypocrisie et la médiocrité de tout un village. Film impertinent, qui dénonce dans une veine plus surréaliste que sociale, teintée d’humour noir, les préjugés moraux et la tartuferie des bien-pensants.
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Eldridge Cleaver, Black Panther
William Klein, 1969
Portrait du leader du mouvement noir américain Black Panther.
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Agnès Varda, 1968
En 1968, les Black Panthers d’Oakland font des rallyes d’information sur le procès politique d’un de leurs leaders, Huey Newton, afin d’attirer l’attention des Américains et de mobiliser les consciences noires.
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Black liberation / Silent revolution
Edouard de Laurot, 1967
Une œuvre qui mêle recherches sonores et visuelles et dénonce le racisme en Amérique en reprenant les slogans des leaders noirs et de Malcolm X en particulier (qui apporta sa contribution au projet). Plus qu’un documentaire historique, une évocation expressioniste du Black Panther Party .
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Premier mai à Saint Nazaire (Le) (Cinq colonnes à la une)
Marcel Trillat, Hubert Knapp, 1967
Pendant deux mois, les chantiers de l’Atlantique ont poursuivi une grève grâce au soutien sans faille des commerçants et paysans. Ce 1er mai, tous les syndicats appellent au rassemblement pour la victoire. Une production ORTF censurée.
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Jacques Tati, 1967
Dix ans après Mon Oncle, revoici Monsieur Hulot, perdu dans les dédales d’un Paris ultra-moderne.
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Paul Meyer, 1960
La chronique d’un jour ordinaire dans une communauté d’ouvriers mineurs du Hainaut. Alors qu’en Belgique les mines ferment les unes après les autres, des familles de travailleurs italiens continuent d’émigrer dans le Borinage.
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Film collectif sous la direction de Louis Daquin, 1948
Automne 1948 : des techniciens et des travailleurs de l’industrie du film CGT réalisent bénévolement un document sur la grande grève des mineurs et sa violente répression. La force des images et du commentaire transmet bien l’intensité de cette lutte.
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Jean Renoir, 1938
En 1792, pendant la Révolution, le peuple marseillais forme un bataillon de volontaires qui part pour Paris où il participe à la prise du château des Tuileries, le 10 août. Ce grand classique est une exaltation de la liberté et un hymne à la gloire du peuple français.
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Charles Chaplin, 1936
Les Temps modernes marque la dernière apparition de Charlot, le Petit Homme qui avait apporté une gloire mondiale à Charles Chaplin, et qui reste le personnage de fiction le plus universellement reconnu de l’histoire.
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Jean Renoir, 1935
Première rencontre de Jean Renoir et de Jacques Prévert et aussi avec l’équipe des comédiens du groupe Octobre, ce film reflète d’une façon prémonitoire les préoccupations du Front populaire.
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Dziga Vertov, 1928
Une journée de la vie quotidienne à Odessa : un opérateur filme, une monteuse visionne ses images, des spectateurs regardent le film qui est fait.
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Fritz Lang, 1927
Des ouvriers travaillent dans les souterrains d’une fabuleuse métropole de l’an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.
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Auguste Lumière, Louis Lumière, 1895
Considéré comme le premier film de l’histoire du cinéma, il montre des ouvriers sortant de l’usine.