Buenaventura Durruti, anarchiste
Un film de Jean-Louis Comolli
• 1999 • France, Espagne • Documentaire • Prise de vue réelle • 110 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma
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Dernière mise à jour : 29 juillet 2008
Il était une fois… quelque part en Catalogne… il n’y a pas si longtemps… Ainsi commence cette histoire, comme une chanson de geste, le romencero de Durruti évoqué, esquissé, joué, porté, chacun à sa manière, par un chanteur des rues et des acteurs de théâtre… Durruti.
Un anarchiste espagnol. 1896-1936. Qui de nous peut se représenter, dans leur puissance effective, le million et quelques d’adhérents de la CNT, la centrale anarcho-syndicaliste ? Les villes et les villages où le communisme libertaire s’expérimente en vraie grandeur ? Les grèves, les insurrections, les batailles de rue, les soulèvements qui font des années 20 et 30 en Espagne le temps sinon d’une révolution, d’un bouleversement permanent ? Gymnastique révolutionnaire, disait Durruti.
Une évocation de l’anarchiste espagnol, Buenaventura Durruti et des années 1931-1936 qui précédèrent la guerre civile en Espagne, à travers les répétitions d’un groupe théâtral catalan « El Joglars » dirigé par Albert Boadella. Celui-ci s’inspire librement de la biographie écrite par Abel Paz : « Durruti en la revolucion espanola ». Grâce à des documents d’archives, des journaux, des photographies et des chants, Comolli recrée peu à peu le personnage et l’atmosphère de cette époque. En filmant le travail des comédiens, leurs discussions, les variations de l’interprétation, il pose aussi la problématique de la représentation historique.
Le film dans la Base cinéma & société
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