Parce que j’étais peintre, l’art rescapé des camps nazis
Un film de Christophe Cognet
• 2013 • France, Allemagne • Documentaire • Prise de vue réelle • 104 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma
• Scénario : Christophe Cognet, Jean Breshand, Pierre-François Moreau • Image : Nara Kéo Kosal • Son : Graciela Barrault, Didier Cattin • Montage : Catherine Zins
• Participants : Yehuda Bacon, José Fosty, Walter Spitzer, Samuel Willenberg, Kristina Zaorska
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Dernière mise à jour : 4 mars 2014
Ce film mène une enquête inédite parmi les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis.
Il dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces œuvres : des émotions qu’elles suscitent, de leur marginalisation, leurs signatures ou leur anonymat, de leur style, ainsi que de la représentation de l’horreur et de l’extermination.
Surtout peut-être, il contemple longuement les dessins, croquis, lavis, peintures, conservés dans les fonds en France, en Allemagne, en Israël, en Pologne, en Tchéquie, en Belgique, en Suisse…
Dans ce voyage parmi ces fragments d’images clandestines et les ruines des anciens camps, il propose une quête sensible entre visages, corps et paysages, pour questionner la notion d’œuvre et interroger frontalement l’idée de beauté. L’enjeu en est dérangeant, mais peut-être ainsi pourrons-nous mieux nous figurer ce que furent ces camps, appréhender les possibles de l’art et éprouver ce qu’est l’honneur d’un artiste – aussi infime et fragile que soit le geste de dessiner.
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