Transmettre la Shoah
Films dans la base
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Antarès Bassis, Pascal Auffray, 2020
Une classe de CM2 parisienne s’intéresse aux derniers survivants des rafles de juifs. Ils enquêtent caméra à la main. Eux aussi avaient 10 ans en 1942 et ils vivaient dans le même quartier.
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Anthony Giacchino, 2020
Ce documentaire retrace le poignant pèlerinage de Colette Marin-Catherine, ancienne résistante, dans les pas de son frère Jean-Pierre, mort le 22 mars 1945 dans le camp de concentration de Mittelbau-Dora, en Allemagne.
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Maurice Papon, les leçons d’un procès
Stéphane Bihan, 2018
En 1998 s’ouvrait à Bordeaux un procès exceptionnel. Celui de Maurice Papon, ancien haut fonctionnaire de Vichy et ancien ministre de la Vème République, accusé de complicité de crime contre l’humanité.
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Enfants du 209 rue Saint-Maur, Paris Xe (Les)
Ruth Zylberman, 2017
Au terme d’une longue enquête, Ruth Zylberman a retrouvé les habitants d’un immeuble parisien dont l’enfance avait été saccagée sous l’Occupation. Alliant rigueur historique et créativité visuelle, un film magnifique.
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Claude Lanzmann, 2017
Les récits de survie de quatre femmes réchappées de la destruction nazie. Paula Biren, Ruth Elias, Ada Lichtman, Hanna Marton, quatre noms et prénoms de femmes juives, témoins et survivantes de la plus folle et de la plus impitoyable barbarie, et qui, pour cette seule raison, mais beaucoup d’autres encore, méritent d’être inscrites à tout jamais dans la mémoire des hommes. Ce qu’elles ont en commun, outre l’horreur spécifique dont chacune a été l’objet, c’est l’intelligence, une intelligence tranchante, aigüe, charnelle, qui récuse tous les faux-semblants, les mauvaises raisons, en un mot l’idéalisme. Filmées par Claude Lanzmann pendant la préparation de ce qui deviendra Shoah, chacune de ces quatre femmes extraordinaires méritait un film en soi, prenant la mesure de leur trempe exceptionnelle, et révélant par leur récit saisissant quatre chapitres mal connus de l’extermination.
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Sergeï Loznitsa, 2016
Comment sont exploités les camps de concentration nazis aujourd’hu ? Ce film observe les foules de visiteurs dans ces lieux devenus des espaces commémoratifs ouverts aux touristes.
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Anne Georget, 2015
Festins imaginaires part à la quête de documents inouïs : des carnets de recettes de cuisine rédigés dans les camps nazis, au Goulag et dans les camps japonais pendant la Deuxième Guerre mondiale. Rapportés des quatre coins du monde, ils sont soumis à la réflexion de philosophes, d’historiens, de psychanalystes, de neurologues. En quoi l’écriture de ces recettes a-t-elle pu constituer, à la lettre, une nourriture pour la chair et pour l’âme ?
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Luis Ortas, 2014
Une histoire de résilience… Celle de Siegfried Meir, déporté enfant à Auschwitz, où il perd la trace de son père et assiste à la mort de sa mère. Un républicain espagnol le prend sous son aile et, à la Libération, lui permet de se reconstruire de multiples vies. Animé d’une rage de vivre étonnante, il devient à Paris un chanteur à succès proche de Georges Moustaki. Mais il sera dépassé par la vogue des yé-yé, et on le retrouvera roi de la nuit à Ibiza, styliste de renom, restaurateur, sculpteur, avant qu’il perde tout.
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Emmanuel Heyd, Raphael Toledano, 2014
86 juifs sélectionnés au camp d’Auschwitz sont déportés à l’été 1943 au camp de Natzweiler-Struthof où une chambre à gaz a été spécialement aménagée pour les tuer, afin de constituer une collection de squelettes juifs. Comment ce sinistre projet a-t-il vu le jour ? Que sont devenus les 86 juifs gazés pour cette collection anatomique ? Sur les lieux du crime, experts, témoins et acteurs de la mémoire font le récit d’un des plus tragiques épisodes de la Seconde Guerre mondiale, emblématique de la Shoah et des dérives de la science sous le nazisme, tout en questionnant la difficile mémoire du crime et ses implications éthiques.
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Faussaires de l’histoire (Les)
Michael Prazan, Valérie Igounet, 2014
Grâce à l’expertise de personnalités et d’historiens, d’archives méconnues et souvent inédites, ce documentaire se penche sur l’évolution des différents courants antisémites qui sont passés de la négation du génocide des Juifs d’Europe à la déstabilisation d’Israël.
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Parce que j’étais peintre, l’art rescapé des camps nazis
Christophe Cognet, 2013
Ce film mène une enquête inédite parmi les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis. Il dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces œuvres : des émotions qu’elles suscitent, de leur marginalisation, leurs signatures ou leur anonymat, de leur style, ainsi que de la représentation de l’horreur et de l’extermination.
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Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé
Jérôme Prieur, 2013
Etudiante brillante et violoniste très douée, Hélène Berr est promise à un bel avenir. Malgré l’Occupation, elle se croit à l’abri parce que française. Le statut des Juifs promulgué par Vichy l’empêche pourtant de passer le concours de l’agrégation d’anglais, mais la jeune fille continue à suivre les cours de la Sorbonne. C’est là qu’elle va tomber amoureuse… Le 7 avril 1942, Hélène commence à écrire son journal intime quelques jours après avoir fêté ses 21 ans.
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De Hollywood à Nuremberg – John Ford, Samuel Fuller, George Stevens
Christian Delage, 2012
Fondé sur le travail de trois réalisateurs ( John Ford, George Stevens, Samuel Fuller), ce documentaire raconte le déroulement des tournages et interroge le rôle politique de ces productions, pendant la seconde guerre mondiale.
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Ce qu’ils savaient, les alliés face à la Shoah
Virginie Linhart, 2012
Les informations dont disposaient les Alliés sur l’holocauste pendant la seconde guerre mondiale auraient-elles pu sauver une partie des juifs européens de la folie meurtrière nazie ? Sur la base des révélations issues de documents déclassifiés, le film dévoile les choix et les motivations qui guidèrent Roosevelt, Churchill, Staline et de Gaulle pour sauver le monde du désastre tout en négligeant la question juive.
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Anna Pitoun, 2011
Au départ, il s’agit de filmer pour rendre compte d’une première : un voyage inédit réunissant Juifs et Tsiganes de France sur les terres de la déportation. Un périple de 5 jours, d’Auschwitz-Birkenau à Treblinka. Mais très vite, les liens se tissent entre les voyageurs et le film prend une nouvelle tournure.
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Mai 1940 : les enfants de l’exode
Patrick Jeudy, 2010
En mai 1940, face à l’offensive allemande, les populations civiles n’ont d’autre solution que de fuir. Des millions de personnes se retrouvent ainsi sur les routes. C’est cet exode, page méconnue de la Seconde Guerre mondiale, que racontent les enfants d’alors dans un documentaire construit sur des images d’archives.
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Jacques Martineau, Olivier Ducastel, 2010
Être homosexuel, être déporté pour celà, et le cacher presque toute une vie… Un film sur le silence et la honte.
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France des camps, 1938-1946 (La)
Jorge Amat, 2010
Dès 1938, bien avant d’être vaincue et occupée par les nazis,et jusqu’en 1946, la France a interné ceux qu’elles jugeait « potentiellement » dangereux pour l’État…
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Francis Gillery, 2009
Ce film, qui s’inscrit clairement dans l’histoire de l’après Shoah, pose la question du retour à la vie ordinaire des survivants juifs, la reconstruction personnelle, la refondation d’une famille, l’accomplissement dans une vie professionnelle, sur la résilience (concept de Boris Cyrulnik), mais aussi sur le ressentiment et la vengeance.
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Virginie Linhart, 2009
Pour la première fois, les survivants des camps d’Auschwitz racontent ce que fut leur vie après les camps. Ils le font à la première personne, accompagnés d’archives personnelles extraites des albums de famille qui égrènent 65 ans d’une vie reconstruite après le génocide.
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Raphaël Pillosio, 2009
En 1912 la République Française crée des citoyens de seconde zone : « les Nomades ». Les individus catégorisés comme « Nomades » ont été internés dans des camps disséminés dans tout le pays entre 1940 et 1946.
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Tony Gatlif, 2008
En 1943, dans un petit village français de la zone occupée, les contrôles d’identité imposés par le régime de Vichy se multiplient. Une famille de bohémiens est harcelée, forcée à la sédentarisation, puis arrêtée. Les maire et l’institutrice du village décident de les aider.
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Sonderkommando Auschwitz Birkenau
Emil Weiss, 2007
Chargés de faire fonctionner les fours crématoires du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, de très rares déportés des « Sonderkommandos » (les « commandos spéciaux ») ont pu témoigner, bravant l’anéantissement programmé. Emil Weiss fait résonner à nouveau leurs voix défuntes.
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Bernard Debord, Cédric Gruat, 2007
A l’aide de témoignages et d’archives, ce documentaire retrace les actes courageux des non juifs qui se sont opposés au décret imposant le port de l’étoile jaune pour les juifs en arborant dans les rues de Paris leur propre étoile, avec diverses inscriptions : « zazou », « swing », « papou », « chrétien »…
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Rose Lallier, Élisabeth Logak, 2005
1939-1945 - Que savaient les Français des mesures prises contre les juifs et comment se sont-ils comportés ?
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140/142 rue Oberkampf- Un immeuble se souvient
Christian Fruchard, 2002
Le « 140/142 » est un immeuble de la rue Oberkampf à Paris. Ceux qui vivent là ont traversé l’histoire de ce siècle : deux guerres mondiales, des crises économiques, mais également des drames personnels. Et durant l’occupation, les familles juives subirent la déportation… L’histoire du siècle vue par les habitants d’un immeuble.
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Sobibór, 14 octobre 1943, 16 heures
Claude Lanzmann, 2001
Un docuentaire sur la révolte des prisonniers du camp d’extermination de Sobibor le 14 octobre 1943, est composé d’un mélange de prises de vues de situation tournées en 2001 et de l’interview de Yehuda Lerner réalisée en 1979.
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Dor de Tine. Une histoire de 1944
Mireille Abramovici, 2001
La réalisatrice part sur les traces de son père, déporté 10 jours avant sa naissance et dont sa mère n’a jamais pu parler. La correspondance de ses parents nous plonge dans l’errance de ce couple de jeunes musiciens roumains, réfugiés en France jusqu’à l’arrestation du père en avril 1944.
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Pascal Kané, 2001
Découvrant dans le coffre-fort de l’appartement familial des lettres conservées par son père jusqu’à sa mort, Pascal Kané entreprend, de Paris à Varsovie, d’enquêter sur son histoire paternelle et de retrouver la trace de ses tantes et de sa grand-mère polonaise, mortes en déportation.
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Ginette Lavigne, 1991
L’histoire de la famille de la réalisatrice, évoquée à travers la confection du kugelhof.
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Frédéric Rossif, 1988
En 1935, à Nuremberg, au congrès du parti nazi, Hitler est acclamé au cri de « Quoi que tu ordonnes, ô fürher, nous l’accomplirons ». En 1945, la défaite des nazis, le suicide de Hitler, la bombe atomique d’Hiroshima puis le jugements des criminels de guerre nazis à Nuremberg concluent ce récit.
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Ruth Beckermann, 1987
Ruth Beckermann, voyageant à travers l’histoire de sa propre famille, raconte en même temps l’histoire des Juifs d’Europe centrale et celle d’une région. De Vienne - la ville où sa grand-mère survécut à la guerre en plongeant dans l’incognito et le mutisme, la ville où sa mère revint après avoir émigré en Israël -, son voyage la conduit aux paysages d’Europe orientale, qui témoignent de la persécution et de la destruction des Juifs.
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Welcome in Vienna (Welcome in Vienna : troisième partie)
Axel Corti, 1986
Troisième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.
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Santa Fé (Welcome in Vienna : deuxième partie)
Axel Corti, 1985
Deuxième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.
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Dieu ne croit plus en nous (Welcome in Vienna : première partie)
Axel Corti, 1982
Première partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.
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Jour les témoins disparaitront (Un)
Frans Buyens, Lydia Chagoll, 1979
Un groupe de jeunes cinéastes accompagne d’anciens détenus au camp d’extermination d’Auschwitz et découvre l’ampleur de la tragédie. L’univers concentrationnaire est évoqué uniquement par le récit des témoins.
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George Stevens : a filmmaker’s journey
George Jr. Stevens, 1984-1985
Un portrait du réalisateur George Stevens par son fils.