Autonomies. Agis en ton lieu, pense avec le monde
Un film de Nazzaréna Matera, Christophe-Emmanuel Del Debbio
• 2019 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 65 mn • Couleur • Mode de production : Auto-production
• Image : Abdelhak Zidouni, Christophe-Emmanuel Del Debbio, Jean-Marc La Rocca • Son : Gaël Simard • Montage : Abdelhak Zidouni
• Participants : Perrine et Charles Hervé-Gruyer (ferme du Bec-Hellouin), Benjamin, Lesage (éco-lieu Eotopia), Patrick Baronnet (éco-hameau du Ruisseau Gay Aurore, écp-centre Alôsnys), Sacha, Guégan (formateur en permaculture), Yvan Lubraneski (maire des Molières), Roland Gori (psychanalyste), Pablo, Servigne (collapsologue), Mireille, Delmas-Marty (juriste-constitutionnaliste), Patrick Viveret (philosophe)
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Dernière mise à jour : 10 août 2022
Nazzaréna habite en ville, mais les contraintes lui sont devenues insupportables. Elle aspire à se libérer de cette vie que l’on perd en essayant chaque mois de la gagner. Son projet est de trouver un terrain pour cultiver. Mais elle se rend vite compte qu’elle doit d’abord s’informer.
En allant à la rencontre de personnes qui vivent en autonomie alimentaire, énergétique ou en eau, elle entrevoit les possibilités et les limites de sa quête d’autonomie. Une formation en permaculture lui permet de se confronter à la réalité et de faire des rencontres. Par exemple, un maire qui innove en expérimentant des votations citoyennes dans son village.
Dans sa région d’origine, le Queyras, Nazzaréna découvre qu’en 1343, la communauté des Escartons a obtenu une quasi autonomie politique et que cela a perduré jusqu’à la Révolution française. Quels enseignements tirer de cette expérience méconnue aujourd’hui ? Une juriste, mais aussi un psychothérapeute, un philosophe et une spécialiste de l’effondrement lui confirment que dans cette société de normes, déshumanisée, qui va dans le mur, le collectif et les liens sont une porte ouverte vers une société moins violente. Encore faut-il savoir coopérer, dans une société qui pousse à l’individualisme.
La dernière étape consiste à ne plus penser qu’autonomie rime avec autarcie, mais avec interdépendances. Agir en son lieu et penser avec le monde. Nazzaréna, à cette étape de son voyage et de sa réflexion, peut alors aspirer à cette liberté, sur un terrain bien plus grand qu’elle ne l’avait imaginé.
Pour découvrir ce film
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Caméras des champs (Ville sur Yron)