Solitude du coureur de fond (La) (The Loneliness of the Long Distance Runner)
Un film de Tony Richardson
• 1962 • Royaume-Uni • Fiction • Prise de vue réelle • 104 min • Noir & Blanc • Mode de production : Cinéma • VOSTF (anglais)
• Scénario : Alan Sillitoe • Adapté de : La Solitude du coureur de fond, Alan Sillitoe • Image : Walter Lassally • Son : Stephen Dalby, Norman Bolland • Montage : Antony Gibbs • Musique originale : John Addison
• Distribution artistique : Tom Courtenay : Colin Smith, Michael Redgrave : le directeur du centre Ruxton Towers, Alec McCowen : Brown, James Fox : Gunthorpe
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Dernière mise à jour : 3 octobre 2023
Colin Smith est un jeune révolté qui, à la suite d’un vol commis dans une boutique, est placé dans un centre d’éducation surveillée. Il s’évade de son morne quotidien en rêveries durant ses courses en solitaire et déroule le film de sa vie passée, avec ses douleurs familiales et ses joies amoureuses.
Il gagne sa notoriété dans l’établissement grâce à ses performances de coureur et prend le parti de suivre les ambitions qu’a pour lui le directeur du centre Ruxton Towers, à commencer par remporter la victoire contre une école privée venue disputer une compétition à domicile. Mais la question se pose : courir pour quoi ? Pour qui ?
Richardson dénonce les inégalités de classes de l’Angleterre des années 1960 avec, au centre, le sport comme symbole de liberté et de révolte.
L’avis d’Autour du 1er mai
« Colin Smith est un délinquant fraîchement débarqué dans un centre d’éducation surveillée. Teigneux, insolent, il est rétif à toute autorité. Mais Colin a un talent particulier : il est très doué pour la course de fond. Repéré par l’ambitieux directeur, ce dernier le prend sous son aile et le met dans les meilleures conditions pour concourir à la compétition scolaire qui doit opposer ses jeunes voyous aux élèves d’un établissement huppé.
Tony Richardson fait partie, avec Karel Reisz, des fondateurs du “Free cinema“ qui va bousculer le cinéma anglais. Comparable à ce que la France a connu avec la Nouvelle Vague et son regard plus acéré – voire militant - sur les questions sociales, ce mouvement reproche principalement au cinéma britannique de ne pas représenter la jeunesse et ses problématiques, tant dans son esthétique que dans les sujets abordés. Le film justifie son titre à travers les séquences d’entraînement de Colin où, durant l’effort, il s’évade dans de longues rêveries en flash-back qui nous permettent de savoir comment il en est arrivé là. Ainsi l’esthétique la plus austère et naturaliste y côtoie les expérimentations les plus déroutantes. » - Daniel Ellezam (programmateur des Rencontres cinéma et société)
Sélection des Rencontres cinéma & société 2023
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