Habiter son corps
in Être au monde, vivre avec ses semblables
Sentiers du chemin : Amitié – Être amoureux, se déchirer… – Famille, recomposée ou pas – Habiter son corps – Questionner ses origines – Religion = Religere : ce qui relie les gens entre eux, mais pas toujours… – Se soigner, prendre soin de soi
Films dans la base

Caru Alves de Souza, 2021
Bagdad, 17 ans, vit dans un quartier populaire de São Paulo avec ses sœurs et sa mère. Fan de glisse, l’adolescente hante les skateparks et, avec son look androgyne, s’impose comme la seule fille au milieu des garçons. Jusqu’au jour où elle croise d’autres skateuses et découvre la sororité.

Joueuses (Les) #paslàpourdanser
Stéphanie Gillard, 2020
Au-delà de l’hommage aux footballeuses de l’Olympique lyonnais, ce documentaire constitue une charge contre les inégalités de genre dans le sport.

Elie Grappe, 2020
Une gymnaste de 15 ans est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le championnat européen en vue des Jeux olympiques, et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan.

Agnès Gatelet, 2020
Ecosystem est la dernière vidéo du projet « J’irai danser sur vos murs » de l’association éponyme qui mène une recherche sur l’homme et ses murs par l’orchestration de création artistique collectives à travers le monde. Le projet initial est aujourd’hui plus qu’une recherche artistique, c’est devenu une association, un collectif de personnes œuvrant pour le développement de projets à travers le monde qui mélange art, écologie et social, pour le bien-être de tous.

Agnès Gatelet, 2020
Pour lutter contre l’image actuelle de la femme dans l’espace publique (à 90% blanche, jeune, mince et sans handicap) et représenter la femme dans sa diversité, Agnès Gatelet, réalisatrice chorégraphe, a monté le projet « Appel à femmes ». Un rassemblement performance filmé le 16 février 2020 et projeté un peu partout le 8 mars suivant.

Agnès Gatelet, 2020
Dans le cadre du projet « Nature and You », une recherche sur la relation de l’humain à la nature, la compagnie « J’irai danser sur vos murs » est allée créer à l’Ehpad de Beauséjour à Nantes. De toi à moi est un documentaire poétique sur ce qui a été vécu avec les résidents.

Charlène Favier, 2020
Lyz, 15 ans, vient d’intégrer une prestigieuse section ski-études du lycée de Bourg-Saint-Maurice. Fred, ex-champion et désormais entraîneur, décide de tout miser sur sa nouvelle recrue. Galvanisée par son soutien, Lyz s’investit à corps perdu, physiquement et émotionnellement. Elle enchaîne les succès mais bascule rapidement sous l’emprise absolue de Fred…

Sylvie Gilman, Thierry De Lestrade, 2020
Les médecins parlent de bombe à retardement. Alors que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids en 2030, l’épidémie d’obésité fait grimper les chiffres du diabète, des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Elle est le problème de santé le plus grave au monde. Pourquoi aucun pays n’est-il encore parvenu à l’enrayer ? À en croire les industriels de l’agro-alimentaire et les autorités publiques, l’épidémie serait le résultat d’un manque de volonté individuelle. Mais ne signe-t-elle pas plutôt un échec collectif ? Le symptôme d’une société libérale qui déteste le gras mais qui fabrique des gros ? Une société obésogène ? Un peu partout dans le monde, des hommes et des femmes se dressent contre cette fatalité. Politiciens, pasteurs, médecins ou simples citoyens, ils bravent des multinationales. Et utilisent les armes du droit, de la science et de la politique pour nous permettre de reprendre le contrôle de nos corps.

Hanna Assouline, 2020
Ce documentaire suit le parcours de Dan et Marouane, deux jeunes militants de l’association SOS Racisme. En novembre 2018, ils lancent ensemble le « Shalom Salam Salut Tour » : avec une quinzaine de jeunes Juifs et Arabes, ils partent sur les routes de France, à la rencontre de leurs concitoyens. Leur but ? Permettre de parler librement des clivages et des tensions entre leurs deux communautés et ainsi porter la parole brute d’une jeunesse souvent apolitique qui espère ajouter sa pierre à l’édification d’une forme de paix, dans cette guerre qui les dépasse.

Delphine Gleize, 2019
En 2016, le club de l’Aviron Bayonnais, qui vient d’intégrer l’élite du rugby français, ouvre ses portes à Delphine Gleize. Alors que le début de saison est laborieux pour l’équipe, la jeune réalisatrice décide de poser sa caméra dos au terrain, dans l’intimité des coulisses, là où on prépare les matches à venir, là où on les rumine une fois terminés.

Léa Forest, 2019
Neuf jeunes garçons racontent leur rapport au monde, pendant qu’ils se font couper les cheveux dans un salon de coiffure de La Rochelle.

Cécile Denjean, 2019
Prononcez le mot « virilité » et écoutez les hommes parler. Que pensent les hommes de cet idéal masculin qui est un privilège, mais aussi un piège ? Est-il possible de se libérer de ce masque du « vrai homme » qui semble néfaste pour les hommes autant que pour les femmes ?

Microbiote : les fabuleux pouvoirs du ventre
Thierry De Lestrade, Sylvie Gilman, 2019
Tapis au creux de nos entrailles, 100 000 milliards de micro-organismes ont signé un pacte avec nous : « le gîte et le couvert » en échange de la santé. Ces bactéries, phages et champignons essentiels à notre équilibre nous sont transmis à la naissance et constituent notre microbiote, ou flore intestinale. Longtemps méconnu, ce microbiote dévoile peu à peu ses secrets et mobilise des milliers de chercheurs dans le monde. Il laisse espérer une révolution scientifique. Non seulement les microbes qui le composent s’avèrent indispensables à notre bien-être, mais ils ouvrent un nouveau champ thérapeutique : le transfert d’excréments humains se révèle ainsi efficace dans le traitement de certaines pathologies intestinales.

Romain Hamdane, Anne Hirsch, 2019
Immersion dans un EHPAD pas comme les autres : une coopérative. À Lépine Versailles, les résidents, le personnel, les familles ne s’arrêtent pas à la simple prise en charge de la dépendance. Tous sont investis de la bonne marche de l’établissement. Pour que « La vie au grand âge » reste pleinement un âge de la vie.

Perrine Michel, 2019
Au cœur d’un service de soins palliatifs, au quotidien, des soignants font corps et s’écoutent les uns les autres, pour être au plus près des patients. En parallèle des scènes montrant une médecine pleine d’humanisme, la voix de la cinéaste se fait entendre. Elle accompagne, elle aussi, sa mère à travers la maladie.

Alexe Poukine, 2019
Ada, 19 ans, qui accepte d’aller dîner chez un type qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son sexe est déchiré, son esprit diffracté. Malgré ça, ou à cause de ça, elle retourne seule, à deux reprises, se confronter à cet homme. Son récit se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale.

Alain Cavalier, 2019
Ce devait être une adaptation d’un récit d’Emmanuèle Bernheim. C’est devenu un film sur la maladie de l’auteure. Un portrait où se côtoient humanisme, mort et amitié.

Stéphane Mercurio, 2019
Un documentaire sensible sur le passage d’un sexe à l’autre…sur l’acceptation.

Gilles Lellouche, 2018
Sept hommes de diverses générations, « cabossés » par la vie (dépression, échec professionnel ou familial), vont y reprendre goût en s’investissant dans une équipe de natation synchronisée. En prévision des championnats du monde organisés en Norvège, ils sont pris en charge par deux coachs ex-championnes, Delphine, alcoolique, et Amanda, sportive paraplégique.

Effi & Amir, 2018
A Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de « se refaire une beauté et redresser la tête ». Leur parcours du combattant, tant financier qu’administratif, prend les allures d’un film à suspense. Sous la douche, le ciel donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.

Magali Chapelan, 2018
Utopiste et fière de l’être, Zoé, 22 ans, souhaite changer le monde. Elle a choisi de devenir professeure d’EPS, une voie évidente pour atteindre ce qui lui semble une priorité : combattre les inégalités de genre… par le sport et dans le sport. Passionnée de sociologie, elle observe, questionne, sonde le ressenti de sportives, qu’elles soient dilettantes ou compétitrices, gymnastes ou joueuses de rugby ; avec en perspective une interrogation : le sexe faible ne serait-il qu’une construction sociale et culturelle ?

Louise Groult, 2018
Merville-Franceville, Normandie. Charlotte, 16 ans, en vacances avec sa cousine, rencontre un jeune homme. Il est plus vieux, il n’est pas vraiment libre… mais c’est l’été. Et Charlotte aimerait bien vivre une histoire.

Alex Ferrini, 2018
À chaque blessure légère, une petite coupure par exemple, nous constatons la capacité d’auto-guérison de notre corps. Cette aptitude se manifeste-t-elle dans des cas plus sérieux ? La médecine occidentale actuelle, axée sur la haute technologie et les traitements chimiques, semble peu faire confiance au corps en ce qui concerne sa propre régénération. Ce film vous propose de régénérer les corps et les sols en même temps. De soigner la Terre en nous soignant nous-mêmes afin de laisser notre vaisseau spatial terre en meilleur état qu’il ne l’est aujourd’hui.

Renaud Fély, 2018
Un homme vit les derniers moments de sa carrière professionnelle. Heddy Maalem est chorégraphe. Il entame son ultime création. Déchiré entre deux pays, deux cultures, deux vies… retournera-t-il sur les lieux de son enfance à Batna, dans les Aurès, en Algérie ? Comment l’histoire d’un homme, liée à la guerre, façonne-t-elle le parcours d’un artiste ? De l’Ariège et des Corbières à l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, ce documentaire esquisse le portrait d’un artiste exilé depuis l’enfance.

Éric Chebassier, Jean-François Ducrocq, 2018
Madeleine Louarn mène avec les comédiens handicapés mentaux de l’atelier Catalyse, ancré à Morlaix, une expérience de théâtre singulière, joyeuse et extraordinairement fertile. Ce documentaire retrace l’aventure de la création de Ludwig, un roi sur la Lune, depuis les répétitions à la grande première au 70e Festival d’Avignon !

Fabiola Schwob, 2018
Après une transition Aude est devenue Adel. Pour sa fille Charlie, enfantée il y a neuf ans, de maman hier, il est aujourd’hui son paman. Adel et Charlie, chacun.e à leur manière, portent attention aux effets de cette singulière métamorphose. Avec sensibilité et respect le film s’avance au plus près de leur quotidien, de leurs incertitudes et de leur complicité exigeante et interroge ainsi les mutations des relations parent-enfant.

Marie Losier, 2018
Après 26 ans de vols planés et d’empoignades sur le ring, Cassandro, le roi des Exoticos – ces catcheurs gays qui dynamitent les préjugés – est incapable de s’arrêter. Le corps en miettes, pulvérisé, il va pourtant devoir se réinventer…

Delphine et Carole, insoumuses
Callisto Mc Nulty, 2018
La célèbre comédienne franco-suisse Delphine Seyrig avait plus d’une facette. Avec Carole Roussopoulos, sa compatriote et inséparable amie, l’actrice a traversé les années 1970 caméra au poing, célébrant le féminisme, l’insolence et l’humour. Callisto McNulty, la petite fille de Carole Roussopoulos, rend un vibrant hommage à deux insoumises libres, joyeuses et radicales, qui n’ont cessé de défendre leur liberté en tant que femmes et artistes.

Serena Porcher-Carli, 2017
« Enzo » est un documentaire photographique et sonore à la forme atypique qui raconte les déboires du quotidien d’un homme trans

Edmond Carrère, 2017
Dans une la Maison d’Accueil Spécialisée en Dordogne, une équipe de soignants accueille des personnes atteintes de déficiences mentales incurables. Dans cet univers clos, hors du monde, les mêmes gestes, les mêmes paroles, les mêmes histoires se répètent à l’infini.

Et j’ai voulu mettre mon père dans une camionnette
Olivier Duval, 2017
Voici l’histoire d’un père désœuvré qui tond sa pelouse et lit des livres de voyage entre deux siestes. Et de son fils obstiné, persuadé qu’une camionnette pourra réaliser les rêves que son père n’a plus.

Clémence Hébert, 2017
Kevin est un enfant autiste et mutique. Clémence Hébert a su l’apprivoiser et un lien très fort s’est noué entre l’adolescent et la cinéaste.

Sands of silence : waves of courage
Chelo Alvarez-Stehle, 2017
Pendant 15 ans, la réalisatrice a documenté la transformation de jeunes femmes, victimes de trafic sexuel, en survivantes fortes et engagées.

Manuel von Stürler, 2017
Un film documentaire qui se lance à corps perdu dans une quête sur ce que signifie la perception visuelle.

Sacha Wolff, 2016
Soane, jeune Wallisien, brave l’autorité de son père pour partir jouer au rugby en métropole. Livré à lui-même à l’autre bout du monde, son odyssée le conduit à devenir un homme dans un univers qui n’offre pas de réussite sans compromission.
Lorène Debaisieux, 2016
Léna, Lucas, Eléna, Bas et Connor en ont la certitude depuis leur plus jeune âge : ils ne sont pas nés avec le bon sexe dans le bon corps. Entre rejet familial et errance médicale, leur parcours révèle leur combat pour trouver une issue à leur mal-être. Aux Pays-Bas, ce mal être est pris en charge très tôt. Grâce à un accompagnement médical adapté, ces jeunes peuvent entamer dès 12 ans leur transition. En France, le retard est flagrant, mais des structures spécialisées pour les jeunes transgenres se mettent timidement en place à Paris. Filmés dans leur vie quotidienne, Lucas, Elena, Léna, Bas et Connor invitent à porter un nouveau regard sur la construction de l’identité masculine et féminine.

Claire Durand Drouhin, 2016
Un documentaire dans lequel la réalisatrice Claire Durand-Drouhin nous fait partager l’intimité de résidents de l’hôpital psychiatrique de Limoges auprès desquels elle intervient chaque mois en qualité de danseuse et chorégraphe…

Mariam Chachia, 2016
À Tbilissi, un petit monde de silence existe au cœur d’un des quartiers les plus bruyants du centre-ville. C’est l’école publique n°203, l’école des sourds-muets. Nos héros sont deux enfants de neuf ans, Luka et Lika, qui se préparent au spectacle de danse géorgienne de fin d’année. Pendant neuf mois de répétitions, ce sont des moments d’attente, d’angoisse, de déception, de transe, de joie, de confiance retrouvée.

Sébastien Lifshitz, 2016
Au soir de sa vie, Thérèse Clerc a livré au documentariste Sébastien Lifshitz un témoignage lucide sur le rapport qu’elle entretenait avec son corps vieillissant. Un corps qui toute sa vie durant fut porteur de liberté, de joie, d’utopie, de force et de combat pour le droit des femmes. Lutte de l’esprit et lutte des corps : ce combat peut être mené pour chacun jusqu’au bout.

Matthieu Chatellier, 2016
Dans un centre de rééducation, des femmes et des hommes amputés réapprennent sans relâche à marcher ou à saisir. Une prothèse mécanique se substitue désormais à la partie manquante de leur corps. Ils sont devenus hybrides.

Sarah Balounaïck, 2015
Portrait de Georges, habitant de Mellionnec : Georges sait qu’il n’a plus vingt ans mais ne se voit pas vieux. S’entrecroisent alors films de son jeune temps et plans de son présent quotidien, pour laisser Georges parler du temps qui passe.

Nurith Aviv, 2015
Dans son film Poétique du Cerveau, Nurith Aviv tisse des liens entre récits biographiques et récits sur le biologique. À partir de photographies issues de ses archives personnelles, des souvenirs et des réflexions que ces images éveillent en elle, la cinéaste va à la rencontre de chercheurs en neurosciences pour évoquer avec eux des sujets tels que la mémoire, les neurones miroirs, le bilinguisme, la lecture, l’odeur, ou encore les traces de l’expérience.

J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd
Lætitia Carton, 2015
Laëtitia Carton a découvert le monde des sourds par l’intermédiaire de Vincent, un ami aujourd’hui disparu, qui l’avait initiée à la langue des signes. Avec lui, elle souhaitait réaliser un film pour raconter ce monde et ses habitants. Vincent parti, Laëtitia lui écrit et va à la rencontre de personnes sourdes, qui rendent compte de leur lutte quotidienne pour sortir de l’invisibilité.

Eurydice Calméjane, 2015
Laura, chanteuse lyrique, a perdu sa voix. Elle rencontre Lorenzo, un comédien sourd qui s’exprime en langue des signes. Le film nous emmène à la croisée de deux mondes, là où la rencontre se dessine par la musique des mains.

Jean-Albert Lièvre, 2014
Contre les recommandations de tous, un fils sort sa mère atteinte d’Alzheimer de sa maison médicalisée pour la ramener chez elle, en Corse. Au contact de la nature, elle revient à la vie…

Agathe Simenel, 2014
En toute simplicité, Anne-Gaëlle se raconte. Elle partage avec nous ses photos, ses souvenirs, son rapport à son corps et à son identité. Puis, peu à peu, elle laissera percevoir quelques aspects plus intimes de son histoire et de ses représentations intérieures.
Johanna Bedeau, 2014
Purgeant de longues peines ou incarcérés à un âge avancé, les détenus âgés se retrouvent sans horizon possible. Dans quel avenir peuvent-ils se projeter ? Ce documentaire nous fait partager leurs réflexions, les mondes cerclés d’habitude qu’ils se sont recréés en détention, les liens ténus et bouleversants avec l’extérieur qu’ils sont arrivés à maintenir.

Joris Lachaise, 2014
C’est à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, dans la proche banlieue de Dakar, que nous introduit la caméra de Joris Lachaise, en compagnie de l’écrivain et cinéaste Khady Sylla. À travers son expérience vécue de la maladie mentale et de ses traitements, le film cherche à explorer une histoire récente du Sénégal : l’indépendance du pays et la décolonisation de la psychiatrie.

Teboho Edkins, 2013
À l’occasion d’un casting en Afrique du Sud, Teboho Edkins demande à des gangsters de mettre en scène leur propre image.
Giovanni Cioni, 2013
Le réalisateur invente un film avec des ex-toxicomanes, des gens sortis de prison, des sans abris, des personnes avec des problèmes psychiatriques… pensionnaires d’un centre de socialisation.

Hicham Lasri, 2013
L’histoire de Majhoul, emprisonné en 1981 pendant les émeutes du pain au Maroc, qui ressort 30 ans plus tard, en plein printemps arabe. Une équipe de télévision publique qui réalise un reportage sur les mouvements sociaux au Maroc décide de le suivre dans la recherche de son passé.

Marc Schmidt, 2012
Marc Schmidt a choisi de filmer Matthew, un ami d’enfance atteint d’autisme. À cause de sa maladie, Matthew se livre un combat intérieur pour tenter de mettre un peu d’ordre dans le chaos qui l’entoure. Mené avec des règles qu’il fixe lui-même, son combat quotidien a des conséquences désastreuses

Anne Kunvari, 2012
Depuis 14 ans, Anne luttait contre un cancer dont elle savait qu’elle ne guérirait plus. Avec la réalisatrice, une amie de longue date, elles décident de filmer ce que signifie la vie avec un cancer chronique. Mais très vite, la maladie rattrape Anne. Elle tente de préparer sa fin de vie, elle qui veut choisir « le moment et la manière » de mourir. Mais, face à une loi qui ne le permet pas, la réalisatrice filme une dépossession.

Ces sourds qui ne veulent pas entendre
Angélique Del Rey, Sarah Massiah, 2012
Progrès technologique incontestable dans la réhabilitation de la surdité, l’implant cochléaire n’est pas considéré comme un progrès par tout le monde : certains sourds refusent cette prothèse. Comment comprendre que l’audition ne leur manque pas ? Dans nos sociétés, tout ce que la technique rend possible, institue un pouvoir de fait auquel nous prenons peu le temps de réfléchir : le rejet par des sourds de l’implant est l’occasion d’y réfléchir.

Çağla Zencirci, Guillaume Giovanetti, 2012
Noor veut être un homme. Il ne fait plus partie des Khusras, la communauté des transgenres du Pakistan. Et il a définitivement tourné la page de l’histoire d’amour qu’il a eue avec l’un d’entre eux. Désormais, il a un travail d’homme dans un centre de décoration de camions, et il sait ce qu’il veut : trouver une femme qui l’acceptera tel qu’il est…

Safaa Fathy, 2012
Le frère de la réalisatrice a vécu en Haute-Egypte. Il souffrait d’une insuffisance rénale grave. Le film raconte son histoire avant et après sa mort en juin 2010. A travers ce protagoniste et ses interrogations, le film aborde des thèmes aussi personnels que le rapport au corps, à la tradition, à la religion, à la famille et à la guérison en Egypte, dans un contexte d’un pays en révolution dont l’enjeu est précisément le respect de la dignité humaine. Le film aborde également le problème de l’industrialisation sauvage et de ses conséquences sur l’écologie.
Laurent Aït Benalla, 2012
À Alger, le chorégraphe Abou Lagraa assisté de sa femme, la danseuse Nawal Lagraa, travaille à la formation de la première Cellule de danse contemporaine en Algérie. Un film sensible sur le travail de cette compagnie de danse. Un regard intimiste sur les danseurs et les chorégraphes dans leur travail, leurs doutes et leurs succès.

Alain Gomis, 2012
Dakar, la ville familière, grouillante, colorée… La famille, les amis, son premier amour, les manifestations, ses aspirations… Aujourd’hui Satché doit mourir. Il a été choisi. Aujourd’hui Satché vit comme il n’a jamais vécu.

Alice Winocour, 2012
Paris, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.

Régis Sauder, 2012
Elles sont psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille et reçoivent des détenus devenus patients le temps du soin. Être là, c’est rejoindre cet espace unique - celui de l’écoute - une poche d’air derrière les murs de la prison.
Nazim Djemaï, 2012
Ce film montre l’institution particulière qu’est la Clinique psychiatrique de La Borde, berceau de la psychothérapie institutionnelle, fondée par le Docteur Oury en 1953. La Borde et ses entours, les écuries, le poulailler, le jardin potager, la serre etc. sont rythmés par le défilement des saisons. Cependant cette apparente douceur qui semble apaiser les corps et les esprits se dérobe devant les hautes solitudes de la maladie.
Pierre Morath, 2012
Une investigation fouillée autour de la découverte du corps d’un homme, chez lui, décédé depuis 28 mois va tenter de répondre à la question suivante : comment un homme ayant une famille, suivi par l’hôpital et les services sociaux a-t-il pu sombrer dans l’oubli ?
Gentille Assih Menguizani, 2012
L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprend des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprend aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein.
Sonia Ahnou, 2011
« Ce film a été pour moi une incitation à parler d’amour, une invitation à écouter. Avec quelques jeunes étudiants de Tizi-Ouzou, tenter l’expérience sous le regard de la caméra. Quels mots ? Quelle langue ? Que dire ? Que taire ? Qu’est-ce que l’amour ? » Sonia Ahnou

Massimo d’Anolfi, Martina Parenti, 2011
Un film choral, symbole de notre présence dans ce monde, qui se déroule uniquement à l’aéroport de Malpensa, durant les 4 saisons.

Hans van Nuffel, 2011
Tom est atteint d’une maladie génétique qui détruit ses poumons. Mais, à l’hôpital, différentes rencontres vont lui redonner le goût de la vie…

Sofia Djama, 2011
Un soir, Myassa est victime d’un violeur qui bande mou. Rentrée chez elle, une fois de plus, la plomberie est défaillante et elle ne peut pas se doucher. Le lendemain, Myassa a deux priorités : porter plainte et trouver un plombier. Mais la revoilà face à son violeur…

Anne Elisabeth Ngo Minka, 2010
Ce film interroge un concept, ou plutôt une abstraction : la virginité. Pour la représenter, la réalisatrice utilise des symboles et des voix. Et parce que cette question est au centre de plusieurs religions, elle interroge l’islam et le catholicisme, mais aussi la tradition et le point de vue scientifique.

Joonas Berghäll, Mika Hotakainen, 2010
Partout en Finlande, des hommes de tous âges se retrouvent au sauna pour transpirer ensemble. Un documentaire intimiste, émouvant et drôle sur un étonnant confessionnal.

Alexander Kuznetsov, 2010
Un photographe suit la tournée à travers la Russie d’une troupe de chansons créée au sein d’un hôpital psychiatrique.

Tortues ne meurent pas de vieillesse (Les)
Hind Benchekroun, Sami Mermer, 2010
Trois hommes âgés de près de 80 ans résident dans le nord du Maroc. Abdesslam, un musicien qui roule sa bosse à gauche et à droite et qui n’attend que le bon moment pour marier ses fils. Il y a Erradi, un aubergiste qui ne perd pas son sens de l’humour malgré les nouvelles technologies qui lui pèsent. Puis il y a Chehma, un ancien pêcheur qui s’arrêtera de travailler seulement si on l‘arrête. Trois destins au sein d’une région qui est loin de rouler sur l’or.

Raed Andoni, 2010
Raed, auteur réalisateur, sorte de cousin palestinien de Woody Allen, a mal à la tête, au sens propre comme au figuré. Cela l’empêche de travailler. Armé d’humour et d’une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie..

Sonali Gulati, 2010
La réalisatrice retourne en Inde. Elle n’a jamais osé dire à sa mère qu’elle était lesbienne, et maintenant, elle veut dire et entendre ce que ressentent , ce que vivent, comment luttent les jeunes indiennes et indiens qui font leur coming out, et se battent pour la dépénalisation de l’homosexualité.

Julia Varga, 2009
Julia Varga a suivi pendant plusieurs mois des jeunes qui fréquentent Mosaïque, la structure d’accueil du service municipal Hygiène et Santé d’Aubervilliers.
Résidence Bachelard, rêverie darwinienne.
Olivier Pagani, 2009
Cité Scientifique. Il y a quelqu’un parmi les arbres. Il veut rendre sa maison habitable. On entend des voix. L’une parle de cellules, l’autre, de la maison d’enfance. Mais lui n’entend que cette question : Comment accepter de mourir ? La science et la poésie y changent-elles quelque chose ? Peut-être.
Sylvie Coren, 2009
Ce film documentaire est partie prenante de l’action Soin et Culture dans le nord des Hauts de Seine pour que des jeunes en risque de désaffiliation puissent s’ouvrir à la société, se (re)donner confiance, travailler l’estime de soi et le respect de l’autre.

Bébés de l’amour et de la science
Jackie Bastide, 2008
Ce film raconte l’aventure palpitante, pleine de rêves, d’espoirs et d’effrois que furent les trois décennies pionnières de l’Assistance Médicale à la Procréation, l’une des plus grandes découvertes de notre temps.
Rémy Batteault, 2008
Un documentaire sur le dépassement du handicap par la pratique de la voile.
Samir Benchikh, 2008
À 24 ans, Samir Benchikh découvre l’Afrique en arpentant la Côte d’Ivoire d’Abidjan à Bouaké, en passant par Yamoussoukro ou Man. Le voyage est émaillé de rencontres avec des responsables associatifs, des jeunes de son âge dévoilant leur quotidien, des enfants des rues…
Karin Michalski, Sabina Baumann, 2008
Comment notre société réagit-elle à la rupture de ses normes de genre, au travail, dans la rue ?
Fleur Albert, 2008
L’infirmerie scolaire est un refuge où s’exprime le malaise familial personnel et scolaire. Le film propose une chronique de l’adolescence dont l’infirmerie est le théâtre unique et privilégié.
An prochain la révolution (L’)
Frédéric Goldbronn, 2008
Après Diego et La Maternité d’Elne, Fréderic Godbronn poursuit son travail autour de l’histoire et l’engagement à travers ce portrait de Maurice Rajsfus, enfant juif dont les parents moururent en camp et dont la vie fut révolte et militantisme contre toutes les formes de répression.

Philippe Borrel, 2007
Des entreprises qui veulent pister les employés grâce à leur gènes,on tente de dresser le portrait-robot d’un individu à partir d’un simple échantillon de sang ou de salive. La génétique serait-elle l’ultime outil de surveillance ?

Serge Moati, 2007
Schizophrénie, troubles de la personnalité, dépression, bipolarité, dans ce nouvel opus de sa collection documentaire Mes questions sur…, Serge Moati s’interroge sur le désordre et la souffrance psychique.

Allo allo cinéma cadeau : cinéma contre sida
David Foucher, Patrice Raynal, 2007
En Afrique, au Burkina Faso, une équipe d’hommes et de femmes sillonne le pays pour sensibiliser les populations sur le Sida. Leur méthode d’action : le Cinéma.

Zeina Abirached, 2006
C’est l’histoire d’une petite fille qui, après quelques malheureux clic-clic de ciseaux, est contrainte d’héberger un mouton sur sa tête.
Hicham Ayouch, 2006
Tafdnar, petit village de pêcheurs, s’est arrêté de vivre le jour où la majorité des hommes sont morts en mer. Les femmes, rongées par la tristesse et la solitude, sombrent dans une douce folie.
Je suis de celles qui porte les fleurs vers sa tombe
Ammar Al Beik, Hala Al Abdalla, 2006
Un film conçu comme un puzzle en noir et blanc par la réalisatrice, au fil de ses repérages en Syrie, fait d’allers et retours, qui dit la prison et l’exil, le passé et le présent, l’amour et la mort. Un film qui dit l’importance de la poésie.
Révolution du désir. 1970 La révolution homosexuelle (La)
Alessandro Avellis, Gabriele Ferluga, 2006
La révolution du désir est une exploration de la nébuleuse qui a donné vie aux mouvements de libération sexuelle en France et une interrogation sur le passage de la révolte à la normalisation des homos.
Claude Lefevre-Jourde, 2005
Plus de 150 millions de femmes et de petites filles sont toujours victimes de mutilations génitales qui vont de l’excision à l’infibulation. Ce film montre différentes facettes de la lutte de femmes et d’hommes africains en Guinée et en Ethiopie et la vigueur avec laquelle ils s’acharnent à faire cesser ces pratiques.
On les appelait les dames du planning
Marie-Monique Robin, 2005
L’épopée du planning familial, depuis les premiers combats menés au XIXe siècle par les néo-malthusiens jusqu’à aujourd’hui. Retraçant l’histoire du mouvement du planning familial au niveau international et particulièrement en France, où la loi de 1920 verrouilla pendant plus de quarante ans tout débat sur le contrôle des naissances.
Mon enfant, ma soeur, songe à ta douleur
Violaine de Villers, 2005
Khadi et Khadia vivent en Belgique depuis 15 ans, elles racontent leur histoire, une vie de femmes mutilées sexuellement.
Sophie Bensadoun, 2005
La philosophie de l’esprit propose une nouvelle approche de la pensée : si l’homme n’est que matière, peut-on expliquer tous nos états mentaux par des états physiologiques et peut-on naturaliser l’esprit ?

Laurent Roth, 2004
Au Cap-Ferret, deux maisons occupées de 1955 à 1980, bâties au début du siècle sur le même terrain… Vent-Debout et Les Pignadas sont deux villas presque jumelles dont les styles architecturaux se bouffent le nez depuis plus d’un siècle sur le bassin d’Arcachon. Le film raconte l’histoire de cette maison, les Pignadas, celle du réalisateur, vendue il y a près de vingt-cinq ans). Avec ce film, il a voulu voir chez les autres membres de sa famille comment l’imaginaire de chacun avait travaillé sur la perte de cette maison, liée au sentiment d’un paradis perdu, d’une page de sa vie, de son enfance aujourd’hui révolue.

Nadir Moknèche, 2004
Alger, hiver 2003. La maman,ancienne danseuse de cabaret, la fille émancipée et l’amie, prostituée, sont installées, depuis le début des violences terroristes, dans un hôtel du centre ville. Et même si la mort les poursuit, elles lui disent : non !
Laetitia Mikles, 2003
Documentaire sur cinq personnes, sourdes et aveugles, qui s’expriment en langue des signes touchées : ils se signent dans les mains pour se comprendre.
Germinal Roaux, 2003
Avec une lucidité non dénuée d’humour, Thomas Bouchardy commente du haut de ses vingt-six ans les photos de sa jeunesse.
4 empereurs et 1 rossignol, et un ballet perdu
Wilbert Bank, 2003
En 1999, deux danseurs anglais Millicent Hodson et Kenneth Archer remontent le « Chant du Rossignol », ballet créé en 1925 par le chorégraphe Georges Balanchine, sur une musique d’Igor Stravinsky
Gilles Rabier, 2003
Mon ennemi intérieur permet de suivre pendant 6 mois la lutte que mènent Philippe, Hervé, Edgar et Anthony contre les TOC (Troubles Obsessionnels et Compulsifs).

Yolande Josèphe, 2003
En 1997, l’hôpital psychiatrique Charcot fait appel à des intervenants comédiens pour débuter un atelier théâtre ouvert aux patients et aux soignants. Six ans plus tard, Yolande Josèphe suit les séances où se retrouve une douzaine d’acteurs amateurs, libérés un instant de leur dimension pathologique ou de leur rôle professionnel.

Judith Du Pasquier, 2003
Le film est parti d’une idée très simple : donner la parole, à propos de la psychanalyse, à ceux qui en ont fait ou font l’expérience ; ceux qu’on appelle les « analysants ». Des gens ordinaires, comme vous et moi, qui souffrent dans leurs têtes, dans leurs corps, comme tout le monde.
Bonne longueur pour les jambes (La)
Christian Rouaud, 2003
C’est l’histoire de Patrick et Nathalie, un couple de « personnes de petite taille », et d’Éric, un autiste dont Patrick est le tuteur depuis 24 ans. Dans notre société « normale » où le geste vers autrui est souvent furtif et chargé de bonne conscience, Patrick et Nathalie présentent l’image dérangeante d’un engagement vital vers l’autre.
Céline Cros, 2003
En partageant le quotidien de Madegee, les fragments d’une histoire lourde à porter émergent et nous laissent entrevoir le long chemin à parcourir pour retrouver l’estime de soi. Madegee part à la recherche de son corps, de la ré-appropriation, tel un parcours initiatique où le corps reprend son espace, son langage, sa liberté…Comment retrouver son corps après coups ?

Rakhshan Bani-Etemad, 2002
Rakhshan Bani-Etemad décide de filmer la campagne présidentielle en 2001 à Téhéran, en particulier certaines femmes qui voudraient être candidates.
Jos De Putter, 2002
Âgés de six à seize ans, les membres d’une troupe de danseurs tchétchènes, originaires de Grozny, entament une tournée dans les capitales européennes. Répétée d’abord au milieu des ruines d’un pays dévasté, leur danse traditionnelle est davantage qu’un spectacle pittoresque, c’est l’usage d’un art comme affirmation d’existence.
Christophe Otzenberger, 2002
Mélangeant fiction et documentaire, « Autrement » met en conflit le désir et le réel dans une société où il reste possible de choisir sa douleur.
Jean-Marc La Rocca, 2001
Véronique dirige une salle de sport parisienne. Entre ses professeurs qui se prennent pour les stars et ses client(e)s qui poussent parfois l’entraînement un peu trop loin, elle est fort occupée. Le gymnase n’est pas le royaume de la parole, mais le corps a son language et ses maux sont lourds de sens…
Pablo Zubizarreta, 2001
A l’institut Gustave Roussy, les enfants cancéreux hospitalisés peuvent recevoir la visite de clowns qui parviennent à soulager, ne serait-ce qu’un moment, la détresse de ces jeunes malades.
Brigitte, ou le chien qui aboyait à ma place
Jean-François Raynaud, 2001
Ce film témoigne de l’histoire exceptionnelle entre Brigitte et Bernard. Elle a trente-cinq ans, elle est peintre, elle est autiste. Il est son tuteur légal, et depuis 27 ans, s’occupe d’elle, avec autant d’amour et peut-être plus que ne l’aurait fait un père.
Agnès Lejeune, Éric Monami, 2000
Suite à un suicide au sein d’une entreprise de production automobile, enquête pour essayer de comprendre le silence et le déni qui suivent un tel geste.
Didier Cros, 2000
Dans les bains-douches parisiens, des personnes en siuation précaire viennent faire leur toilette… et retrouver quelque dignité. Didier Cros recueille leurs témoignages : sobres, lucides, poignants.

Stephen Daldry, 2000
Angleterre du Nord, 1984. Billy Elliot, jeune garçon de onze ans, devient adepte des cours de ballet alors que ses amis prennent des leçons de boxe et que son père et son frère sont engagés dans la grève des mineurs, Billy se bat de son côté pour faire admettre à son entourage sa passion pour la danse.
Pierre Vinour, 2000
La panique d’un homme de 60 ans en proie au doute, sa fuite éperdue sur les hauteurs du Plateau de Millevaches, et l’expérience de son étrange métamorphose….
Pirooz Kalantari, 1999
Le récit d’une jeune femme qui rêve de devenir actrice à Téhéran, aujourd’hui, ou la confrontation entre tradition et modernité.
Gérard Martin, 1998
De l’Eve chrétienne à la Galatée grecque, de Pandora aux réplicantes de la science-fiction, l’imaginaire masculin a peu évolué. Mais aujourd’hui ce mythe d’une femme créée de toutes pièces pour l’homme est en train de devenir une incroyable réalité.
Frederick Wiseman, 1995
Wiseman suit la troupe de l’American Ballet Theater, célèbre compagnie new-yorkaise de ballet classique.

Peter Watkins, 1994
Avec la Suède des années 1870 pour toile de fond, Le libre penseur explore la vie, l’œuvre et l’époque du célèbre homme de théâtre suédois, August Strindberg, auteur de Mademoiselle Julie et La Danse de mort.

Paule Muxel, Bertrand de Solliers, 1993
Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les traitements psychiatriques ont beaucoup évolué : à l’enfermement hérité du XIXe siècle s’est substituée la volonté de réinsertion, tandis que le regard médical et social sur la folie évoluait. Ville-Evrard, en région parisienne, est un hôpital de santé mentale modèle, tel qu’on les concevait voici plus d’un siècle. Paule Muxel et Bertrand de Solliers donnent la parole à certains de ceux qui y ont vécu ou travaillé, retraçant ainsi la genèse de l’histoire psychiatrique occidentale.
Gianfranco Rosi, 1993
Une rencontre avec des hommes et des femmes qui ont refusé la société de consommation au point d’en être exclus.

Cyril Collard, 1992
Jean, la trentaine, bisexuel, tombe amoureux de Laura, 17 ans. Il lui annonce qu’il est séropositif, mais la jeune fille lui pardonne.
, 1982
Pour son premier film de fiction et premier film couleur, Frederick Wiseman revisite le monde de la mode avec cette histoire d’un mannequin qui, ne parvenant plus à assumer les fantasmes véhiculés par son image, décide de disparaître.
On ne va pas se quitter comme ça
Jean-Louis Comolli, 1981
L’un des derniers bals musettes de Paris, la Boule Rouge. Là, tous les après-midi, tous les soirs, des femmes et des hommes se retrouvent pour danser. Ils sont à la retraite, ils dansent.

Luc Moullet, 1980
Face caméra, Luc Moullet s’interroge. À 43 ans, il va tenter d’apprendre à nager. L’idée du film est là et en parfait pataphysicien, il va la pousser jusqu’à l’absurde.
Stanislas Choko, 1980
La danse africaine traditionnelle, symbole de l’intégration de l’homme dans la nature est devenue un produit de consommation touristique et les Africains dansent dans des boîtes de nuit sur une musique « disco ».
Frederick Wiseman, 1980
Au sein de l’agence Zoli à New York, Frederick Wiseman observe l’asservissement des mannequins - aux agents qui les vendent, aux créateurs qui les instrumentent - et décrit les processus de standardisation de la beauté.
Hélène Bourgault, Helen Doyle, 1979
Essentiellement un film sur la peur. Mais sur une peur très familière : cette vieille peur de viol inscrite dans nos corps de femmes, dans nos yeux aux aguets, nos muscles atrophiés, dans nos quotidiens rétrécis par tous ces gestes évités au cas où…
Marco Ferreri, 1973
L’histoire de quatre hommes - un grand chef de restaurant, un magistrat, un pilote d’avion, un producteur de télévision - qui, fatigués de leurs vies ennuyeuses et de leurs désirs inassouvis, décident de s’enfermer dans une villa à Paris, vers la fin de l’automne, pour ce qu’ils appellent un « séminaire gastronomique » mais pour en fait se livrer à un suicide collectif en mangeant jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Pierre Étaix, 1971
Les Français partent en vacances. Pierre Etaix les suit. Il les interviewe, les filme et constitue ainsi un documentaire. L’opinion de « l’homme de la rue » sur les sujets d’actualité tels que l’érotisme, le succès artistique, la publicité, la musique et le mariage, alterne avec les concours de chants et les jeux organisés pour les adultes par les grandes marques publicitaires.
46 jours qui précédèrent la mort de Françoise Guiniou (Les)
Christian Boltanski, 1971
Essai de reconstitution des derniers jours d’une jeune femme menacée d’expropriation, qui décide de se cloîtrer dans son appartement avec ses deux enfants, jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Jerzy Skolimowski, 1970
Mike vient de sortir du collège et trouve un emploi dans un établissement de bains londonien. Susan, son homologue féminin, arrondit ses fins de mois en proposant ses charmes à la clientèle masculine. Amoureux jaloux de la jeune femme, Mike devient encombrant.
Alain Resnais, 1968
Claude Ridder, rescapé d’une tentative de suicide, représente un cas qui intéresse les savants. Puisqu’il a vécu entre la vie et la mort, il est le cobaye idéal pour un voyage dans le temps. Claude accepte de se soumettre à l’expérience.
Black liberation / Silent revolution
Edouard de Laurot, 1967
Une œuvre qui mêle recherches sonores et visuelles et dénonce le racisme en Amérique en reprenant les slogans des leaders noirs et de Malcolm X en particulier (qui apporta sa contribution au projet). Plus qu’un documentaire historique, une évocation expressioniste du Black Panther Party .
Agnès Varda, 1967
C’est un portrait- reportage du peintre Jean Varda, mon oncle. Dans les faubourgs aquatiques de San Fransisco, centre intellectuel et cœur de la bohème, il navigue à la voile latine et peint des villes célestes et byzantines, car il est grec.
Willy Holt, 1967
Film qui cherche à mettre en évidence les possibilités du travail des personnes handicapées physiques et sensorielles intégrées dans le circuit normal de production ou dans les ateliers protégés de l’époque du tournage.
Ahmed Lallem, 1966
En 1966, quatre années après le début de l’indépendance, des lycéennes algériennes de première et terminale, parlent de leur vie, des difficultés qu’elles rencontrent dans leur désir d’émancipation, de leurs attentes, de leur espérance dans l’avenir de leur pays.
Johan Van der Keuken, 1966
Au cours du tournage de l’enfant aveugle, Johan Van der Keuken remarque Herman Slobbe auquel il consacre un deuxième film.

Luchino Visconti, 1961
Une famille du sud de l’Italie est contrainte par la misère d’émigrer vers le nord pour y trouver du travail. Simone réussit à devenir boxeur professionnel mais sera laminé par ce milieu malsain. Rocco s’essaie à différents métiers avant d’être poussé à faire de la boxe, sport qu’il déteste mais où il devient un champion. Tous deux aiment la même femme, Nadia, une prostituée.
Luc de Heusch, 1958
Ce film ethnographique satirique nous renvoie l’image de l’homme qui mange, un regard aigu sur la Belgique. Le thème général de l’enquête est la description des gestes du repas.

Ida Lupino, 1951
La star du tennis Florence Farley est tiraillée entre ses histoires de cœur et sa mère, qui a pour elle d’autres ambitions.

John Huston, 1946
Ce film consacré aux conséquences psychologiques de la guerre connues à l’époque sous les noms d’obusite et d’épuisement au combat fut censuré par l’armée jusqu’à ses projections à New York et au Festival de Cannes en 1981. Tourné à l’hôpital Mason de Brentwood (Long Island) à la fin de la seconde guerre mondiale, il suit soixante-quinze vétérans de l’armée américaine ayant vécu des traumatismes au cours du conflit.