Chantal Akerman
Films dans la base
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Ce film est avant tout un film sur la mère de la réalisatrice. Sur cette femme arrivée en Belgique en 1938 fuyant la Pologne, les pogroms et les exactions. Cette femme qu’on ne voit que dans son appartement. Un appartement à Bruxelles. Un film sur le monde qui bouge et qu’elle ne voit pas.
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Dans ce film, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres sont pour la plupart des Mexicains. Ils sont passés pendant des années par San Diego mais le service d’immigration américain a réussi à arrêter le flux des illégaux et à le déporter dans l’Arizona.
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Sud est une évocation de la violence raciste qui fait le quotidien américain. Comment un crime peut s’inscrire dans un paysage, tant mental que physique.
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Chantal Akerman a fait un grand voyage à travers l’Europe de l’Est, la Russie, la Pologne, l’Ukraine filmant tout ce qui la touchait : des visages, des rues, des voitures, des bus, des gares, des paysages, des intérieurs, des queues, des portes, des fenêtres, des repas.
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Histoires d’Amérique : food, family and philosophy
À New York, entre mémoire et oubli, plusieurs personnes livrent leur(s) histoire(s) d’émigrants juifs.
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Pièce de François Merle : 11 février 1963, Sylvia Plath, poétesse américaine, se donne la mort. Une longue correspondance la liait jusque-là à sa mère.
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Dans l’univers coloré d’une galerie marchande, employés et clients ne vivent que d’amour : ils le rêvent, le chantent, le dansent. Les histoires s’entremêlent, commentées par les choeurs malicieux des shampouineuses et d’une bande de garçons désoeuvrés…
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Pendant cinq semaines, à Venise, Milan ou Avignon, Chantal Akerman a suivi Pina Bausch et ses danseurs du Tanztheater Wuppertal, cherchant à évoquer par l’image l’univers artistique et imaginaire de la chorégraphe allemande.
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Anna est cinéaste. Au gré de ses voyages pour faire la promotion de son dernier film, elle fait des rencontres. En filigrane, derrière les confessions intimes des personnes qu’elle croise se profile l’ombre des grands événements collectifs, l’histoire de l’Europe au cours des cinquante dernières années.
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Sur des travellings ou des longs plans fixes de New York (métro, rues, façades, passants) qui racontent en creux son quotidien, la cinéaste lit les tendres lettres envoyées de Belgique par sa mère. À la fois chronique familiale douce-amère et formidable portrait de ville, un film riche, puissant, bouleversant.
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Dans sa chambre, une jeune fille se raconte en voix off. Durant plusieurs jours, elle écrit une lettre, se couche sur un matelas, se déshabille, se regarde dans un miroir, se lève, se rhabille, marche.
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Une jeune femme, incarnée par Chantal Akerman elle-même, est enfermée à la fois dans sa cuisine et dans ses tâches domestiques, qu’elle exécute parodiquement, vidant les placards pour en répandre le contenu sur le sol, puis l’étaler à grande eau, cirant ses chaussures en les gardant aux pieds… Dans ce premier court métrage fulgurant, Chantal Akerman utilise les moyens du burlesque et un jeu d’actrice digne d’une comédie slapstick.