Abraham Ségal
Abrahm Ségal étudie l’histoire et la philosophie à l’Université hébraïque de Jérusalem où il fonde et anime le ciné-club universitaire (1959-1962). Dès ces années, l’œuvre d’Albert Camus l’interroge, puisque son mémoire de maîtrise a pour sujet « L’éthique à l’œuvre chez Albert Camus ». Il part ensuite à Paris faire des études de cinéma, s’y installe et de 1967 à 1982 collabore à diverses revues de cinéma comme
La Revue du cinéma, CinémAction et L’Avant-Scène du Cinéma et publie le texte de l’album de photos S. M. Eisenstein (Éditions du Chêne, 1972).
À partir de 1971, il réalise des films documentaires pour le cinéma et la télévision.
Par ailleurs, il est l’auteur d’un essai, Abraham, enquête sur un patriarche.
Il anime – avec Delphine Seyrig, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et l’association « antipsychiatrique » Trames – le Festival Films et Folies (1986-1987).
Membre et ancien président de l’Association des cinéastes documentaristes (Addoc), il fait aussi partie de l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Distribution (ACID) et de la Société des Réalisateurs de Films (SRF). En 2005, il participe à la fondation du Réseau des Organisations du Documentaire (ROD).
Il est également membre actif de « Trop, c’est trop ! », collectif lancé en décembre 2001 par Madeleine Rebérioux, Pierre Vidal-Naquet, Stéphane Hessel et d’autres, afin de militer, à travers textes, films et réunions publiques, contre l’occupation et pour un véritable dialogue entre Israéliens et Palestiniens.
(source : site web d’Abraham Ségal)
Films dans la base
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Comment faire en sorte que pédagogie rime avec plaisir de transmettre ? Comment des jeunes exclus du système éducatif, des « décrocheurs », peuvent-ils devenir des êtres créatifs, désireux d’apprendre ? Edgar Morin et le réalisateur trouvent des réponses concrètes en découvrant des expériences vivifiantes, en allant au contact des élèves et des équipes éducatives.
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Quand Sisyphe se révolte. Albert Camus aujourd’hui
Quand Sisyphe se révolte est une investigation documentaire, tournée en Algérie, en France et en Grèce. Elle va du mythe grec de Sisyphe revu par Albert Camus et ses résonances actuelles à l’appel de Camus pour une juste révolte, qui exclut le meurtre.
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Répondant à l’appel de Goush Shalom - le Bloc de la Paix -, des Français juifs se sont rendus fin janvier 2003 en Israël et dans les territoires palestiniens. Ils ont constaté sur place les méfaits de l’occupation, des attentats et de l’apartheid.
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Un portrait filmé de Gérard Fromanger, une des principales figures de la « Nouvelle Figuration », mouvement né dans les années 60. Ancien élève des Beaux-Arts de Paris, le peintre a beaucoup travaillé sur les couleurs. Il revient avec passion sur ses principales œuvres et livre sa conception de la peinture.
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Film-rencontre entre Delphine Seyrig et Mary Barnes (peintre et coauteur de Mary Barnes, un voyage à travers la folie ) sur les liens entre l’expérience de la folie et l’expression picturale.
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Hors les murs 3 : Paroles à vif
À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.
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Hors les murs 2 : projet ou aventure ?
À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.
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Hors les murs 1 : Passage critique
À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.
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Alésia et retour, voyage phénoménal
D’Alésia à la tour Montparnasse, une invitation au voyage, dans le XIVe arrondissement de Paris par des amoureux de leur quartier. Habitants, commerçants, artistes ou artisans témoignent de leur attachement au village, à son histoire, à la convivialité qui y règne. Devant la menace que représentent les projets de rénovation, ils réagissent.
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Le sabotage est par excellence l’anti-travail, l’anti-sacrifice. Le film entremêle des témoignages de travailleurs sur des formes de résistance au rythme imposé par la chaîne et une mise en images et en musique du compte rendu, fait par les ouvriers de la General Motors aux États-Unis, d’un sabotage collectif devenu fête.
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Une image éclatée de la vie quotidienne, dix ans après mai 68.