Algues vertes (Les)

Un film de Pierre Jolivet

 2022  France  Fiction  Prise de vue réelle  110 min  Couleur  Mode de production : Cinéma  VF

 Scénario : Inès Léraud, Pierre Jolivet  Image : Olivier Boon Jing  Son : Rafael Ridao, Vincent Montrobert, Thomas Gauder  Montage : Yves Deschamps  Musique originale : Adrien Jolivet

 Distribution artistique : Céline Sallette : Inès, Nina Meurisse : Judith, Julie Ferrier : Rosy Auffray, Pasquale d’Inca : André Ollivro, Clémentine Poidatz : Morgan, Jonathan ambert : le député, Adrien Jolivet : Pierre Philippe

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Dernière mise à jour : 30 octobre 2023

Pierre Jolivet raconte l’enquête, semée d’embûches et de pressions, de la journaliste Inès Leraud sur le scandale des algues vertes : comment tout un système a maintenu l’omerta sur un phénomène qui défigure le littoral breton et menace la santé de ses habitants depuis plusieurs dizaines d’années…

Au-delà du thriller, le film donne l’occasion de s’interroger sur les impasses de l’agriculture productiviste : un modèle qui a fait de la Bretagne une région prospère et de la France une grande puissance agro-industrielle, mais dont les conséquences environnementales et sociales sont devenues insoutenables.

Note d’intention du réalisateur

« Les algues vertes ont quelque chose d’emblématique, c’est un symbole puissant de cette surexploitation mondiale de la terre par les hommes qui, en surproduisant ainsi, finissent par créer leur propre cancer. Et j’aurais pu faire un film plus long en racontant tout ce que j’ai découvert et compris en travaillant sur le sujet. Cette histoire dit aussi que les lanceurs d’alerte sont les vrais héros et héroïnes de notre époque. Je dirais même qu’ils sont vitaux pour l’avenir du monde. Et le cinéma se doit d’être un relais pour eux. »

Extrait de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme

« Depuis la fin des années 1980, une quarantaine d’animaux et trois hommes sont décédés sur des plages bretonnes dans des circonstances qui font l’objet d’un déni complet de la part des autorités. L’identité de l’assassin est pourtant connue, et révélée dès les premières minutes du film à Inès Léraud (Céline Sallette), par Pierre Philippe (Adrien Jolivet). C’est sur la plage de Saint-Michel-en-Grève recouverte d’algues vertes que ce médecin urgentiste et lanceur d’alerte désigne le coupable : l’hydrogène sulfuré, ou H2S, un gaz ultratoxique qui se forme lors de la décomposition des algues et reste coincé au sol, sous la matière en décomposition. Ces poches de gaz toxique qui se forment alors peuvent conduire à la mort, en quelques minutes seulement, des joggeurs, chevaux ou sangliers qui ont le malheur d’y poser le pied ou la patte, avant de s’effondrer dans la vase, paralysés par les puissantes émanations de gaz mortel.
Le film décrit comment la prolifération des algues vertes sur les côtes bretonnes prend ses racines dans les lois de modernisation agricole des années soixante. Le mot d’ordre de l’époque : faire de l’agriculture un champion économique national. »

Pour découvrir ce film

À télécharger :
Dossier de presse (PDF - 3,1 Mio)
Vidéo à voir en ligne :
Bande-annonce
Plus d’informations sur le film :
La Ligue des droits de l’Homme soutient le film : lire la note de soutien
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