Festival international de films de femmes de Créteil (FIFF)
Créteil – mars
• Maison des Arts • Place Salvador Allende • 94000 Créteil • Tél : 01 49 80 38 98 • @ : filmsfemmes@wanadoo.fr
Créé en 1979, le Festival international de films de femmes de Créteil accueille des réalisatrices du monde entier, avec près de 150 films qui défendent avec talent le regard des femmes sur leur société. Lieu témoin de débats historiques, le festival reste attentif aux engagements artistiques, politiques et sociaux des femmes dans le monde, à travers leur cinéma.
Fidèle à ses engagements pour lutter contre toutes formes de discrimination, de race, de sexe, de culture, de classe sociale, il assume son double héritage envers le féminisme et l’action culturelle, en plaçant l’interrogation sur l’image et les modes de représentations au centre de ses réflexions.
Films dans la base
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Samaher Alqadi, 2021
Le Caire, le 25 janvier 2013 : une explosion d’agressions sexuelles a lieu sur la place Tahrir à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution. En réponse, un flot massif de femmes enragées envahit les rues. La réalisatrice, Samaher Alqadi, prend sa caméra en guise de protection et commence à documenter la rébellion croissante des femmes, sans savoir où l’histoire la mènera.
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Kiosque (Le). Effeuillage d’une profession
Alexandra Pianelli, 2021
Une jeune plasticienne, venue prêter main-forte à sa mère, nous invite à la rejoindre derrière la caisse de son kiosque à journaux.
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Kita Bauchet, 2018
Dans une juxtaposition de petits scènes tendres et pudiques, Kita Bauchet explore un lieu emblématique au cœur de Bruxelles : la piscine de la Place du Jeu de balles où se croisent au quotidien des milliers de Bruxellois, dans toute leur diversité.
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Lisette Orozco, 2017
Adriana a toujours été la tante préférée de la réalisatrice. Quand elle est accusée d’avoir participé à des actes de torture pendant la dictature de Pinochet, elle fuit le Chili et demande à sa nièce de l’aider à raconter sa vérité. Le spectateur accompagne Lissette dans sa troublante quête de vérité, tandis qu’elle est tiraillée entre le déni d’Adriana et les preuves qu’elle recueille.
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Alice Diop, 2015
Ce documentaire propose une exploration sensible du sentiment amoureux en « banlieue », une errance avec une bande de jeunes de cité, la découverte d’un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles.
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I don’t belong anywhere - Le cinéma de Chantal Akerman
Marianne Lambert, 2015
Ce documentaire évoque quelques uns des 40 films réalisés par Chantal Ackerman. Cinéaste expérimentale, nomade, elle nous fait partager son parcours cinématographique qui ne cesse de questionner le sens de son existence au risque de chercher son public ou de s’y confronter.
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Je ne suis pas féministe, mais…
Florence Tissot, Sylvie Tissot, 2015
« Je ne suis pas féministe, mais… », cette expression est évoquée par Christine Delphy lors d’une émission où elle est invitée avec Simone de Beauvoir en 1985. On retrouve la phrase rituelle que beaucoup de femmes ont pu prononcer un jour, par peur d’employer un mot stigmatisé, mais pour s’autoriser quand même à exprimer un désir d’égalité. Mêlant entretiens filmés et images d’archives, ce documentaire offre le portrait d’une théoricienne féministe, militante et fondatrice du MLF.
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Naoshima (dream on the tongue)
Claire Laborey, 2014
Naoshima (dream on the tongue) est la traversée d’une petite île japonaise de la mer intérieure de Seto. Depuis les années 90, elle est menacée d’exode, sa population décroît et vieillit, son industrie périclite. Sous l’impulsion d’un impressionnant projet de mécénat d’art contemporain, Naoshima se transforme, ce qui bouscule les représentations des habitants en les confrontant à cette obsédante question : qu’est-ce que la beauté ?
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Adele Tulli, 2014
La vie des femmes commence avec la ménopause. À quatre-vingt cinq ans, Thérèse Clerc, militante féministe de longue date dont la passion pour la politique et pour le droit des femmes a conduit toute sa vie, est à l’initiative de la maison des « Babayagas » de Montreuil. Portrait intime d’une femme extraordinaire qui fait de la vieillesse un moment de paix et de grande liberté pour les femmes.
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Maria de Medeiros, 2013
Le film entre dans le cadre d’un projet de récupération de la mémoire historique des années noires de la dictature du milieu des années 1960 à la fin des années 1980. Ce documentaire nous plonge dans la douleur de la mémoire d’une famille brésilienne, de trois générations de femmes, dont Denise qui vit à Rome et sa fille Eduarda, installée aux Pays-Bas.
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Kiri Lluch Dalena, 2013
C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur de onze et huit ans, survivants d’un cyclone meurtrier à Iligan sur l’île de Mindanao en décembre 2011.
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Nima Sarvestani, Maryam Ebrahimi, 2012
Ce film a été tourné dans son intégralité au sein d’une prison pour femmes en Afghanistan. Cet accès exceptionnel et sans précédent permet d’explorer la façon dont les « crimes moraux » sont utilisés pour contrôler les femmes en Afghanistan.
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Sarah Franco-Ferrer, 2011
Des personnalités s’expriment à travers ce film sur ce qui leur semble fondamental pour l’avenir en s’appuyant sur les réalités auxquelles ils sont confrontés à travers leur profession et leur vision du monde.
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Solutions locales pour un désordre global
Coline Serreau, 2010
Caméra au poing, Coline Serreau a parcouru le monde pendant près de trois ans à la rencontre de femmes et d’hommes de terrain, penseurs et économistes, qui expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d’une terre trop longtemps maltraitée.
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Los Nietos. Quand l’Espagne exhume son passé
Marie-Paule Jeunehomme, 2008
En Espagne, Los Nietos évoque le parcours des petits-enfants (los nietos) des victimes de la répression. C’est à eux qu’incombe la mission de retrouver et d’exhumer les disparus, afin de leur donner des funérailles décentes.
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Sous le ciel lumineux de son pays natal
Franssou Prenant, 2001
Trois Libanaises, l’une juive, l’autre musulmane et la dernière chrétienne, évoquent en voix off leur jeunesse, leurs rêves, leurs engagements, leurs luttes, leur exil et leur retour à Beyrouth. Jamais on ne les verra. Leurs témoignages s’enlacent, se complètent, s’enrichissent, formant un tableau indirect mais précieux des terribles années de guerre qui ont endeuillé le pays.