Les indépendances
Films dans la base
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Sur les traces de Frantz Fanon
Mehdi Lallaoui, 2021
Qui était Frantz Fanon, l’auteur des « Damnés de la terre » et de « Peau noire, masques blancs », ce penseur et psychiatre panafricain engagé dans les luttes anti-colonialistes ? 60 ans après sa disparition, ce documentaire télévisé part sur ses traces aux côtés de ceux qui l’ont côtoyé, pour redécouvrir cet homme d’exception.
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Mathieu Rigouste, 2020
1960, Algérie. C’est l’histoire d’un soulèvement populaire victorieux. C’est aussi l’histoire de corps opprimés qui se libèrent par eux-mêmes et en dansant.
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Dulce Fernades, 2012
Le Brésil et l’Angola sont deux marges de l’Atlantique qui possèdent la même langue et un passé colonial en commun. Ce film raconte la correspondance entre des habitants du Brésil, d’Angola et de Portugal à travers leurs vidéos épistolaires : leur histoires s’entrecroisent et dépeignent un Angola inconnu hors des guerres coloniales et civiles à peine éteintes.
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1962, de l’Algérie française à l’Algérie algérienne
Malek Bensmail, Marie Colonna, 2012
1962, l’Algérie, territoire français depuis un siècle et demi, connaît sa dernière année de colonisation, après sept années de guerre. Marie Colonna et Malek Bensmaïl, nés tous deux dans l’Algérie indépendante, font revivre les semaines qui séparent le cessez-le-feu du 19 mars 1962 de l’élection de la première Assemblée Nationale Algérienne fin septembre.
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Pascal Convert, Fabien Béziat, 2012
La vie de Raymond Aubrac, à partir de la libération.
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Martinique aux Martiniquais (La). L’Affaire de l’OJAM
Camille Mauduech, 2012
Retour sur l’OJAM, Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique, qui ont préparé, pendant la guerre d’Algérie, et avec le soutien logistique du FLN, la lutte pour l’indépendance martiniquaise, avant d’être arrêtés en 1963.
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Merzak Allouache, 2011
En 1955, Louis a 15 ans et prend conscience que les évènements de la guerre d’indépendance viennent de commencer.
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Algérie,de Gaulle et la bombe (L’)
Larbi Benchiha, 2010
Le 13 février 1960, dans le Sahara algérien, la première bombe nucléaire française explose. Dans le nord du pays, la guerre d’indépendance est à son apogée. Pourtant, rien n’arrête le programme nucléaire français, si cher au général De Gaulle ; les essais se succèdent. En 1962, même si l’Algérie devient indépendante, des militaires et des scientifiques français continuent tranquillement, et pendant plusieurs années, leurs essais nucléaires. Comment la France a-t-elle pu implanter des installations si sensibles et secrètes dans un pays en guerre ? C’est seulement cinquante ans après que les deux pays se décident enfin à assumer leurs responsabilités écologiques et sanitaires.
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Abdelkrim Bahloul, 2009
Le Voyage à Alger raconte l’histoire vraie d’une veuve de martyr qui a été expropriée de sa maison par un des chefs de sa ville de Saida. Après avoir perdu espoir de regagner son bien par le biais des autorités locales, elle décide d’aller avec ses enfants à la capitale pour rencontrer le Président de la République (Houari Boumediene).
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Camille Mauduech, 2009
En 1948, en Martinique, dans un climat de grève sur une habitation sucrière, un géreur, blanc créole, est assassiné de 36 coups de coutelas et retrouvé mort dans un champ de cannes de la plantation qu’il administre. En 1951, le procès de 16 coupeurs de canne arrêtés, renvoyé à Bordeaux, ancien port négrier, avec l’assurance d’un verdict exemplaire et sans appel, deviendra le premier procès du colonialisme français aux Antilles, jugé devant “ses pères”.
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Ritu Stain, Tenzing Sonam, 2009
Au Tibet, le dilemme entre lutte pour l’indépendance et désir de vivre pacifiquement.
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Cameroun, autopsie d’une indépendance
Valérie Osouf, Gaëlle Le Roy, 2008
Derrière l’imagerie officielle de l’indépendance du Cameroun, se cache une autre réalité, une guerre qui n’osa jamais dire son nom et fit pourtant plusieurs centaines de milliers de victimes.
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Tariq Teguia, 2008
Alors qu’il vit en quasi reclus, Malek, un topographe d’une quarantaine d’années, accepte, sur l’insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l’Ouest algérien. Le bureau d’études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d’une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée il y a à peine une décennie par l’islamisme.
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Damien Faure, Jérôme Bonnard, 2008
Chaque année à New York, des milliers d’autochtones venus du monde entier participent à l’Instance Permanente sur les peuples indigènes. Viktor Kaisiëpo représente la Papouasie Occidentale et vient défendre les droits de son peuple colonisé par l’Indonésie depuis 1969. Il s’agit alors pour Viktor de contourner le protocole pour se faire entendre de la communauté internationale.
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Oriane Brun-Moschetti, Leïla Morouche, 2007
Départ en Algérie en compagnie de René Vautier, cinéaste militant, considéré là-bas comme le papa du cinéma algérien.
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Patrice Barrat, Malek Bensmail, Thierry Leclère, 2003
Ce film retrace la période comprise entre 1990 et 2002, celle de la guerre civile entre l’Armée et les groupes islamistes intégristes en Algérie avec les témoignages des acteurs principaux des deux côtés du conflit.
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Noël Zuric, Malek Bensmail, 1999
Après 28 ans d’exil au Maroc, Mohamed Boudiaf, un des chefs historiques du FLN, est rappelé en Algérie pour remplacer le président Chadli, démissionnaire. Le film retrace ses six mois de pouvoir et son assassinat, en juin 1992.
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Jour où la Guinée a dit non (Le)
Valery Gaillard, 1998
Le 25 août 1958 au matin, un militaire français se pose à Conakry, Guinée. C’est le Président du Conseil et il s’appelle de Gaulle. Toute la population est venue l’acclamer. Mais l’accueil n’est pas seulement chaleureux : il est bien organisé… Au centre du dispositif, un homme : Sékou Touré un Parti : le Rassemblement Démocratique Africain et une opération politique qui va précipiter en quelques heures un territoire colonisé hors de l’empire français. Ce jour-là, la Guinée a dit non à de Gaulle. Elle en paiera le prix….
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Werner Herzog, 1997
Un pilote américain survivant de la guerre du Vietnam raconte comment, précisément, objectivement, il a survécu. À travers la jungle, il subit la mousson, les glissements de terrain, la boue, les sangsues, mais rien n’y fait : la nécessité de survivre est trop forte. Entre le récit d’un personnage et la reconstitution opérée par le cinéaste, ce film nous propose un point de vue unique sur une évasion spectaculaire.
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Frantz Fanon : peau noire, masque blanc
Isaac Julien, 1996
Né en 1925 à la Martinique, Fanon est surtout connu pour son dernier livre « Les Damnés de la terre ». Personnage emblématique des années 60 et 70, ce jeune homme noir dénonça avec passion le racisme et le colonialisme. Son portrait est ici dressé grâce à des documents d’archives, des entrevues et de scènes reconstituées.
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Bombardement de Sakiet (Bloc-notes de François Mauriac)
Marcel Teulade, 1986
Henri VIRLOJEUX lit des articles du « Bloc-notes » écrits entre février et mars 1958 consacrés à la politique menée par le président du conseil Félix GAILLARD en Afrique du Nord et plus particulièrement dans le conflit algérien.
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René Vautier, Nicole Le Garrec, 1973
Les itinéraires de deux amis d’enfance, Roger, instituteur, et Gwen, animatrice de radio. Le premier est en Tunisie pour « propager » la culture française. Il assiste aux indépendances tunisienne et algérienne tandis que son amie mène une vie monotone à Paris.
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André Harris, Alain de Sédouy, Jacques Brissot, Luc Favory, 1972
Film en trois parties pour raconter aux Français un demi-siècle de leur histoire : - En passant par la Lorraine. - Général nous voilà. - Je vous ai compris.
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Mario Marret, 1966
Mario Marret, ancien Résistant, entretenait des liens étroits avec le PAIGC, mouvement d’indépendance de la Guinée Portugaise. Il se rendit plusieurs fois dans les forêts et lagunes tenues par la guérilla et en ramena plusieurs films, dont Nossa Terra.
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René Vautier, Ahmed Rachedi, 1963
Ce premier documentaire collectif sur l’Algérie indépendante met l’accent sur l’avenir que doit se construire le peuple algérien
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Marceline Loridan, Jean-Pierre Sergent, 1962
Documentaire sur les débuts de l’indépendance algérienne filmé au cours de l’été 1962 à Alger. Le film fut interdit en France et en Algérie mais obtint le Grand prix du festival international de Leipzig en 1965. Par amitié, la société de production Images de France, leur envoya un opérateur : Bruno Muel.
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Joris Ivens, 1960
« Demain à Nanguila » retrace, à travers l’histoire de Sidibé Moussa et la chronique d’un petit village du Mali, la vie au quotidien de l’Afrique de la décolonisation et montre l’émergence de la conscience collective à propos de la signification du mot Indépendance.
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Joris Ivens, 1946
Joris Ivens avait été choisi par le gouvernement Hollandais pour filmer la libération de l’Indonésie. Face aux événements, il démissionne et réalise ce pamphlet pour l’indépendance de l’Indonésie.
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Bruno Muel, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti, 1975-1977
En 1975 et en 1977, à l’occasion d’une mission de formation de jeunes cinéastes angolais mandatée par le Parti communiste français, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti et Bruno Muel ont rapporté ce court-métrage sur un gamin de Luanda.
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Bruno Muel, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti, 1975-1977
En 1975 et en 1977, à l’occasion d’une mission de formation de jeunes cinéastes angolais mandatée par le Parti communiste français, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti et Bruno Muel ont rapporté un film (Guerre du peuple en Angola) et un court-métrage sur un gamin de Luanda (A Luta continua).