Corsica.Doc
Ajaccio – octobre
• B.P. 868 • Poste Berthault • Ajaccio 20 000 • Tél: 06 13 21 39 87 • @ : corsica.doc@orange.fr
Festival du film documentaire.
Depuis septembre 2007, le festival Corsica.doc accueille chaque automne à Ajaccio le meilleur du cinéma documentaire international. Un cinéma attentif aux grands problèmes de notre société comme aux destins singuliers. Un cinéma de création indépendants dont les origines sont celles même du cinéma. Un « cinéma du réel » qui interroge le monde contemporain au travers du regard personnel des cinéastes. Un cinéma qui nous regarde.
Films dans la base
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Pierre Schlesser, 2021
À travers la figure de son père décédé dans un accident de travail, Pierre Schlesser évoque son enfance dans un village de l’Est de la France. Ce film pudique, au lyrisme discret, est un véritable acte de foi dans la capacité du cinéma à rendre justice aux siens, ceux dont les corps ont été dévorés par la malédiction du labeur quotidien.
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Lèv la tèt dann fenwar. Quand la nuit se soulève
Érika Étangsalé, 2021
Jean-René est un ancien ouvrier aujourd’hui à la retraite. Il vit en France, à Mâcon, depuis son émigration de l’île de La Réunion à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, pour la première fois, il brise un silence et raconte à sa fille son histoire. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l’histoire coloniale française.
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Diego Governatori, 2018
Aurélien est un ami très proche, atteint du syndrome autistique d’Asperger. Parmi les symptômes, une utilisation atypique du langage qui complique son intégration dans la société. Sa parole témoigne en effet d’une certaine difficulté à incorporer les codes qui régissent les liens et les interactions sociales, ce qui l’exclut de ce fait de toute altérité durable. Au-delà de ce que l’autisme peut expliquer, au-delà aussi des hypothèses que je pourrais formuler, il est un témoignage à son propos qui m’intéresse vivement : le sien. Comment se voit-il, se pense-t-il, s’impressionne-t-il, se vit-il ?
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Alina Skrzeszewska, 2018
L’histoire d’amour de Teri et Tiahna, deux femmes noires amoureuses dans le monde chaotique de Skid row, quartier de Los Angeles connu pour être la « capitale des homeless » aux États-unis. Fugitives d’un désastre économique, politique et social, leur amour est le seul refuge face à la violence d’une Amérique à la dérive.
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Et j’ai voulu mettre mon père dans une camionnette
Olivier Duval, 2017
Voici l’histoire d’un père désœuvré qui tond sa pelouse et lit des livres de voyage entre deux siestes. Et de son fils obstiné, persuadé qu’une camionnette pourra réaliser les rêves que son père n’a plus.
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Axel Salvatori-Sinz, 2017
Dix ans après sa dernière visite, le réalisateur retourne à Cateri, village corse, berceau de sa famille paternelle, pour y affronter son pèreet dénouer les nœuds.
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BE’ JAM BE et cela n’aura pas de fin
Caroline Parietti, Cyprien Ponson, 2017
Au Sarawak, « ceux de l’amont des rivières » sont les premiers touchés par la destruction massive des forêts. Les Penan, naguère nomades, sont dans le cœur du cyclone : comment continuer à vivre quand le paysage qui donne sens à l’existence disparaît ? Le film, traversé par le chant de ceux qui se refusent à abdiquer, raconte l’intime entremêlement de la vie douce à la lutte qui fait rage à l’ombre des grands arbres.
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Michael Andrianaly, 2016
À Tamatave, sur la côte est de Madagascar, Saholy, une femme énergique d’une cinquantaine d’années, gère seule une entreprise de location de cyclo-pousse, un métier habituellement réservé aux hommes. Ses jokers (les conducteurs) trouvent chez elle un moyen de subsistance, mais aussi un nouveau foyer où ils se font materner.
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Madame B, histoire d’une Nord-coréenne
Jero Yun, 2016
Alors qu’elle quitte clandestinement la Corée du Nord, Madame B est vendue à un paysan chinois par ses passeurs. Devenue passeuse à son tour, elle se lance dans une bataille pour retrouver ses enfants qui l’amène jusqu’en Corée du Sud. Mais les services secrets s’en mêlent…
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Emmanuel Lautréamont, Gaspard Hirschi, 2014
Un turfiste abonné à la défaite décide de reprendre en main les rênes de son destin en achetant son propre cheval de course. Un ami dépressif se propose pour l’accompagner dans cette aventure de la dernière chance, tandis qu’un courtier moustachu ne tarde pas à dénicher la perle rare. Comme on l’aurait parié, rien ne va se passer comme prévu. Mais le problème c’est que dans cette histoire tout le monde joue pour de vrai.
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Angelos Rallis, Ulrich Gössl, 2014
Environ un million de Rwandais furent tués durant le génocide contre les Tutsis en 1994. Depuis deux décennies, les survivants vivent à nouveau ensemble. Ce documentaire pose un regard sur la manière dont la jeune génération vit le fragile processus de réconciliation d’une société traumatisée.
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Après nous ne restera que la terre brûlée
Delphine Fedoroff, 2014
En avril 1986, l’homme est confronté à l’une des plus grandes catastrophes écologiques : une explosion nucléaire d’une ampleur inégalée. Un village et ses habitants refusent l’intégration dans une zone d’exclusion. Ils persistent à vivre sur leurs terres, à travers leurs rites et leurs histoires.
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Pascale Hannoyer, 2013
Ce documentaire dresse le portrait d’une bande de jeunes dans les quartiers pauvres de Rio.
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Stéphane Ragot, 2013
Un photographe part sur les traces de ses grands-pères militaires morts depuis longtemps, Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. Il explore avec eux l’histoire de sa famille, une histoire bornée par les guerres, rongée par les silences et les non-dits. Il dévoile dans un film impudique le roman d’un pays, la France, en guerre avec elle-même.
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Axel Salvatori-Sinz, 2012
À Yarmouk en Syrie, camp de réfugiés palestiniens, les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont confrontés à des réalités complexes.
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Mahdi Fleifel, 2012
Portrait de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ain el-Hilweh, dans le sud du Liban, construit à la hâte en 1948. Il abrite aujourd’hui 70.000 réfugiés dans un km².
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Alexander Abaturov, 2012
Le réalisateur filme la camagne présidentielle à Atchinsk, ville sibérienne où les dissidents soviétiques ont été déportés et avant eux, les opposants au tsarisme.
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Safinez Bousbia, 2012
El Gusto, raconte avec émotion et… bonne humeur comment la musique a réuni ceux que l’Histoire a séparés il y a 50 ans, au cœur de la Casbah d’Alger.
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Emad Burnat, Guy Davidi, 2011
Au milieu du village de Bil’in, en Palestine, Israël a élevé un « mur de séparation » pour « protéger » la colonie juive de Modi’in Illit. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente qu’Emad Burnat va filmer pendant cinq ans.
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Jafar Panahi, Mojtaba Mirtahmasb, 2011
Depuis des mois, Jafar Panahi attend le verdict de la cour d’appel. À travers la représentation d’une journée de sa vie, Jafar et un autre cinéaste iranien, Mojtaba Mirtahmasb, nous proposent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.
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Bovines ou la vraie vie des vaches
Emmanuel Gras, 2011
La vraie vie des vaches : brouter, ruminer, contempler mais aussi s’émouvoir, meugler sa peine ou tout simplement se délecter d’une pomme…
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Pierre-Yves Vandeweerd, 2010
A partir de récits de fuite et d’exil, d’interminables attentes, de vies arrêtées et persécutées, venus des deux côtés du mur du Sahara, ce film témoigne sur le peuple sahraoui, sur son territoire, sur son enfermement dans les rêves des uns et des autres.
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Jean-Claude Cottet Dumoulin, 2009
Un jeune homme tente de renouer avec ses parents via le cinéma.
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Mati Diop, 2009
À la nuit tombée, autour du feu, Serigne, jeune dakarois, âgé d’une vingtaine d’années, raconte à ses deux amis son odyssée clandestine, récit épique de la traversée de l’Atlantique.
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Tumultueuse vie d’un déflaté (La)
Camille Plagnet, 2009
Après la privatisation de la société des chemins de fer du Burkina Faso, un conducteur de locomotive est licencié. Portrait tragi-comique d’un grand jouisseur impénitent, terrassé en pleine allégresse, qui coule depuis des jours bien sombres en attendant sa pension de retraite.
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Jean-Gabriel Périot, 2007
Parce que Jean-Gabriel Périot sait très bien qu’entre l’horreur et la façon de la représenter, il existe un gouffre immense, cet humaniste convaincu a voulu témoigner à sa façon de la plus grande catastrophe nucléaire que le monde a connue et raviver ainsi les flammes d’un souvenir honteux. « Nijuman no borei » rappelle avec une originalité remarquable la nuit du 6 août 1945, celle qui a vu la destruction d’Hiroshima.
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Sandrine Bonnaire, 2007
Un portrait sensible de Sabine Bonnaire, autiste de 38 ans, réalisé par sa sœur aînée. À travers des archives personnelles et des séquences tournées aujourd’hui, le film évoque une personnalité singulière dont le développement et les dons multiples ont été entravés par une prise en charge défaillante.
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Omar Amiralay, 2003
Trente-trois ans après son premier court métrage, le cinéaste avoue regretter son « erreur de jeunesse », son ode au barrage de l’Euphrate, fierté du parti Baas au pouvoir.
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Chantal Akerman, 2002
Dans ce film, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres sont pour la plupart des Mexicains. Ils sont passés pendant des années par San Diego mais le service d’immigration américain a réussi à arrêter le flux des illégaux et à le déporter dans l’Arizona.
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Michaël Moore, 1989
Dans le Michigan, la ville de Flint est le berceau et le symbole des usines automobiles General Motors. Le président directeur général, Roger Smith, a décidé de fermer la plupart des usines du site, provoquant le licenciement de 35 000 employés. Michael Moore, caméra au poing, va tenter de rencontrer l’homme d’affaires pour le mettre en face des réalités…
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Yolande Zauberman, 1987
En 1948, en Afrique du Sud, la vie de Robert bascule. Il est « classé » métis pour s’être engagé par erreur dans un bataillon métis pendant la guerre de 1914. Sa femme et ses enfants « restés blancs » le renient. Absurdité et cruauté d’un système qui brisa de nombreuses familles.