Rencontres Cinéma de Gindou
Gindou – août
• Association Gindou, initiatives pour le cinéma • Le bourg • 46 250 Gindou • Tél : 05 65 22 89 99 • Fax : 05 65 22 88 89 • @ : accueil@gindoucinema.org
Ce festival est né du désir de faire découvrir à un public local, éloigné des salles, des films auxquels ils n’ont pas accès. Aujourd’hui, ce public s’est largement étendu aux cinéphiles venant de la France entière.
La programmation présente beaucoup d’avant-premières dans sa sélection Vagabondages. Ce sont des films qui, d’une part apportent des regards singuliers sur notre société, et d’autre part s’ouvrent sur le monde contemporain en mutation.
Un autre axe important de la programmation est l’hommage rendu à un cinéaste, en sa présence. Une rétrospective de ses films est le fil rouge de la manifestation.
Enfin, une collaboration avec la Cinémathèque de Toulouse et les Archives Françaises du Film permet d’explorer le patrimoine cinématographique.
Films dans la base
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Claire Simon, 2019
À la recherche d’un modèle économique, qu’ils rêvent de fruits, de vin ou de cinéma, les habitants de Lussas, petit village d’Ardèche, sont les acteurs d’une course poursuite. Il s’agit, dans un monde très actuel qui conjugue mondialisation, internet et développement durable, de vivre selon ses idées. On y crée une télé, on y étudie et produit, on y diffuse du cinéma documentaire, on y cultive des fruits, on y fabrique du vin, toutes ces choses que l’on aime et que l’on veut continuer à faire au mieux… Cela sera-t-il possible ?
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Marie Dumora, 2019
À Forbach, dans le quartier manouche du Holveg dit « le trou », trois rues : la rue des coquelicots, la rue des azalées et la rue Stéphane Grappelli. Dans chaque maison et chaque caravane : un musicien. Les hommes y vivent de la musique avec bonheur et panache depuis la nuit des temps.
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Ma’ohi nui, au cœur de l’océan mon pays
Annick Ghizelings, 2017
Tahiti, entre la piste de l’aéroport international et une petite colline de terre s’étend le quartier du Flamboyant. Là, on dit « Quartier » pour ne pas dire « bidonville ». Là se montre un autre visage d’une colonisation contemporaine née des trente années d’essais nucléaires français en Polynésie. En confrontant l’esprit Ma’ohi à son histoire nucléaire et à son présent fracturé, le film montre l’élan vital d’un peuple qui tente de ne pas s’oublier et qui, silencieusement, cherche le chemin de l’indépendance.
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Marianne Bressy, 2017
Aujourd’hui, à 47 ans, Gérard sait enfin lire et écrire. Entouré de sa famille, il apprend et transmet avec passion et sans relâche cette ouverture sur le savoir. Un combat obstiné pour reconquérir son image, sa place dans la société.
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Bertrand Latouche, 2017
Bertrand Latouche, installé sur son bateau, sur les rives de Port-Lavigne près de Saint-Nazaire, nous fait partager la vie d’un petit groupe de nomades à quai.
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Jonathan Millet, 2017
Simon s’enfonce dans les tréfonds de la ville, là où la lumière du jour n’est plus. Il doit retrouver rapidement celui qu’il cherche. Un Camer sans-papiers, comme lui.
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Keira Maameri, 2016
Un documentaire sur une « nouvelle vague » littéraire hétéroclite. On la dit urbaine pour définir sa modernité, sa langue traficotée à partir d’une oralité contemporaine née dans les banlieues. Littérature de la ville, littérature de la banlieue, littérature jeune ?
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Fabian Remy, 2016
Deux destinées s’entremêlent pour livrer un regard contemporain sur les rapports entre la société brésilienne et les minorités.
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Alice Diop, 2016
Pendant un an, Alice Diop a filmé les consultations d’un médecin généraliste intervenant deux fois par semaine et sans rendez-vous auprès de personnes migrantes à l’hôpital Avicenne de Bobigny. Les maux disent la douleur de l’exil et les témoignages déchirants racontent notre époque.
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Pierre Pézerat, 2016
Ce film raconte les luttes de personnes exposées, à cause de leur travail, à des substances toxiques et qui ont saisi la justice. Chacune d’elles raconte, des années 1970 à 2015, les combats menés. Qu’elles soient ouvrières ou paysannes, elles partagent le même sentiment : la justice n’est pas encore passée, ni pour les responsables du grand mensonge de l’amiante, encore moins pour ceux de la catastrophe annoncée des pesticides.
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Aïcha Macky, 2016
Mariée et sans enfant, Aicha se trouve dans une situation « hors-norme » dans son pays. Mais au Niger comme partout dans le monde, il y a des problèmes d’infertilité. À partir de son histoire personnelle, adressant ses questionnements à sa maman disparue en couche, la réalisatrice explore avec délicatesse les souffrances cachées des femmes et brise les tabous.
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J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd
Lætitia Carton, 2015
Laëtitia Carton a découvert le monde des sourds par l’intermédiaire de Vincent, un ami aujourd’hui disparu, qui l’avait initiée à la langue des signes. Avec lui, elle souhaitait réaliser un film pour raconter ce monde et ses habitants. Vincent parti, Laëtitia lui écrit et va à la rencontre de personnes sourdes, qui rendent compte de leur lutte quotidienne pour sortir de l’invisibilité.
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Edmond, un portrait de Baudoin
Lætitia Carton, 2014
Un film documentaire sur Baudoin, figure majeure de la bande dessinée contemporaine.
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Johanna Bedeau, 2014
Purgeant de longues peines ou incarcérés à un âge avancé, les détenus âgés se retrouvent sans horizon possible. Dans quel avenir peuvent-ils se projeter ? Ce documentaire nous fait partager leurs réflexions, les mondes cerclés d’habitude qu’ils se sont recréés en détention, les liens ténus et bouleversants avec l’extérieur qu’ils sont arrivés à maintenir.
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Mohammad Ali Atassi, Ziad Homsi, 2014
Ce documentaire suit durant un an l’écrivain Yassin Haj Saleh, figure de la dissidence syrienne, dans la tourmente de la guerre en Syrie.
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Mehran Tamadon, 2014
Pendant trois ans j’ai cherché à convaincre des défenseurs du régime iranien de venir vivre avec moi dans une maison : comment fait-on concrètement pour vivre ensemble ? Comment partager l’espace public iranien pour qu’il appartienne autant aux athées comme moi qu’aux religieux qui ont le monopole du pouvoir ?
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Damien Fritsch, 2013
Alors que toutes les caméras du monde ont détourné leurs objectifs, qui sont aujourd’hui les Sarajéviens ? Comment se projeter dans le futur lorsque les fondements de ce qui crée une société ont éclaté ? En explorant la mémoire des Sarajéviens, nous cheminons entre passé, présent et avenir en évoquant leurs espoirs et leurs doutes dans une ville en pleine mutation. Une quête cinématographique pour recréer une image contemporaine de Sarajevo.
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Ken Bugul : personne n’en veut
Silvia Voser, 2013
Ken Bugul est une écrivaine sénégalaise, qui vit là où son âme est ancrée, en Afrique. Roman après roman, elle compose une peinture de sa vie de femme, de ses amours, de ses peines et des rapports entre son continent et l’occident. D’où que l‘on vienne, où que l’on vive dans ce monde, ses rires sont nos rires, ses larmes sont nos larmes, ses espoirs sont les nôtres. Ils ont le même éclat, le même goût de sel, la même fraîcheur. Écrire, dit Ken Bugul, c’est éblouir les sens, et les sens n’ont pas de couleurs. Ce documentaire part à sa rencontre.
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Marc Weymuller, 2013
Au nord de l’Espagne, en plein cœur de l’Aragon : des maisons en ruine, des façades éventrées et des rues qui se perdent parmi les décombres. Ce sont les restes de l’ancien village de Belchite qui fut le théâtre, durant la guerre civile espagnole, de très violents combats. À quelques centaines de mètres de là, on trouve le « nouveau » village, construit dans les années cinquante, sur l’ordre de Franco. Les deux villages vivent ainsi, côte à côte, dans la coexistence énigmatique du passé et du présent.
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Ritesh Batra, 2013
Une erreur dans le service pourtant très efficace de livraison de lunchboxes (les « Dabbawallahs » de Bombay) met en relation une jeune femme au foyer et un homme plus âgé, au crépuscule de sa vie. Ils s’inventent un monde à deux grâce aux notes qu’ils s’échangent par le biais du coffret repas. Progressivement, ce rêve menace de prendre le dessus sur leur réalité.
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Claus Drexel, 2013
La nuit tombe. Le Paris « carte postale » s’efface doucement pour céder la place à ceux qui l’habitent. À travers treize figures centrales, ce documentaire dresse le portrait, ou plutôt photographie ses protagonistes dans un Paris déjà éteint, obscurci, imposant rapidement le contraste saisissant entre cadre scintillant et ombres qui déambulent dans ce théâtre à ciel ouvert.
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Nicolas Réglat, 2013
Espagne, septembre 1973. Cinq membres du M.I.L. (Mouvement Ibérique de Libération) risquent d’être condamnés à mort par la justice franquiste. En France, plusieurs groupes d’activistes décident alors d’unir leurs forces dans un réseau appelé G.A.R.I (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes). Ce film retrace une histoire incroyable racontée par ses « acteurs » qui ne cuisinent pas que du lapin !
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Mariana Otero, 2013
À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge ces enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, ce documentaire nous ouvre à leur vision singulière du monde.
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Rithy Panh, 2013
Continuant son travail sur le génocide perpétré par les Khmers rouges au Cambodge, Rithy Panh tente cette fois de reconstituer les « images manquantes », celles que la propagande révolutionnaire a occultées. Partant de simples figurines en terre cuite, il réalise un documentaire personnel et émouvant.
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Anne-Laure Daffis, Léo Marchand, 2013
Ce film d’animation raconte les péripéties d’un magicien qui se retrouve au chômage suite à un numéro qui a mal tourné…
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Mademoiselle Kiki et les Montparnos
Amélie Harrault, 2013
Interaction entre le film d’animation, la peinture (dessin, photographie, vidéo) et l’esprit documentaire. Situé dans le Montparnasse des années 20, Mademoiselle Kiki et les Montparnos propose un hommage subjectif et libre à cette personnalité insolite, désinvolte et admirée qui a côtoyée certain des plus grands artistes de ce début de siècle.
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Hiner Saleem, 2013
Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise…
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Diane Dègles, 2013
Blanche Là-bas, Noire Ici nous dit l’obstination de l’Histoire à se répéter. Dans la violence du colon sur le colonisé, dans la violence faite aux femmes jusque dans leurs corps, dans la violence des silences familiaux, l’Histoire et les histoires couvrent les êtres de silence et les condamnent à l’errance. Entre Madagascar et la Normandie, de 1895 à nos jours, il est de ces films qui soulèvent le voile de la honte par la parole entre femmes, pour qu’une mémoire collective soit enfin possible.
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Carole Equer-Hamy, Martine Scemama, 2012
À Cherbourg en 1942, l’arrestation d’une faiseuse d’anges, de ses pourvoyeuses, de ses « patientes », mobilise le temps et l’énergie des policiers et des juges dans cette ville la plus occupée de France. Cette traque conduira à la mise à mort de l’avorteuse par une juridiction politique mise en place par Vichy : le Tribunal d’État.
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Erige Sehiri, 2012
Erige Sehiri part à la rencontre de son père. Il semble que la révolution tunisienne et Facebook l’aient métamorphosé, peut-être même définitivement éloigné. Au point d’avoir quitté la France pour Kesra, son village d’origine. À travers le portrait de son père, la réalisatrice dresse un constat sur le déracinement et l’addiction aux réseaux sociaux.
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Mati Diop, 2012
En 1972, Djibril Diop Mambety, oncle de la réalisatrice, tourne Touki Bouti. Mory et Anta s’aiment et partagent le même rêve : quitter Dakar. Au moment fatidique, Anta embarque, Mory reste sur les quais, incapable de s’arracher à sa terre. En 2012, Mille Soleils enquête sur l’héritage personne et universel que représente Touki Bouti. Histoires de famille, d’exil et de cinéma se croisent entre la sphère de l’intime et celle du mythe.
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Nassim Amaouche, 2012
En pleine Kabylie, le père de Nassim Amaouche creuse dans les ruines de sa maison bombardée en 1957. À la recherche d’une enfance oubliée, ou d’une nouvelle histoire à écrire entre les deux hommes.
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Alain Gomis, 2012
Dakar, la ville familière, grouillante, colorée… La famille, les amis, son premier amour, les manifestations, ses aspirations… Aujourd’hui Satché doit mourir. Il a été choisi. Aujourd’hui Satché vit comme il n’a jamais vécu.
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Sébastien Lifshitz, 2012
Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres ; ils n’ont aucun point commun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l’amour.
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Rachid Djaïdani, 2012
Paris, aujourd’hui. Dorcy, jeune noir chrétien veut épouser Sabrina, une jeune maghrébine. Cela serait si simple si Sabrina n’avait pas quarante frères et que ce mariage plein d’insouciance ne venait cristalliser un tabou encore bien ancré dans les mentalités de ces deux communautés : pas de mariage entre entre Noirs et Arabes. Slimane le grand frère, gardien des traditions, va s’opposer par tous les moyens à cette union…
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Brahim Fritah, 2012
Le film s’inspire des souvenirs d’enfance de son auteur, Brahim, 10 ans en 1980 et nous plonge avec tendresse dans son quotidien, entre l’école et les copains, la TV et l’usine, où son père, d’origine marocaine, est gardien. Ancrée dans un contexte économique et social en mutation, la fin d’une ère industrielle et glorieuse marquée par une désindustrialisation et des délocalisations, cette période est également synonyme de transformations pour le jeune Brahim.
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Moussa Touré, 2012
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.
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Dorine Brun, Julien Meunier, 2012
Un état de la démocratie au prisme d’une exception : milliardaire, le maire sortant Serge Dassault, déclaré inéligible, repart en campagne à Corbeil-Essonnes pour soutenir « son » candidat.
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Penda Houzangbe, Jean-Gabriel Tregoat, 2012
Atlantic Produce Togo est une entreprise qui produit et exporte des plantes ornementales. Du fait des avantages qu’elle garantit à ses employés, elle est un modèle social au Togo. En août 2006, elle est au bord de la faillite quand Tony, un jeune métis franco-togolais, décide de la racheter pour sauver les quatre-vingt-dix emplois. La situation reste précaire et Tony, dans sa lutte pour la survie de l’entreprise, se voit dans l’obligation de remettre en cause certains acquis sociaux.
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Jonathan Millet, Loïc H Rechi, 2012
Camerounais, Somalien et Indien, ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe mais se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, l’enclave espagnole de Ceuta, au Nord du Maroc.
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Jérôme Le Maire, 2012
« Le Thé ou l’Électricité » est l’histoire épique de l’arrivée de l’électricité dans un village isolé et enclavé au cœur du Haut Atlas marocain.
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Susana Arbizu, Henri Belin, 2012
Exilé républicain à Bobigny Daniel Serrano, aujourd’hui âgé de 91 ans, se bat depuis son pavillon de banlieue pour réhabiliter la mémoire de son frère Eudaldo, fusillé en 1941 à l’issue de la Guerre Civile Espagnole. Malgré les démarches répétées de Daniel, la figure de ce frère, maire-adjoint du Front Populaire, n’est toujours pas reconnue dans ce village tolédan où la mairie socialiste se refuse aussi à débaptiser les rues et édifices publics qui exhibent encore une toponymie franquiste..
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À te regarder, ils s’habitueront
Raphaël Girardot, Maxime Sassier, 2011
L’atelier du lycée Jean Renoir de Bondy (93) prépare des élèves volontaires au concours que Sciences-Po Paris a créé pour les élèves défavorisés. Il est au cœur d’une politique de discrimination positive encore balbutiante…
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Robert Guédiguian, 2011
Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Leur bonheur vole en éclats quand ils se font agresser par deux hommes armés… Leur désarroi est d’autant plus violent qu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des anciens collègues de Michel et qu’il n’a agi que par nécessité.
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Rabah Ameur-Zaïmeche, 2011
Bélissard perpétue le geste de Mandrin après sa mort et débute une nouvelle campagne de contrebande… Cette fiction, sorte de manifeste mêlant histoire et politique, est un récit poétique et actuel d’une grande beauté formelle.
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Jafar Panahi, Mojtaba Mirtahmasb, 2011
Depuis des mois, Jafar Panahi attend le verdict de la cour d’appel. À travers la représentation d’une journée de sa vie, Jafar et un autre cinéaste iranien, Mojtaba Mirtahmasb, nous proposent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.
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Christian Rouaud, 2011
Un jour d’octobre 1971, Michel Debré, ministre de la Défense, prend, sans concertation préalable, la décision d’agrandir le camp militaire du Larzac, alors de 3 000 hectares, à 14 000 hectares. De son bureau parisien, il déclare : « Nous choisissons le Larzac, c’est un pays déshérité. » Il provoque ainsi une vague unanime de protestations en Aveyron, le début d’une incroyable lutte qui durera dix ans, jusqu’aux élections présidentielles de mai 1981…
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Alice Diop, 2011
Steve a décidé de devenir acteur. Pendant trois ans, il a suivi l’enseignement délivré au Cours Simon. Steve vit en Seine-Saint-Denis, dans un quartier populaire, il est noir et il rêve de tenir le rôle de Danton…
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Ariane Doublet, 2011
La France produit 40% du lin mondial pour un unique client, la Chine. Entre champs et filatures, entre Trouville et la Chine, comment se tisse la mondialisation ?
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Nadia El Fani, 2011
Laïcité, Inch’Allah ! est un documentaire débuté 3 mois avant la révolution tunisienne … et rattrapé par l’histoire. Laïcité, Inch’Allah ! est un film sur la tolérance, un appel pacifique à la possibilité pour chacun et chacune de choisir et d’exprimer librement ses opinions, ses croyances, sa manière de vivre.
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Leïla Kilani, 2011
La « Planche » du titre est multiple, elle est tremplin, plongeoir ou planche à requins. C’est l’histoire d’une fraternité en danger, l’histoire d’un quatuor : celle de quatre filles en course, faite d’amour, de choix, de destins fracassés. Elles sont les personnages d’un film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme.
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Je pourrais être votre grand-mère
Bernard Tanguy, 2010
Un jeune avocat d’affaires, touché par une vieille SDF roumaine qui lui rappelle sa grand-mère, se met à proposer aux SDF des pancartes au style humoristique et accrocheur.
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Marie Voignier, 2009
À 70km de Berlin, installé sur une ancienne base militaire, un immense dôme métallique aux allures de vaisseau spatial abrite désormais un parc tropical saisissant. À travers la découverte de Tropical Islands et des multiples sédiments historiques sur lesquels il est implanté, le film propose une singulière mise en perspective d’un lieu avec son histoire, une archéologie poétique de notre rapport au temps, à l’espace et à l’illusion.
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Robert Guédiguian, 2009
Inspiré de l’Affiche rouge, ce film évoque les actes de résistance commis par le groupe Manouchian des FTP-MOI et son arrestation par la police française, groupe composé d’un Arménien, de Juifs d’Europe centrale, de républicains Espagnols, d’Italiens anti-fascistes, tous très jeunes.
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Jean-Gabriel Périot, 2007
Parce que Jean-Gabriel Périot sait très bien qu’entre l’horreur et la façon de la représenter, il existe un gouffre immense, cet humaniste convaincu a voulu témoigner à sa façon de la plus grande catastrophe nucléaire que le monde a connue et raviver ainsi les flammes d’un souvenir honteux. « Nijuman no borei » rappelle avec une originalité remarquable la nuit du 6 août 1945, celle qui a vu la destruction d’Hiroshima.
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Promeneur du Champ de Mars (Le)
Robert Guédiguian, 2005
Ce film raconte l’histoire d’une fin de règne et d’une fin de vie : celle de François Mitterrand.
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Profils paysans, chapitre 2 : le quotidien
Raymond Depardon, 2005
En Lozère, Ardèche et Haute-Loire, nous retrouvons plusieurs familles du monde rural.
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Damien Fritsch, 2005
Yvette, Arlette, Léon, Catherine et Jean ont entre 70 et 80 ans. Ils sont d’origine paysanne, ont connu une vie faite du dur labeur de la terre et de l’élevage.
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Violence des échanges en milieu tempéré
Jean-Marc Moutout, 2004
Philippe, jeune diplômé, vient d’intégrer le prestigieux cabinet de consultants McGregor, dont les bureaux sont situés à La Défense. La première mission qui lui est confiée est de faire l’audit de Janson, une entreprise de province spécialisée dans la métallurgie. En améliorant la rentabilité de l’usine, son rapport doit permettre le rachat de l’établissement par un grand groupe international.
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Nicolas Philibert, 2002
Le film suit pendant une année scolaire un instituteur et sa classe unique d’enfants de 4 à 11 ans dans une école communale située à Saint-Étienne-sur-Usson, en Auvergne.
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Yasmine Kassari, 1999
Le Maroc est un pays qui a une longue histoire du départ de ses hommes. Chaque année, environ 30 000 Marocains traversent le détroit de Gibraltar pour entrer clandestinement en Espagne. 14 000 sont interceptés et renvoyés dans leur pays. 1 000 meurent noyés et 15 000 réussissent à passer. Au-delà des chiffres, ce sont ces hommes, que la réalisatrice a choisi d’interroger avec sa caméra, ceux qui croient encore à un eldorado occidental et n’hésitent pas à se jeter littéralement à l’eau pour l’atteindre.
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Nicolas Philibert, 1996
Nicolas Philibert investit la clinique psychiatrique, hors norme, de La Borde, fondée par Jean Oury dans les années 50.
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Robert Guédiguian, 1994
Ode à Marseille à travers l’histoire de quelques personnages du quartier de l’Estaque qui se réunissent tous les soirs dans un cabaret, « le Perroquet bleu ».
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Robert Guédiguian, 1993
Dans une cité marseillaise, un curé et des mères de famille tentent d’apaiser une situation minée par des problèmes de chômage, de délinquance.
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Nicolas Philibert, 1993
A quoi ressemble le monde pour des milliers de gens qui vivent dans le silence ? Ce film raconte l’histoire des sourds et de la langue des signes et nous fait voir le monde à travers leurs yeux.
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Nicolas Philibert, 1990
À quoi ressemble le Louvre quand le public n’y est pas ? Pour la première fois, un grand musée dévoile ses coulisses à une équipe de cinéma.
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Gérard Mordillat, Nicolas Philibert, 1978
Douze patrons de grandes entreprises parlent face à la caméra du pouvoir, de la hiérarchie, des syndicats, des grèves, de l’autogestion… Leurs voix se mêlent, se dispersent, se démultiplient dans la ville, les usines… Sous le discours patronal apparaît progressivement l’image d’un monde futur…
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Dalton Trumbo, 1971
Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d’un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire.
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Jean Renoir, 1939
Christine, La femme du marquis de la Chesnaye a invité en Sologne son amoureux Octave et son ami Jurieu qui vient de battre le record de la traversée de l’Atlantique en avion.
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Jean Renoir, 1937
Souvent cité parmi les films les plus importants du vingtième siècle, La Grande Illusion est le symbole d’un cinéma universel et pacifiste. À travers les aventures du lieutenant Maréchal, le soldat mécano immortalisé par Jean Gabin, c’est l’amitié naturelle entre des personnages très différents et contre tout système qui est ici racontée. Ni film historique, ni vraiment film de guerre, l’œuvre de Renoir saisit les hommes dans leur complexité individuelle, hors de toute appartenance aux nations, fussent-elles en guerre.