Résistances - Festival International de Films

Foix – juillet

http://festival-resistances.fr/

 Festival Résistances / Association Regard Nomade  24, avenue du Général de Gaulle  09000 Foix  Tél  : 05 61 65 44 23  @ : festival.resistances@orange.fr

Le festival de Foix s’inscrit dans une longue tradition de Résistances. Depuis les Cathares jusqu’aux Guerilleros de la Retirada en passant par les Demoiselles, les habitants des montagnes ariégeoises se sont toujours positionnés contre le pouvoir central, la religion officielle, les caporaux de l’empire ou les maîtres des forges.

Mais comment espérer changer la société si les éléments d’analyse et de critique qui fondent l’avenir sont réservés à une élite qui monopolise tous les pouvoir  ? En donnant à voir des documentaires et des fictions sur des thématiques allant à contre courant des idées reçues, en permettant aux spectateurs de devenir les acteurs de leur propre histoire et non des consommateurs de la société de spectacle, année après année, Résistances construit une utopie libertaire.

Films dans la base

  • Kachalka

    Gar O’Rourke, 2019

    A Kiev, plongée cinématographique et poétique au cœur du légendaire Kachalka, un insolite club de musculation ouvert à tous et en plein air dont les improbables structures ont été construites avec des matériaux de récupération.

  • Thermostat climatique

    Arthur Rifflet, 2018

    À l’heure de l’urgence d’une prise de conscience du changement climatique, des scientifiques, apprentis sorciers du climat, travaillent sur des projets de géo-ingénierie, pour modifier l’environnement de la Terre et contenir le réchauffement climatique. Aux grands maux, les grands moyens…

  • Notre-Dame-des-Landes, la reconquête

    Thibaut Férié, 2018

    La reconquête des terres de Notre-Dame-des-Landes par des habitants porteurs de visions différentes quant à l’avenir de leur territoire commun, et leur confrontation avec l’État.

  • Permis de construire

    Colas Devauchelle, 2017

    Ce documentaire retrace le parcours d’habitat atypique du réalisateur. Une réflexion sur l’idée d’habiter autrement se dessine.

  • Vivre avec son œil

    Naïs Van Laer, 2016

    Des violences traumatiques de la guerre d’Algérie aux rituels chamaniques des peuples autochtones de Sibérie, le photographe Marc Garanger a révélé des regards insoumis. Avides d’une dignité qu’on ne leur reconnaissait pas. Ce portrait nous rappelle que la fin du colonialisme historique n’a pourtant pas marqué la fin des entreprises de domination.

  • Zaineb n’aime pas la neige

    Kaouther Ben Hania, 2016

    Ce documentaire couvre six ans de la vie de Zaineb, petite fille tunisienne de neuf ans qui va partir vivre au Canada avec sa mère. Cette initiation à la vie, au monde des adultes, est racontée à travers ses yeux tandis qu’elle grandit et mûrit émotionnellement.

  • Plage des Shadoks (La)

    Pierre Andrieux, Fabrice Marache, 2016

    Cette fable documentaire reprend la tonalité absurde du dessin animé des années soixante Les Shadoks pour raconter l’évolution du Cap Ferret, banc de sable fatalement instable, devenu soudainement le lieu de villégiature de gens très aisés.

  • Voyage en Occident

    Jill Coulon, 2015

    Un documentaire embarqué dans un bus de touristes chinois qui visitent, pour la première fois et au pas de course, 6 pays d’Europe en 10 jours. Jeu de miroirs et de contrastes entre deux civilisations, ce road-movie déconstruit avec humour, poésie et intelligence les stéréotypes sur la classe moyenne émergente chinoise et met à nu les images que se font les Chinois de «  nous  », les Européens et Occidentaux.

  • Contre-pouvoirs

    Malek Bensmail, 2015

    Après vingt années d’existence et de combats pour la presse indépendante algérienne, Malek Bensmaïl pose sa caméra au sein de la rédaction du célèbre quotidien El Watan, nécessaire contre-pouvoir à une démocratie vacillante, à l’heure où Bouteflika s’apprête à briguer un quatrième mandat.

  • Bataille de l’eau noire (La)

    Benjamin Hennot, 2015

    Ce documentaire raconte la lutte victorieuse des habitants d’une petite ville de Belgique contre un projet de barrage insensé en 1978. Un récit choral qui nous communique l’intensité d’un mouvement populaire exemplaire. Un fragment de l’Histoire de la société civile, raconté par ceux et celles qui l’ont faite.

  • J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd

    Lætitia Carton, 2015

    Laëtitia Carton a découvert le monde des sourds par l’intermédiaire de Vincent, un ami aujourd’hui disparu, qui l’avait initiée à la langue des signes. Avec lui, elle souhaitait réaliser un film pour raconter ce monde et ses habitants. Vincent parti, Laëtitia lui écrit et va à la rencontre de personnes sourdes, qui rendent compte de leur lutte quotidienne pour sortir de l’invisibilité.

  • Histoire de fou (Une)

    Robert Guédiguian, 2015

    Robert Guédiguian croise les conséquences du génocide arménien sur la vie d’une famille déracinée en France et le parcours d’un homme victime d’un attentat de l’Armée de Libération de l’Arménie qui va chercher à comprendre avant de juger.

  • Fatima

    Philippe Faucon, 2015

    Fatima vit seule avec ses deux filles. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont son moteur, sa fierté, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu’il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.

  • Harmonies

    Eurydice Calméjane, 2015

    Laura, chanteuse lyrique, a perdu sa voix. Elle rencontre Lorenzo, un comédien sourd qui s’exprime en langue des signes. Le film nous emmène à la croisée de deux mondes, là où la rencontre se dessine par la musique des mains.

  • Cas d’école

    Gilles Balbastre, 2015

    Comment, à partir d’un fait divers survenu dans un établissement scolaire, les médias remettent en cause le travail des personnels de l’Education Nationale  ? Comment cet appétit du sanguinolent nuit à la finalité progressiste que peuvent avoir les services publics  ? Plus généralement, en quoi les médias peuvent-ils être un danger pour la démocratie  ?

  • Howard Zinn - Une histoire populaire américaine. Premier volet : Du pain et des roses

    Olivier Azam, Daniel Mermet, 2015

    Tant que les lapins n’ont pas d’historiens, l’histoire est racontée par les chasseurs. Du pain et des roses est le premier long métrage d’une trilogie qui va parcourir l’histoire populaire des États-Unis de Christophe Colomb à nos jours, à travers l’histoire personnelle extraordinaire de Howard Zinn, historien des lapins…

  • Titubanda

    Barbara Vey, 2014

    Dans les rues de Rome, on peut souvent croiser la Titubanda, une fanfare constituée d’amateurs de tous âges, originaires de tous les coins d’Italie, de toutes professions… Dans cette fanfare autogérée, où les morceaux engagés côtoient les airs plus légers, les musiciens jouent, donnent leur avis sur l’Italie d’aujourd’hui, résistent au décret qui voudrait leur interdire de jouer dans les rues le 1 er mai. Un engagement poétique et politique. Parce que la rue est aussi festive et joyeuse, place à la fanfare  !

  • This is my land

    Tamara Erde, 2014

    Quand l’éducation empêche le monde de changer… En 2013, pendant une année scolaire, la réalisatrice franco-israélienne suit plusieurs enseignants israéliens et palestiniens. En observant la réalité du quotidien dans les classes, ce documentaire démonte les programmes scolaires respectifs. This is my land examine la construction idéologique de «  l’ennemi  », le ferment des guerres futures.

  • Jimmy’s hall

    Ken Loach, 2014

    1932. Après un exil de dix ans, Jimmy rentre au pays. L’Irlande qu’il retrouve s’est dotée d’un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis… Jimmy décide de rouvrir le Hall, un foyer ouvert à tous où l’on se retrouve pour danser, étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l’influence grandissante de ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût de l’église ou des propriétaires terriens.

  • Disney Ramallah

    Tamara Erde, 2014

    Rabia est directeur technique du Hamas à Ramallah, il vit avec la peur. Il doit aussi élever son fils qui ne rêve que d’une chose : aller à Eurodisney pour son anniversaire.

  • Siege of salt and sand (A)

    Samuel McNeil, Radhouane Addala, 2014

    Un documentaire sur les problèmes environnementaux et de gouvernance en Tunisie, qui détaille les luttes quotidiennes auxquelles sont confrontés les Tunisiens, causées par deux facteurs apparemment opposés : la mer et le désert.

  • Eau argentée

    Ossama Mohammed, Wiam Simav Bedirxan, 2014

    Homs - 2011, le siège d’une ville au XXI e siècle, filmé de l’intérieur par des centaines d’anonymes et vécu à distance sur YouTube par Ossama Mohammed, réalisateur syrien exilé en France. 103 minutes d’images fragiles, arrachées au chaos, filmées à bout de bras par des manifestants mais surtout par Wiam Simav Bedirxan, jeune co-réalisatrice du film restée sur place. Un film à deux voix, témoin d’une humanité qui résiste, coûte que coûte.

  • Sud Eau Nord Déplacer

    Antoine Boutet, 2014

    Le Nan Shui Bei Diao – «  Sud Eau Nord Déplacer  » – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier national, le film dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent forêts, où, peu à peu, des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose.

  • Ligne de couleur (La)

    Laurence Petit-Jouvet, 2014

    Vivre en France lorsqu’on est perçu comme arabe, noir ou asiatique. Des hommes et des femmes, français de culture française, parlent chacun dans une «  lettre filmée  » de leur expérience singulière, intime et sociale, d’être regardés comme non-blancs et d’avoir à penser à leur «  couleur  ».

  • Abri (L’)

    Fernand Melgar, 2014

    À partir de l’exemple helvétique, ce documentaire révèle un mal-être universel qui touche toute l’Europe, tant au niveau de la capacité d’hébergement des sans-abri que, plus largement, du mal-logement et de la précarité.

  • Revenu pour la vie (Un)

    Michaël Le Sauce, 2014

    Un documentaire sur le revenu de base inconditionnel qui vise à découpler le revenu du travail. Il s’agit de remettre le travail à sa place et de redonner de la valeur aux activités bénéfiques mais non rémunératrices d’un point de vue monétaire : activités sociales, associatives, politiques, artistiques, spirituelles… Pour que chaque être humain, dignement, puisse apporter sa contribution à la société.

  • Expérience Cecosesola (L’)

    Ronan Kerneur, David Ferret, 2014

    En 1967, quelques habitants de la ville de Barquisimeto au Venezuela s’associent pour enterrer dignement leurs morts : la coopérative Cecosesola est née. Malgré les pressions politiques, leur modèle autogestionnaire progresse et se diversifie. Le film illustre l’ingéniosité et la pérennité d’une expérience collective qui a choisi une voie indésirable pour les uns, utopique pour les autres.

  • Urgence de ralentir (L’)

    Philippe Borrel, 2014

    Aux quatre coins de la planète, des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour privilégier un rapport attentif, patient et fertile au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d’alternatives, individuelles et collectives, qui contribuent à façonner le monde de demain.

  • Espace

    Éléonor Gilbert, 2014

    À l’aide d’un croquis, une petite fille explique comment l’espace et les jeux se répartissent lors de la récréation, en particulier entre les garçons et les filles, et en quoi cela lui pose un problème au quotidien. Malgré ses différentes tentatives pour régler ce problème, elle ne trouve pas de solutions, ceci d’autant plus qu’il passe inaperçu pour les autres, enfants comme adultes, qui ne semblent pas être concernés. On découvre alors les subtilités d’une géopolitique de l’espace public à l’échelle d’une cour d’école.

  • Copa para quem ?

    Maryse Williquet, 2014

    Des millions de supporters du monde entier s’attendent à vivre la plus grandiose des Coupes du Monde au pays du football. Mais comment le Brésil organise-t-il ce méga-événement ? Et avec quels impacts sur les Brésiliens ? Enquête dans l’une des 12 villes hôtes, Fortaleza, capitale du Céara, l’un des États les plus pauvres du Brésil…

  • Parcelles

    Inès Compan, 2013

    Portraits croisés de jardiniers de cultures contrastées, au cœur des jardins collectifs de l’espace urbain de Toulouse. Dans l’enclos de leurs parcelles, à travers gestes et paroles, ils expriment une part intime de leur identité et de leur relation au territoire. De singulières géographies s’y dessinent, entre eden et enfer…

  • Tarmac est dans le pré (Le)

    Thibaut Férié, 2013

    À Notre-Dame-des-Landes, depuis près de cinquante ans, le projet d’un grand aéroport est devenu le symbole d’un projet inutile imposé par le pouvoir. Ce conflit, qui renvoie à d’autres luttes historiques, est la conséquence d’une opposition radicale entre deux modèles de développement et de croissance…

  • Grand retournement (Le)

    Gérard Mordillat, 2013

    C’est la crise, la bourse dégringole, les banques sont au bord de la faillite, le crédit est mort, l’économie se meurt… Pour sauver leurs mises les banquiers font appel à l’État. L’État haï est soudain le sauveur  ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres. Adapté de la pièce de Frédéric Lordon cette histoire d’aujourd’hui se raconte en alexandrins classiques. C’est tragique comme du Racine, comique comme du Molière…

  • Être vivant

    Emmanuel Gras, 2013

    Description implacable de l’itinéraire d’un homme qui se retrouve à la rue. Un court-métrage à la forme saisissante.

  • Art war

    Marco Wilms, 2013

    Un éblouissant collage de mots et d’images qui montre le combat d’artistes égyptiens pour faire vivre la révolution sur les murs du Caire. Deux années de fièvre créative et politique, qui ont vu la double trahison des espoirs révolutionnaires, avec la mainmise des Frères musulmans sur le pays, puis le coup d’État militaire qui a déposé le président Morsi, en juillet 2013.

  • COD et le coquelicot (Le)

    Jeanne Paturle, Cécile Rousset, 2013

    Dans une école primaire d’un quartier périphérique de Paris réputé difficile, où les équipes d’enseignants s’épuisent et se succèdent d’année en année, cinq jeunes maîtres sans expérience ont fait le pari de rester. Cinq ans après, ils nous parlent de leur quotidien dans ce lieu où ils tentent de construire, dans une alternance de découragement et de projets, une école comme les autres.

  • Dormir, dormir dans les pierres

    Alexe Poukine, 2013

    L’oncle de la réalisatrice est mort de froid il y a trois ans. Il était sans-abri. Comment a-t-il pu en arriver là  ? Pour essayer de comprendre «  l’itinéraire de son naufrage  », elle filme pendant trois ans le quotidien de deux «  SDF  », Joe et Bart.

  • Gardiens du nouveau monde (Les)

    Flo Laval, 2013

    Un documentaire sur les hacktivistes, ces hackers qui ont fait le choix de l’engagement politique aux côtés des ONG et des cyberdissidents.

  • Femmes tunisiennes, sur la ligne de front

    Feriel Ben Mahmoud, 2013

    En Tunisie, trois ans après la révolution de janvier 2011, le droit des femmes est devenu un symbole et un enjeu politique. Pendant deux ans, Feriel Ben Mahmoud a suivi, de l’intérieur, les transformations d’un pays qui, depuis son indépendance en 1956, faisait figure d’exception dans le monde arabe : interdiction de la polygamie, instauration du divorce et légalisation de l’avortement. Avec l’arrivée au pouvoir du parti islamiste Ennahda, la réforme du droit des femmes est une priorité absolue. Documentaire qui suit au plus près les enjeux actuels entre tentations obscurantistes et luttes d’émancipation.

  • Touch of sin (A)

    Jia Zhang-ke, 2013

    Dans cette fiction se croisent quatre personnages, quatre provinces, mais un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal, gangrenée par la violence.

  • À ciel ouvert

    Mariana Otero, 2013

    À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge ces enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, ce documentaire nous ouvre à leur vision singulière du monde.

  • Portugal : la voie de l’incertitude

    François Manceaux, 2013

    Tourné au Portugal au cours des années 2010 et 2011, ce documentaire analyse le processus du laboratoire d’austérité imposé par le jeu de la finance mondiale. à travers une série d’entretiens croisés, le film montre que cette expérimentation portugaise est plus que jamais d’actualité aujourd’hui et peut apparaître comme une réalité prémonitoire pour l’avenir du modèle social et économique européen.

  • Blanche là-bas, noire ici

    Diane Dègles, 2013

    Blanche Là-bas, Noire Ici nous dit l’obstination de l’Histoire à se répéter. Dans la violence du colon sur le colonisé, dans la violence faite aux femmes jusque dans leurs corps, dans la violence des silences familiaux, l’Histoire et les histoires couvrent les êtres de silence et les condamnent à l’errance. Entre Madagascar et la Normandie, de 1895 à nos jours, il est de ces films qui soulèvent le voile de la honte par la parole entre femmes, pour qu’une mémoire collective soit enfin possible.

  • On a grèvé

    Denis Gheerbrant, 2013

    Documentaire sur la grève des femmes de chambre d’un hôtel Sofitel, qui correspond, pour beaucoup d’entre elles, à leur première grève. La rencontre entre leur force de vie et une stratégie syndicale pertinente va leur permettre de gagner, pour la première fois, un vrai statut de travailleuses.

  • Troufions

    Thierry Demaizière, 2012

    Parler enfin de la guerre d’Algérie, oser dire ce que l’on a toujours tu, laisser remonter à la surface les souvenirs enfouis… Troufions candides et vulnérables, soixante ans après, ils n’ont pas pu oublier et nous livrent ici leurs blessures de guerre. La mémoire est vive, le courage aussi.

  • Heritage fight

    Eugénie Dumont, 2012

    Au cœur de la dernière contrée sauvage d’Australie, une communauté aborigène, les Goolarabooloo, doit faire face au projet d’implantation de la plus grande usine à gaz au monde soutenu par le gouvernement. Aborigènes et citoyens solidaires décident alors de s’unir pour défendre ce qui n’a pas de prix : une terre, une vision du monde, et plus que tout, un héritage culturel. Commence alors un combat à l’issue inattendue…

  • Ces sourds qui ne veulent pas entendre

    Angélique Del Rey, Sarah Massiah, 2012

    Progrès technologique incontestable dans la réhabilitation de la surdité, l’implant cochléaire n’est pas considéré comme un progrès par tout le monde : certains sourds refusent cette prothèse. Comment comprendre que l’audition ne leur manque pas  ? Dans nos sociétés, tout ce que la technique rend possible, institue un pouvoir de fait auquel nous prenons peu le temps de réfléchir : le rejet par des sourds de l’implant est l’occasion d’y réfléchir.

  • Lebanese Rocket Society (The)

    Joana Hadjithomas, Khalil Joreige, 2012

    Au début des années soixante, pendant la Guerre froide et avant la Guerre des 6 Jours, un groupe de chercheurs utopistes entre dans la course à l’espace. Parfois, les rêves peuvent surmonter les tragédies de l’Histoire…

  • Chebabs de Yarmouk (Les)

    Axel Salvatori-Sinz, 2012

    À Yarmouk en Syrie, camp de réfugiés palestiniens, les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont confrontés à des réalités complexes.

  • Ventre des femmes (Le)

    Mathilde Damoisel, 2012

    Entre 1995 et 2000, plus de 330 000 femmes et près de 30 000 hommes, Quechuas pauvres et analphabètes du Pérou, ont été stérilisés de force par le gouvernement d’Alberto Fujimori, soutenu par les instances internationales : parce qu’ils représentaient aux yeux des dirigeants péruviens et des décideurs du monde occidental la nouvelle grande menace pour l’avenir de l’humanité… Ce documentaire revient sur cette tragédie.

  • Chaux, une forêt en mouvement

    Jean-Philippe Macchioni, 2012

    22 000 hectares d’un seul tenant, 2ème forêt feuillue de France. Mais elle est beaucoup plus qu’une simple forêt : la forêt de Chaux a traversé les siècles, survécu à toutes les vicissitudes que les hommes lui ont imposées, pour devenir au fil du temps un être complexe et résistant. Sous l’angle de l’énergie que représente cette forêt depuis la nuit des temps, ce film nous emmène dans un grand voyage, partant de sa naissance pour aboutir aux questions actuelles sur son avenir…

  • Ernest et Célestine

    Benjamin Renner, Stéphane Aubier, Vincent Patar, 2012

    Une histoire d’amitié entre un ours et une souris, que tout semble opposer…

  • Histoires du carnet anthropométrique

    Raphaël Pillosio, 2012

    En interrogeant la permanence d’une exception juridique au cœur de la République Française, ce film propose de réfléchir à la situation passée et actuelle des Gens du Voyage.

  • Âmes dormantes (Les)

    Alexander Abaturov, 2012

    Le réalisateur filme la camagne présidentielle à Atchinsk, ville sibérienne où les dissidents soviétiques ont été déportés et avant eux, les opposants au tsarisme.

  • Devil (The)

    Jean-Gabriel Périot, 2012

    Sept minutes d’archives sur les Black Panthers sur fond de musique post-punk.

  • Eté avec Anton (Un)

    Jasna Krajinovic, 2012

    Anton, 12 ans, vit avec sa grand-mère dans une petite maison à la périphérie de Moscou. Il partage ses journées d’été avec ses amis et sa babouchka, volontiers complice de ses jeux. L’insouciance de ses vacances disparaît lorsqu’il part, comme la majorité des enfants russes, dans un camp d’entraînement militaire, où on le retrouve en uniforme, l’arme à la main…

  • Hygiène raciale

    Guillaume Dreyfus, 2012

    « Hygiène raciale » fut le nom donné à l’eugénisme, en Allemagne, dans les années 1930. Ce film veut raconter l’histoire de cette idéologie, en se concentrant sur l’eugénisme négatif : son but était d’empêcher la propagation de certaines maladies, que la science de l’époque estimait alors héréditaires. L’eugénisme fut l’un des piliers idéologiques du nazisme. Toutefois, cette idéologie n’a pas seulement été appliquée dans l’Allemagne nazie, mais aussi dans d’autres pays occidentaux, et notamment aux États-Unis - avant 1933 et après 1945. L’un des objectifs du film est de faire apparaître certaines continuités : on oublie combien la pensée eugéniste, qui triompha dans une partie du monde occidental avant la Seconde Guerre mondiale, marqua un jalon capital dans le cheminement vers le crime de masse.

  • Couleur de peau : miel

    Jung, Laurent Boileau, 2012

    Ils sont 200.000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 par une famille belge, Jung est l’un d’entre eux. Adapté du roman graphique «  Couleur de peau : Miel  », le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung : l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile…

  • Désintégration (La)

    Philippe Faucon, 2011

    Trois jeunes Lillois basculent dans le terrorisme islamiste. Un film qui décrypte l’engrenage qui peut conduire des jeunes Français à sacrifier leur vie au nom de l’islam à force d’humiliations sociales et raciales.

  • Misère bleue (La)

    Brigitte Lavégie, 2011

    Le soleil ne brille pas au même prix pour tout le monde… Une plongée dans la violence de la guerre aux pauvres qui sévit à Cannes.

  • Romanès

    Jacques Deschamps, 2011

    Le cirque Romanès : un cirque à taille humaine, où la nature gitane est mise en valeur. Ce film est l’histoire de la vie de saltimbanques qui veulent préserver ce qui compte le plus pour eux : le droit d’être nomades et libres.

  • Neiges du Kilimandjaro (Les)

    Robert Guédiguian, 2011

    Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Leur bonheur vole en éclats quand ils se font agresser par deux hommes armés… Leur désarroi est d’autant plus violent qu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des anciens collègues de Michel et qu’il n’a agi que par nécessité.

  • Louise Wimmer

    Cyril Mennegun, 2011

    Insoumise et révoltée, Louise Wimmer a tout perdu. Armée de sa voiture et de la voix de Nina Simone, elle va tout faire pour reconquérir sa vie.

  • Cinq caméras brisées

    Emad Burnat, Guy Davidi, 2011

    Au milieu du village de Bil’in, en Palestine, Israël a élevé un «  mur de séparation  » pour «  protéger  » la colonie juive de Modi’in Illit. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente qu’Emad Burnat va filmer pendant cinq ans.

  • Ecuador

    Jacques Sarasin, 2011

    L’Équateur est un pays fort méconnu, boudé par les médias. Peut-être parce qu’il est à une place unique sur la carte géopolitique mondiale. Alors que le reste de la planète fait la course à la dérégulation financière, le Président économiste Rafael Correa tente depuis 2006 de mettre en place un socialisme d’État en accord avec les principes modernes de responsabilité écologique. Ecuador propose une découverte de cette politique, encore hors du domaine de l’envisageable dans le débat public en France. C’est un document sur l’espoir, porteur d’idées et de réflexions sur la condition humaine, de propositions sur les crises quasi endémiques qui secouent nos sociétés. C’est aussi une invitation au débat constructif, autour de l’avenir des peuples.

  • Moulin-Galant, la question rom

    Mathieu Pheng, 2011

    Le département de l’Essonne compte une vingtaine de bidonvilles roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, « Moulin-Galant, la question Rom » raconte plus d’un an de la vie du plus grand bidonville du département.

  • Le Havre

    Aki Kaurismäki, 2011

    Marcel Marx est cireur de chaussures au Havre. Le jour où un jeune garçon africain arrive clandestinement en cargo, Marx décide de le protéger et le cacher.

  • Exercice de l’État (L’)

    Pierre Schoeller, 2011

    L’odyssée d’un homme d’État dans un monde toujours plus complexe et hostile. Vitesse, lutte de pouvoirs, chaos, crise économique…Tout s’enchaîne et se percute. Une urgence chasse l’autre.

  • Entrée du personnel

    Manuela Frésil, 2011

    Ce film raconte le destin commun des ouvriers de la viande des grands abattoirs industriels. Manuela Frésil s’est introduite au cœur d’une dizaine d’abattoirs industriels français, du petit matin à la sortie d’usine, au côté d’ouvriers à la chaîne…

  • An 2008 (L’)

    Martin Le Chevallier, 2010

    Le film met en scène une série de dialogues entre des figures archétypales de la mondialisation. Consommateur français, défricheur amazonien, ouvrière chinoise… tous ces personnages s’interpellent, s’accusent des maux qu’ils subissent et s’excusent pour les dommages qu’ils provoquent. La mondialisation des échanges et des déboires est ainsi résumée dans une fable villageoise, substituant la fantaisie individuelle au drame collectif.

  • Benda Bilili

    Renaud Barret, Florent de la Tullaye, 2010

    Ricky avait un rêve : faire de Staff Benda Bilili le meilleur orchestre du Congo. Roger, enfant des rues, désirait plus que tout rejoindre ces stars du ghetto kinois qui écument la ville sur des fauteuils roulants customisés façon Mad Max. Mais avant tout il faut survivre, déjouer les pièges de la rue de Kinshasa, chanter et danser pour s’évader. Pendant cinq ans, des premières chansons à leur triomphe dans les festivals du monde entier, BENDA BILILI nous raconte ce rêve devenu réalité.

  • Into the middle of nowhere

    Anna Frances Ewert, 2010

    Une halte garderie installée en plein bois. La caméra suit les jeux des enfants à leur hauteur. On y découvre la forêt à travers leurs yeux et leur imagination sans borne. Les enfants jouent et, progressivement, à partir de quelques branches, partent pour des voyages imaginaires.

  • Cleveland contre Wall Street

    Jean-Stéphane Bron, 2010

    janvier 2008. Poursuivie par les huissiers, victime d’expulsions massives, la population réclame justice et intente un procès aux banquiers de Wall Street.

  • Place (La)

    Marie Dumora, 2010

    Après la Seconde Guerre mondiale, la ville de Colmar a octroyé à une poignée de gitans le terrain d’une ancienne déchetterie. Gitans et manouches y vivent parfois depuis deux générations : certains ont construit des maisons, d’autres ne font que s’y poser pour quelques jours avec leur caravane. La réalisatrice suit la vie de la Place au jour le jour à travers ses habitants, alors que la ville a annoncé le démantèlement du camp. Au fil des échanges apparaissent les formes de discrimination qu’ils subissent ou ont subies.

  • Into Eternity

    Michael Madsen, 2010

    Que faire des déchets radioactifs  ? En Finlande, pour la première fois, un lieu de stockage permanent est en cours d’installation. Des milliers de kilomètres de tunnels sont creusés avant d’y déposer les déchets nucléaires, qui doivent être isolés de toute forme de vie pendant 100 000 ans. Mais comment s’assurer que ce lieu ne contaminera jamais personne  ? Comment prévenir les générations futures des dangers que représente cette cargaison mortelle  ? S’adressant aux générations futures, Michael Madsen livre un documentaire en forme de film de science-fiction fascinant et vertigineux.

  • État d’élue

    Luc Decaster, 2010

    C’est un voyage peu commun auquel nous sommes conviés : suivre durant plus d’un an le cheminement d’une élue, Françoise Verchère, maire et vice présidente du conseil général de Loire Atlantique chargée de l’environnement.

  • Femmes du Caire

    Yousry Nasrallah, 2010

    Le Caire, de nos jours. Hebba, une animatrice de télévision, présente une émission politique à succès sur une chaîne privée. Karim, son mari, est le rédacteur en chef adjoint d’un journal appartenant au gouvernement et il ambitionne d’en devenir le rédacteur en chef. Les pontes du parti au pouvoir le persuadent que les discours répétés de sa femme leur font du tort et mettent ainsi en péril sa promotion. Sa femme tourne alors son talk show vers des portraits de femmes…

  • Pour tout l’or des Andes

    Carmen Castillo, 2010

    Sous les glaciers chiliens de la cordillère des Andes, se trouve la plus importante réserve d’or au monde. Cette annonce effraie la population locale, qui doit lutter contre la vulgate libérale séculaire, qui dit que toute exploitation d’une ressource minière profite à l’ensemble de la population du pays. Face au désastre écologique et humain à venir, Carmen Castillo nous amène à la rencontre des acteurs de ce drame et nous interroge.

  • 100 000 cercueils, le scandale de l’amiante

    José Bourgarel, 2010

    Pourquoi le scandale de l’amiante est-il encore possible aujourd’hui  ?

  • A ciel ouvert

    Inès Compan, 2010

    Deux histoires parallèles dans des villages argentins qui nous plongent dans un territoire grandiose et malmené, théâtre de conflits faisant résonner de nombreux mythes…

  • Entre nos mains

    Mariana Otero, 2010

    Pour sauver leur emploi, des femmes décident de reprendre le pouvoir dans leur entreprise de lingerie en créant une coopérative. Au gré des épreuves et des rebondissements, elles découvrent avec bonheur et humour la force du collectif, de la solidarité et une nouvelle liberté.

  • Water Makes Money

    Leslie Franke, Herlodor Lorenz, 2010

    Water makes money est un documentaire sur la privatisation croissante de l’eau, mais aussi sur les collectivités résistantes qui œuvrent pour se réapproprier ce bien commun.

  • Copier-cloner

    Louis Rigaud, 2009

    De la gestion futuriste d’un élevage de vaches clonées depuis un banal ordinateur  ! L’analogie entre l’exploitation d’une ferme et de ses vaches et un système d’exploitation informatique révèle l’horreur du productivisme et de la mécanisation du vivant.

  • Comment nourrir tout le monde ?

    Denis van Waerebeke, 2009

    À la surface de la planète, deux mondes se font face : les «  trop nourris  » et les «  trop mal nourris  ». Pourtant, nourrir tous les habitants de la planète semble possible. Ce film d’animation fait le point sur la situation et évoque des pistes à suivre pour y arriver.

  • Bassadji

    Mehran Tamadon, 2009

    Un cinéaste iranien, vivant en France, athée et enfant de militants communistes sous le Shah, face aux gardiens du régime islamique.

  • Pour quelques grains d’or

    David Briffaud, Fabien Mazzocco, 2009

    Ce film pose le problème de la politique agricole du «  tout maïs  » et de ses conséquences économiques et écologiques.

  • Au nom du père, de tous, du ciel

    Marie Violaine Brincard, 2009

    D’avril à juillet 1994 au Rwanda, quelques Hutus résistent à la terreur génocidaire et décident d’accueillir et de sauver des Tutsis. Aujourd’hui malgré des tentatives symboliques de reconnaissance, ils sont toujours marginalisés.

  • Enfants de Don Quichotte (Les) - Acte 1

    Ronan Denecé, Augustin Legrand, Jean-Baptiste Legrand, 2009

    Le 26 octobre 2006, Augustin Legrand et Pascal Oumaklouf, de simples citoyens, décident de vivre dans la rue, au plus proche des sans-abri afin de les fédérer et de les amener à exiger le respect de leurs droits fondamentaux.

  • Mise à mort du travail (La)

    Jean-Robert Viallet, 2009

    Dans un monde où l’économie n’est plus au service de l’homme mais l’homme au service de l’économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu’au bout de leurs limites.

  • République (La)

    Denis Gheerbrant, 2009

    «  La République  », à Marseille, c’est une grande artère de l’époque haussmannienne rachetée par deux groupes immobiliers.

  • École nomade (L’)

    Michel Debats, 2008

    En Sibérie orientale, des clans evenk, soucieux de préserver leur culture, aidés par l’anthropologue française Alexandra Lavrillier, ont mis en place un école nomade, homologuée par le ministère de l’Éducation russe. Outre un cursus scolaire classique, les enfants y étudient la culture, l’histoire et la langue evenk, mais surtout y apprennent la forêt et la vie nomade, l’objectif étant de leur donner les éléments pour qu’ils puissent assimiler modernité et tradition. L’école nomade est une belle réponse à ce défi.

  • Zétwal

    Gilles Elie-Dit-Cosaque, 2008

    Au milieu des années 1970, dans une Martinique empêtrée dans des problèmes sociaux, un homme, Robert Saint-Rose, grand admirateur d’Aimé Césaire, met sur pied un projet insensé : être le premier français dans l’espace. Conviant responsables politiques, scientifiques, personnalités de l’époque, sans oublier, bien sûr, des proches de Robert Saint-Rose, Zétwal retrace cette extraordinaire aventure. Et compose en fin de compte le portrait d’un homme, d’un rêve, d’une société.

  • Versailles

    Pierre Schoeller, 2008

    A travers la rencontre d’un sans-abri et d’un enfant, le réalisateur filme, dans cette fiction, les exclus de Versailles.

  • Derniers nomades (Les)

    Andrew Gregg, 2008

    L’anthropologue Ian Mac Kensie linguiste arpente la jungle de Bornéo en Malaisie, à la rencontre des Pénans. Il parle leur langue et note chaque appellation, utilisée par ces tribus de chasseurs-cueilleurs, pour qualifier les plantes de leur environnement et leurs usages. Une déforestation forcenée va rendre bientôt impossible leur mode de vie nomade traditionnel. C’est toute une culture qui disparaît à jamais.

  • Monsieur Cok

    Franck Dion, 2008

    Monsieur COK est le propriétaire d’une grande usine de fabrication d’obus. Sa passion pour le rendement et son goût du profit le conduisent à remplacer ses employés par des automates très perfectionnés. Résignés les anciens ouvriers assistent impuissants au labeur de leurs remplaçants mécaniques. Mais cela ne va pas sans susciter la colère de l’un d’entre eux…

  • El empleo

    Santiago Grasso, 2008

    Un homme, en chemin vers le travail, est plongé dans un monde où l’utilisation de gens en tant qu’objets fait partie du quotidien.

  • Bureaux de Dieu (Les)

    Claire Simon, 2008

    Les Bureaux de Dieu, de Claire Simon, se situe à la frontière du documentaire et de la fiction. La réalisatrice a filmé des actrices dans le rôle de conseillères du Planning familial.

  • 200 000 fantômes

    Jean-Gabriel Périot, 2007

    Parce que Jean-Gabriel Périot sait très bien qu’entre l’horreur et la façon de la représenter, il existe un gouffre immense, cet humaniste convaincu a voulu témoigner à sa façon de la plus grande catastrophe nucléaire que le monde a connue et raviver ainsi les flammes d’un souvenir honteux. «  Nijuman no borei  » rappelle avec une originalité remarquable la nuit du 6 août 1945, celle qui a vu la destruction d’Hiroshima.

  • Alexandra

    Alexandre Sokourov, 2007

    La république de Tchétchénie de nos jours, dans un campement de régiments russes. Alexandra Nikolaevna vient rendre visite à son petit-fils, l’un des meilleurs officiers de son unité. Elle passe ici quelques jours et découvre un autre monde. Il n’y a, dans ce monde d’hommes, ni femmes, ni chaleur, ni confort.

  • Ordre des mots (L’)

    Cynthia Arra, Mélissa Arra, 2007

    Ce film a pour objet de donner la parole à des personnes Trans’ et Intersexe dont la quête d’identité de genre se trouve entravée par des normes établies

  • Or bleu (L’)

    Damien De Pierpont, 2007

    La problématique de l’eau à Marrakech

  • Nécessaire(s) Territoire(s)

    Benoît Perraud, 2007

    À travers des rencontres à Limoges et à La Rochelle, des images et des sons glanés ici ou là, une recherche de ce qu’est et ce que peut être le squat, les alternatives, et par là même, l’utopie. Dans sa recherche, le réalisateur s’interroge aussi sur comment générer, au travers d’un film, cette utopie…

  • Gypsy Caravan

    Jasmine Dellal, 2006

    Un immense bus sillonne les États-Unis pour une tournée triomphale, avec à son bord, cinq groupes de musiciens de Roumanie, Espagne, Inde et Macédoine, réunis dans cette Gypsy Caravan. Pendant six semaines, ils vont se découvrir frères et sœurs d’une culture à préserver. Une invitation au voyage, entre le portrait des artistes en tournée et les rencontres dans leur pays d’origine.

  • Hors jeu

    Jafar Panahi, 2006

    En Iran, une fille se déguise en garçon pour pouvoir entrer dans un stade, un lieu interdit aux femmes.

  • L’Eau, la terre et le paysan

    Christian Rouaud, 2006

    À travers deux générations de paysans dans une ferme des Côtes-d’Armor, le film aborde l’épineuse question de la pollution des eaux bretonnes due aux excès de l’agriculture industrielle

  • J’ai très mal au travail

    Jean-Michel Carré, 2006

    Le travail est le carrefour de valeurs contradictoires. Quels sont ses enjeux ? Pour répondre à quels objectifs opposés ? Au bénéfice de qui ? Quelles sont les nouvelles méthodes de management ?

  • Il était une fois le salariat

    Anne Kunvari, 2006

    De 1906 à aujourd’hui, le film raconte cent ans d’histoire du salariat. Partie 1 : 1906-1975 : Le temps de l’espoir. Partie 2 : 1976-2006 : Le temps du doute.

  • Taïsa

    Sébastien Balanger, 2005

    Un été passé avec Taïsa et sa famille qui décident de reprendre la route du voyage après des années passées à habiter le même terrain. Leur chemin se frotte à la haine et aux préjugés : quand ce n’est pas la police, ce sont les voisins qui chassent la famille.

  • Dia de festa

    Toni Venturi, Pablo Georgieff, 2005

    Chaque année, des immeubles abandonnés du centre-ville de São Paulo sont investis par un collectif de citoyens engagés. Suivant un planning parfaitement élaboré, le «  Mouvement des Sans Toit du Centre  » (MSTC) procède à l’invasion de ces bâtiments après une préparation minutieuse, au nom du droit à un logement décent et pour lutter contre le rejet des populations les plus pauvres à la périphérie.

  • Tortues volent aussi (Les)

    Bahman ghobadi, 2005

    Dans un village du Kurdistan irakien, à la frontière de l’Iran et la Turquie, les habitants cherchent activement une antenne parabolique pour capter des nouvelles par satellite, car nous sommes à la veille de l’attaque des Américains en Irak… Un garçon mutilé, venant d’un autre village, accompagné de sa petite soeur et son enfant, en fait la prédiction… La guerre s’approche de plus en plus…

  • Sauf le respect que je vous dois

    Fabienne Godet, 2005

    Sauf le respect que je vous dois nous fait rentrer dans une entreprise dont le directeur exige toujours plus. Le patron use et abuse de son droit du plus fort : c’est l’obéissance ou la porte.

  • Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés

    Marc-Antoine Roudil, Sophie Bruneau, 2005

    Chaque semaine, dans trois hôpitaux publics de la région parisienne, une psychologue et deux médecins reçoivent des hommes et des femmes malades de leur travail.

  • Au Pays des gueules noires, la fabrique du FN

    Édouard Mills Affif, 2004

    « Au pays des gueules noires » raconte la percée du Front national dans une terre de gauche blessée, en plein marasme économique et désespérance sociale. Cela se passe dans le Nord de la France, au moment où les 830 salariés de Métaleurop apprennent la fermeture de leur usine.

  • Tuez-les tous ! - Rwanda : Histoire d’un génocide ″sans importance″

    Raphaël Glucksmann, David Hazan, Pierre Mezerette, 2004

    Que cachaient les termes de «  massacre inter-ethnique  », de «  guerres tribales  » que nous entendions sur toutes les ondes en 1994 …  ? Que se passait-il VRAIMENT au Rwanda  ? Quel a été le rôle des grandes puissances et de la France en particulier dans ce qui fut le dernier génocide du XXème siècle  ?

  • Chats perchés

    Chris Marker, 2004

    Avec « Chats Perchés », Chris Marker retrouve le Paris de « Joli Mai », entre septembre 2001 et l’automne 2003. Son guide, entre les événements qui ponctuent cette nouvelle chronique poétique et politique : M. Chat.

  • Frans Krajcberg, portrait d’une révolte

    Maurice Dubroca, 2003

    Portrait de l’artiste brésilien Frans KRAJCBERG, qui exprime sa révolte contre la destruction de la nature par l’homme au travers de ses œuvres. Maurice Dubroca a suivi le travail de l’artiste dans son atelier et au cours de ses pérégrinations et a évoqué avec lui sa vie, son œuvre

  • Swing

    Tony Gatlif, 2002

    Max, un garçon de dix ans, se découvre une passion pour le jazz manouche. Il se rend dans un quartier gitan pour faire l’acquisition d’une guitare. Le temps d’un été, Max fera, auprès de Miraldo, un musicien virtuose, l’apprentissage de la musique et de la culture manouche.

  • Prolos (Les)

    Marcel Trillat, 2002

    Qui sont les ouvriers aujourd’hui ? Quelle est leur condition, quelles sont leurs aspirations, leur conscience d’eux-mêmes et de leur force ou de leur vulnérabilité… ? Voici quelques-unes des questions posées par « Les Prolos », promenade subjective de Marcel Trillat dans la France des usines.

  • 300 jours de colère

    Maurice Failevic, Marcel Trillat, 2002

    En juin 2001, les 123 salariés d’une petite entreprise lilloise débutaient une lutte pour obtenir un véritable plan social. Marcel Trillat a suivi pendant neuf mois cette petite foule sentimentale et révoltée qui refusait de capituler…

  • Erreur Boréale

    Richard Desjardins, Robert Monderie, 1999

    Les réalisateurs donnent, dans ce documentaire, elur vision de la situation sur l’exploitation erratique et abusive de la forêt boréale québécoise et questionne la responsabilité citoyenne face à la destruction de l’environnement.

  • Pas dans la nuit ou la désobéissance (Un)

    Emmanuel Laborie, 1999

    Depuis son parcours dans la Résistance française, son expérience de la clandestinité et du passage dans l’illégalité, une question travaille Raymond Aubrac : « Que se serait-il passé si je n’avais pas su désobéir ?

  • Usine, un jour de plus, un jour de moins

    Eric Pittard, 1998

    Cette entreprise d’Ancenis, la fonderie Bouhyer, près de Nantes, possède une originalité : en 1994, elle fut l’une des toutes premières, en France, à diminuer la durée hebdomadaire du temps de travail sans perte de salaire. L’usine tourne 6 jours. Les ouvriers travaillent 32 heures, en moyenne, sur une semaine de 4 jours.

  • Faire kiffer les anges

    Jean-Pierre Thorn, 1996

    Pour Jean-Pierre Thorn, « le mouv’ hip hop, à travers graff, rap, danse, permet à toute la jeunesse exclue de dire : J’EXISTE ».

  • Sarajevo Film Festival

    Johan Van der Keuken, 1993

    Un festival de films à Sarajevo sous les balles ou comment rêver encore quand on a tout perdu  ?

  • 20 heures dans les camps (Le)

    Chris Marker, 1993

    Au camp de réfugiés de Roska, à Ljubljana (Slovénie), un groupe de jeunes réfugiés bosniaques présente tous les soirs un «  journal télévisé  ».

  • André Gorz - Sur le travail

    Marian Handwerker, 1990

    André Gorz est journaliste et philosophe. Français d’origine autrichienne, compagnon de route de Jean-Paul Sartre, il fonda avec lui la revue «  Temps modernes  ». Travailler plus pour gagner plus, ou travailler moins pour travailler tous et vivre mieux  ? Pionnier des réflexions sur le concept de revenu garanti indépendant du travail salarié, le philosophe ébauche un projet de société à la fois écologiste et émancipateur.

  • Question d’identité

    Denis Gheerbrant, 1985

    Nous sommes en 1985. Les jeunes issus de l’immigration viennent de bouleverser la France avec la marche pour l’égalité tandis que Charles Pasqua prépare son code de la nationalité. Durant six mois de confrontation/séduction avec Denis Gheerbrant, quatre jeunes d’Aulnay-sous-bois originaires de Kabylie parlent de leur identité, sa pluralité, sa complexité, et les stéréotypes dans lesquels les médias, et parfois même le cinéaste, tentent de les enfermer.

  • Écoutez Jeanne Humbert

    Bernard Baissat, 1980

    A 90 ans, Jeanne Humbert continue à lutter pour la limitation volontaire des naissances et pour le progrès social de l’humanité. Biographie d’une pionnière dans la lutte pour la contraception et ses propos en faveur de l’avortement.

  • La Bataille du Chili

    Patricio Guzmán, 1975

    La Bataille du Chili est un document historique exceptionnel tourné pendant les deux dernières années du gouvernement d’Unité populaire de Salvador Allende.

  • Etranges étrangers

    Marcel Trillat, 1970

    Dans la nuit du 31 décembre 1969 au 1er janvier 1970, cinq travailleurs noirs meurent asphyxiés dans un foyer à Aubervilliers. Dans le contexte de l’après-68, ce drame va connaître un retentissement national, à la fois politique et médiatique.

  • Classe de lutte

    Groupe Medvedkine de Besançon, 1969

    Réponse des ouvriers de la Rhodiaceta de Besançon au film «  A bientôt, j’espère  ». Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968. On y découvre comment Suzanne réussit à mobiliser les autres femmes de l’entreprise, malgré la méfiance des dirigeants syndicaux et les intimidations du patronat.

  • À bientôt, j’espère

    Chris Marker, Mario Marret, 1968

    En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta. Les revendications mises en avant ne concernent plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société impose à la classe ouvrière.

  • Jeudi on chantera comme dimanche

    Luc de Heusch, 1967

    Luc de Heusch, à la fois cinéaste et ethnologue, signe avec Jeudi on chantera comme dimanche son unique film de fiction. Jean qui rêve de devenir son propre patron saute sur l’occasion qui, pense-t-il va lui permettre d’accéder à son rêve, abandonnant par la même occasion ses camarades en grève. Mettant à profit ses talents de documentariste, le réalisateur dépeint les conséquences néfastes de la société de consommation sur les individus et le délitement de la conscience de classe.

  • Premier mai à Saint Nazaire (Le) (Cinq colonnes à la une)

    Marcel Trillat, Hubert Knapp, 1967

    Pendant deux mois, les chantiers de l’Atlantique ont poursuivi une grève grâce au soutien sans faille des commerçants et paysans. Ce 1er mai, tous les syndicats appellent au rassemblement pour la victoire. Une production ORTF censurée.

  • Yoyo

    Pierre Étaix, 1965

    Un riche petit garcon s’ennuie, seul et entoure de ses domestiques, jusqu’au jour ou passe un cirque. Il reconnait dans l’ecuyere la jeune fille qu’il aime en secret.

  • Alerte à l’homme

    Jean Lallier, 1962

    Cette archive visionnaire interpelle l’Homme sur ses activités et son impact sur l’environnement. C’est une véritable alarme lancée dès 1962 pour une prise de conscience écologiste.

  • Jetée (La)

    Chris Marker, 1962

    Une catastrophe nucléaire a détruit toute vie humaine à la surface de la terre. Paris a été rayé de la carte. Les «  vainqueurs  » de cette guerre nucléaire cherchent le moyen de sauver la race humaine.

  • J’ai huit ans

    Yann Le Masson, 1961

    Film réalisé à partir de dessins d’enfants algériens recueillis dans un camp en Tunisie.

  • Ecole buissonnière (L’)

    Jean-Paul Le chanois, 1948

    Les révolutionnaires méthodes d’un jeune instituteur, Pascal Laurent, qui débarque dans un petit village provencal, Salaizes, pour remplacer un enseignant sur le point de partir à la retraite…

  • Bataille du rail (La)

    René Clément, 1946

    Hommage aux cheminots qui pour la plupart luttèrent corps et âmes pour entraver le bon fonctionnement de l’organisation allemande.

  • Raisins de la colère (Les)

    John Ford, 1940

    La Grande Dépression sévit et, comme beaucoup d’autres fermiers, une famille est chassée de son exploitation. Elle part à travers le pays dans l’espoir de trouver du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression…

  • Dictateur (Le)

    Charles Chaplin, 1939

    Dans le ghetto juif vit un petit barbier qui ressemble énormément à Adenoid Hynkel, le dictateur du pays imaginaire nommé la Tomanie et qui a décidé l’extermination du peuple juif. Au cours d’une rafle, le barbier est arrêté en compagnie de Schultz, un farouche adversaire d’Hynkel…

  • Misère au Borinage

    Joris Ivens, Henri Storck, 1933

    Documentaire militant qui explore longuement la misère des mineurs, la sauvagerie de l’exploitation ouvrière au Borinage en cette époque, les conditions de vie difficiles des ouvriers de la houille, leurs maladies physiques…

  • À nous la liberté

    René Clair, 1931

    Emile et Louis cherchent à s’évader de prison. Louis réussit et devient le patron d’une usine de phonographes. Emile est libéré et se retrouve employé dans l’usine de son ancien compagnon, quittant ainsi les chaînes pour la chaîne. Les deux anciens camarades se retrouvent.

  • Esprit de 45 (L’)

    Ken Loach, 201

    Militant et engagé, L’esprit de 45 retrace un moment clé de l’histoire du Royaume-Uni. L’unité nécessaire pendant la guerre fait émerger un nouvel idéal social. Ken Loach nous fait vivre un moment de conscience collective dont le mot d’ordre est la fraternité. Le jeu formel entre images d’archives et témoignages contemporains, tous en noir et blanc, nous renvoie à la crise actuelle où l’union s’offre comme une solution pour sortir de l’impasse.