Musée de l’histoire de l’immigration - Médiathèque Abdelmalek Sayad
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• Musée de l’histoire de l’immigration • 293 avenue Daumesnil • 75012 Paris • Tél : 01 53 59 15 92 • @ : mediatheque@histoire-immigration.fr
La médiathèque de la Cité est la première médiathèque spécialisée dans les thématiques de l’histoire, de la mémoire et des cultures de l’immigration en France du XIXe siècle à nos jours.
Ouverte en avril 2009, la médiathèque Abdelmalek Sayad - en hommage au sociologue de l’immigration algérien - est un lieu d’information et de documentation ouvert à tous, adultes et enfants (accompagnés). Elle s’adresse à un public varié : scolaires, universitaires, professionnels du champ social ou grand public.
20 000 documents et 200 titres de revues sont présentés à la médiathèque. L’offre documentaire, 13 000 ouvrages environ, riche dans les domaines de l’histoire, de la sociologie, des arts est distribuée en parcours thématique. Afin de faciliter l’accès aux documents et permettre une approche pertinente des sujets, un classement propre a été imaginé sur le modèle de l’exposition permanente Repères.
Le fonds audiovisuel est constitué de plus de 1500 films (films militants, documentaires de création, documentaires institutionnels, projets pédagogiques et films de fictions pour adultes et enfants…), que le public peut consulter sur l’un des 5 postes dédiés à la consultation des documents sonores et des films.
Films dans la base
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Ils me laissent l’exil - Les Objets
Laëtitia Tura, 2016
Une carte mémoire, un imperméable, une voiture miniature, un béret : objets sauvés de la traversée des frontières, objets donnés ou oubliés. C’est aussi dans ces fragiles traces qu’une transmission de la mémoire de l’exil est possible. ce documentaire raconte ce passage de l’objet familial en possible objet patrimonial. Car l’enjeu est bien de faire une pleine place dans le récit national aux mémoires minorisées, reléguées dans l’arrière-cour de l’Histoire.
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Lucas Roxo, 2016
En février 1971, Léonor quitte le Portugal pour s’installer en France. Sa fille ne la rejoindra qu’au bout de quatre mois. Quarante ans plus tard, nous retraçons le chemin de l’exil pour ausculter la distance créée par le passage de la frontière. En réécrivant les lettres jamais prononcées, en revenant sur les lieux de l’époque, un nouveau mouvement s’enclenche.
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Anne-Lise Maurice, 2015
Une femme fait irruption dans un monde réduit à une vie souterraine. Elle se heurte à l’organisation stricte d’un poste-frontière, gardé par un homme qui contrôle chaque jour les migrants en attente d’un ailleurs. Rituel immuable et absurde, que la présence de cette femme va lentement bouleverser.
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Marion Stalens, Bouchera Azzouz, 2014
La « daronne », en argot issu du vieux français, c’est la mère, la patronne. Dans nos quartiers populaires les daronnes sont les femmes sur qui tout - ou presque – repose. Des vigies qui ne baissent jamais la garde. À travers l’histoire des daronnes, ces mères courage des quartiers, ce film est un hommage à toutes celles qui incarnent le féminisme populaire.
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Anna Rok, 2014
Depuis qu’elle vit en France, c’est la première fois que Zaïnaba traverse un moment difficile. Parmi d’autres démarches, elle a besoin d’apprendre à faire du vélo, pour être plus libre et plus indépendante.
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Diane Dègles, 2013
Blanche Là-bas, Noire Ici nous dit l’obstination de l’Histoire à se répéter. Dans la violence du colon sur le colonisé, dans la violence faite aux femmes jusque dans leurs corps, dans la violence des silences familiaux, l’Histoire et les histoires couvrent les êtres de silence et les condamnent à l’errance. Entre Madagascar et la Normandie, de 1895 à nos jours, il est de ces films qui soulèvent le voile de la honte par la parole entre femmes, pour qu’une mémoire collective soit enfin possible.
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Guerre d’Algérie : la déchirure
Gabriel le Bomin, 2012
50 ans après la signature des accords d’Évian, ce documentaire revient sur ces huit années de guerre.
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Ismaël Cobo, Xavier Baudoin, 2012
Ce documentaire se propose de donner un aperçu de la richesse et de la diversité de l’immigration espagnole en France à travers les lieux de vie et de mémoire que sont ses « casas, centros, hogares, colonias » disséminés dans tout l’Hexagone.
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Rachid Djaïdani, 2012
Paris, aujourd’hui. Dorcy, jeune noir chrétien veut épouser Sabrina, une jeune maghrébine. Cela serait si simple si Sabrina n’avait pas quarante frères et que ce mariage plein d’insouciance ne venait cristalliser un tabou encore bien ancré dans les mentalités de ces deux communautés : pas de mariage entre entre Noirs et Arabes. Slimane le grand frère, gardien des traditions, va s’opposer par tous les moyens à cette union…
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Réhabilitations 3 : du « non-droit » aux « nouveaux droits »
Michael Hoare, 2012
On parle des droits, ou plutôt de leur absence. Pour les résidents des foyers de travailleurs ou les résidence sociales, pas le droit de visite après 22h00, un droit strictement limité à héberger un tiers ou un membre de sa famille, pas le droit de changer sa serrure, pas le droit d’avoir un animal. On a surtout le droit de se replier dans sa petite cellule et crever de misère et de solitude.
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Réhabilitations 2 : surfaces, prix et espaces collectifs
Michael Hoare, 2012
Une étude filmée de quelques uns des « problèmes » rencontrés dans le projet de faire disparaître les foyers de travailleurs immigrés en les transformant en « résidences sociales ».
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Réhabilitations 1 : ce que nous enseignent les archives
Michael Hoare, 2012
Couvrant les années 50 jusqu’à la fin des années 90, ce film raconte l’histoire des foyers de travailleurs immigrés depuis leur création jusqu’à l’annonce du plan de leur transformation en « résidences sociales », ambition politique visant à terme leur disparition.
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Ils ont filmé les grands ensembles
Laurence Bazin, Marie-Catherine Delacroix, 2012
Regard sur la banlieue à travers ceux qui l’ont vécue et qui l’ont filmée : le film est réalisé à partir d’une collecte de films super 8 amateurs.
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Jung, Laurent Boileau, 2012
Ils sont 200.000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 par une famille belge, Jung est l’un d’entre eux. Adapté du roman graphique « Couleur de peau : Miel », le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung : l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile…
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Tony Gatlif, 2012
« Indignados » est le témoignage de ce qui se passe aujourd’hui, et nous plonge dans la réalité dense et palpable d’une Europe révoltée. Au cœur de l’actualité, au sein même des mouvements des Indignés, nous découvrons des hommes et femmes qui se dressent face à un système, pour juste pouvoir vivre.
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Valérie Osouf, 2012
Étranger, Délinquant : ces deux termes seraient-ils devenus synonymes ? Contrairement à l’effet d’annonce de Nicolas Sarkozy en 2003, la double peine existe toujours. L’identité nationale est construit autour d’une parole rarement entendue : celle d’anciens détenus étrangers ayant été condamnés à l’expulsion après la prison. Avons-nous franchi le seuil de la xénophobie d’État ? Porté par des témoignages rares et forts et des analyses fines, L’Identité Nationale nous invite à questionner les fondements de notre propre identité française et à redéfinir notre position de citoyen.
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Alassane Diago, 2012
C’est l’histoire de femmes : mères de famille, épouses, femmes travailleuses et acharnées. Pour certaines, le mari a immigré ; pour d’autres, il est tout simplement inactif ou immobilisé par une maladie incurable. C’est l’histoire des femmes qui, regroupées et mobilisées pour la survie de leur foyer, sont fatiguées et habitées par un fort désir de dénoncer l’injustice et la soumission que leur impose la minorité des hommes qui les dirigent…
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Bijan Anquetil, 2012
« La nuit remue » montre ce qui se passe parfois la nuit tombée autour d’un feu de fortune allumé au cœur de nos villes. Un film sur les passagers de nuit de l’Europe. Sur une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables.
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1962, de l’Algérie française à l’Algérie algérienne
Malek Bensmail, Marie Colonna, 2012
1962, l’Algérie, territoire français depuis un siècle et demi, connaît sa dernière année de colonisation, après sept années de guerre. Marie Colonna et Malek Bensmaïl, nés tous deux dans l’Algérie indépendante, font revivre les semaines qui séparent le cessez-le-feu du 19 mars 1962 de l’élection de la première Assemblée Nationale Algérienne fin septembre.
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Emanuele Crialese, 2012
Sur une petite île au large de la Sicile, les touristes affluent l’été. Le jour où arrive également une embarcation de migrants clandestins, sauvés par les protagonistes de ce conte, la question se pose : faut-il les dénoncer aux autorités pour la quiétude des touristes ou respecter les valeurs morales de solidarité héritées du travail de la mer ?
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Safinez Bousbia, 2012
El Gusto, raconte avec émotion et… bonne humeur comment la musique a réuni ceux que l’Histoire a séparés il y a 50 ans, au cœur de la Casbah d’Alger.
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Nouvelle vague : quand le cinéma prend des couleurs
Édouard Mills Affif, 2012
A travers des extraits de films et des témoignages, ce film raconte la saga d’acteurs et de cinéastes issus de l’immigration maghrébine ayant su renouveler en profondeur le cinéma français.
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Fabio Friedli, 2011
Dessin animé au graphisme épuré, Bon voyage nous plonge en douceur au cœur de l’éprouvant périple d’un migrant clandestin.
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Ismaël Ferroukhi, 2011
Paris, 1942. Younes, une jeune immigré algérien vit du marché noir et se fait coincer par la police. Le voilà obligé, pour rester libre, d’aller jouer l’espion et le traître à la Mosquée de Paris. ce lieu saint, qui collabore avec les Allemands et les sbires de Pétain, est soupçonné d’être passé du côté des résistants. Ce que va faire Younes peu à peu.
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Moulin-Galant, la question rom
Mathieu Pheng, 2011
Le département de l’Essonne compte une vingtaine de bidonvilles roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, « Moulin-Galant, la question Rom » raconte plus d’un an de la vie du plus grand bidonville du département.
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Uda Benyamina, 2011
Leila et ses deux enfants, Sarah et Bilal, ont quitté leur terre natale afin de s’installer en France. Sans papiers, et à la recherche de son mari réfugié en Angleterre, Leila, qui souhaite offrir à ses enfants une vie meilleure, tente de survivre et de les élever dans la clandestinité. Alors qu’elle retrouve enfin la trace de son époux et dispose de l’argent nécessaire pour le rejoindre, l’étau se resserre.
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Fatima Sissani, 2011
La réalisatrice filme sa mère, et, à travers elle, pose un regard sur la langue Kabyle. Cette langue, c’est l’ultime bagage que des milliers d’émigrants kabyles ont emporté avec eux… Une langue pour se construire un ailleurs qui ne soit pas que l’exil.
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Aki Kaurismäki, 2011
Marcel Marx est cireur de chaussures au Havre. Le jour où un jeune garçon africain arrive clandestinement en cargo, Marx décide de le protéger et le cacher.
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Merzak Allouache, 2011
En 1955, Louis a 15 ans et prend conscience que les évènements de la guerre d’indépendance viennent de commencer.
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Jacques Panijel, 2011
Documentaire retraçant la préparation, l’organisation et les conséquences de la manifestation parisienne du 17 octobre 1961.
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Mehdi Lallaoui, 2011
Marseille ville carrefour a été depuis des siècles une porte pour les immigrants.
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Ici on noie les algériens. 17 octobre 1961
Yasmina Adi, 2011
A l’appel du Front de Libération Nationale (F.L.N.), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. 50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue.
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Daniel Coche, Simone Fluhr, 2011
Reportage sur des demandeurs d’asile à Strasbourg : après la violence subie dans leur pays, qui les a obligés à partir, une autre violence les attend, en France…
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Saïd Bahij, Rachid Akiyahou, 2010
L’histoire des hommes à travers la destinée d’une ville, ses murs, ses mots (maux !) et ses panneaux. Saïd Bahij, qui habite la cité depuis son enfance, s’applique à décrypter la “forêt de symboles” du Val Fourré.
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Chloé Hunzinger, 2010
La réalisatrice enquête sur son oncle, un kabyle venu, en 1948, étudier en France avec 3 de ses cousins. En 1962, alors que les trois cousins sont rentrés en Algérie, lui a fait le choix de rester en France.
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José Vieira, 2010
Au bord de l’autoroute à Massy-Palaiseau, des baraques de fortune abritent une centaine d’enfants, de femmes et d’hommes venus de Roumanie. Dans la Roumanie libérale et européenne, les Roms sont devenus plus que jamais des parias. Pour José Vieira, ce n’est que l’actualité d’une histoire qui n’en finit pas, celle de gens obligés de tout quitter pour conjurer la pauvreté. Ce bidonville de Massy n’est qu’à 300 m de celui où il a grandi. Comprendre cet exode, d’où viennent les gens qui habitent là, qui sont ces « étranges étrangers », comme l’ont été jadis les Portugais ou les Algériens, avec la volonté de nous les rendre familiers et de détruire les préjugés que nous avons à leur égard est l’ambition de son film.
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France des camps, 1938-1946 (La)
Jorge Amat, 2010
Dès 1938, bien avant d’être vaincue et occupée par les nazis,et jusqu’en 1946, la France a interné ceux qu’elles jugeait « potentiellement » dangereux pour l’État…
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Zahia Ziouani, une chef d’orchestre entre Paris et Alger
Valérie Brégaint, 2010
Portrait de Zahia Ziouani qui, à 32 ans, est la plus jeune chef d’orchestre française et dirige, en plus de sa carrière internationale, le Conservatoire de musique et danse de Stains (93). Ce portrait est emblématique de l’aventure contemporaine d’une femme et d’une région, ainsi que des aléas de sa diversité.
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Régis Sauder, 2010
Aujourd’hui, à Marseille, des élèves du Lycée Diderot s’emparent de La Princesse de Clèves pour parler d’eux-mêmes. À 17 ans, on aime intensément, on dissimule, on avoue. C’est l’âge des premiers choix et des premiers renoncements.
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Laurence Petit-Jouvet, 2010
Des femmes de la diaspora malienne vivant à Montreuil en Seine-Saint-Denis, s’adressent dans une « lettre filmée » à une personne de leur choix, réelle ou imaginaire. Des femmes de Bamako et de Kayes au Mali s’en inspirent ensuite librement, pour réaliser à leur tour leur « lettre filmée ».
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Hélène Milano, 2010
La réalisatrice rencontre des jeunes filles beurres ou noires dans les banlieues, les questionnant sur la manière de vivre leur féminité au sein de la cité.
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Daniel Kupferstein, 2010
Le 8 février 1962, au moment de la dispersion d’une manifestation contre des attentats de l’OAS, la police parisienne charge violemment les manifestants devant le métro Charonne. Il y aura 9 morts.
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David Dusa, 2010
Paris-Téhéran. Une histoire d’amour entre deux déracinés - Gecko, jeune affranchi, et Anahita, iranienne exilée - contaminée par l’Histoire et sa médiatisation spontanée et inédite sur Internet.Paris-Tehran.
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Elise Picon, 2010
En France et au Sénégal, deux écoles primaires correspondent, se filment et se rencontrent. Entre Dagana et Paris, des enfants s’écrivent. Puis, les lettres s’enrichissent de dessins, de photos et enfin de films. Il y est question du quartier des enfants, de leur vie quotidienne. Un engagement dans une démarche d’éducation au développement pour les enfants d’ici et là-bas.
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Corinne Mélis, Christophe Cordier, 2010
Ce film s’intéresse à des pionnières. Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration.
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Jérémy Gravayat, 2010
Histoires fragmentaires, réelles ou imaginées, de trois personnages ayant vécu et travaillé dans un ancien quartier populaire et industriel de Lyon.
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Nathalie Joyeux, 2010
En saris ou en jeans, décolletées ou voilées, douze femmes participent à « l’atelier de la désobéissance » proposé par la créatrice de mode Sakina M’sa.
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Alassane Diago, 2009
Le réalisateur, Alassane Diago, raconte l’histoire de sa mère qui attend son mari, parti il y a plus de vingt ans. Il raconte aussi l’histoire de sa sœur qui attend son mari depuis cinq ans. Et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père…
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Neill Blomkamp, 2009
Des extraterrestres réfugiés sur la Terre depuis 20 ans deviennent un problème international explosif. Parqués dans le District 9, leur destin est entre les mains d’une multinationale, le MNU, qui s’intéresse à leur extraordinaire armement qui ne fonctionne qu’avec de l’ADN extraterrestre
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Mati Diop, 2009
À la nuit tombée, autour du feu, Serigne, jeune dakarois, âgé d’une vingtaine d’années, raconte à ses deux amis son odyssée clandestine, récit épique de la traversée de l’Atlantique.
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Camille Mauduech, 2009
En 1948, en Martinique, dans un climat de grève sur une habitation sucrière, un géreur, blanc créole, est assassiné de 36 coups de coutelas et retrouvé mort dans un champ de cannes de la plantation qu’il administre. En 1951, le procès de 16 coupeurs de canne arrêtés, renvoyé à Bordeaux, ancien port négrier, avec l’assurance d’un verdict exemplaire et sans appel, deviendra le premier procès du colonialisme français aux Antilles, jugé devant “ses pères”.
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Mounia Meddour, 2009
Des mères marocaines transmettent oralement le savoir faire de la cuisine traditionnelle, avec les Dadas (esclaves domestiques), devenues les dépositaires d’un trésor inestimable et savoureux.
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Julia Varga, 2009
Julia Varga a suivi pendant plusieurs mois des jeunes qui fréquentent Mosaïque, la structure d’accueil du service municipal Hygiène et Santé d’Aubervilliers.
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Claudine Bories, Patrice Chagnard, 2009
Ce film a suivi le quotidien d’assistantes sociales, qui accueillent chaque jour des familles qui viennent demander l’asile en France.
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Raphaël Pillosio, 2009
En 1912 la République Française crée des citoyens de seconde zone : « les Nomades ». Les individus catégorisés comme « Nomades » ont été internés dans des camps disséminés dans tout le pays entre 1940 et 1946.
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Laurent Chevallier, 2009
Deux Marocains tentent un pari fou : créer, en plein désert, une pépinière pour empêcher les jeunes paysans de leur région de céder aux mirages de l’émigration.
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Jean-Louis Comolli, 2009
Sylvie Lindeperg interroge les influences complexes qui ont conduit à la réalisation de Nuit et brouillard et ont pesé sur son destin.
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Drôle de mai. Chronique des années de boue
José Vieira, 2008
Lorsque se déclenchent les événements de mai 68, l’immigration portugaise commence à peine à s’installer en France. La plus grande vague migratoire que la France ait jamais connue s’est amorcée en 1963. En 1968, ils sont déjà 500 000. Mai 68 va les surprendre dans les années provisoires, quand ils ne pensent qu’à économiser pour construire la maison au pays.
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Mehdi Lallaoui, 2008
Témoignages d’anciens appelés à la guerre d’Algérie, qui ont décidé de créer l’association 4ACG : Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre.
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Rabah Ameur-Zaïmeche, 2008
Au fond d’une zone industrielle à l’agonie, Mao, un patron musulman, possède une entreprise de réparation de palettes et un garage de poids-lourds. Il décide d’ouvrir une mosquée et désigne sans aucune concertation l’imam…
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Fernand Melgar, 2008
Pour la première fois, une caméra franchit la porte d’un centre d’accueil pour requérants d’asile en Suisse, sans aucune restriction. Elle nous offre un regard à hauteur d’homme sur un lieu de transit austère où 200 hommes, femmes et enfants attendent, entre doute et espoir, que l’État décide de leur sort.
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Allessanda Celesia, 2008
Accrochés à leur immeuble depus sa construction dans les années 1970, les plus anciens habitants d’une tour parisienne se sont laissé filmer, entre solitude et sentiment d’appartenance à une drôle de communauté.
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Tony Gatlif, 2008
En 1943, dans un petit village français de la zone occupée, les contrôles d’identité imposés par le régime de Vichy se multiplient. Une famille de bohémiens est harcelée, forcée à la sédentarisation, puis arrêtée. Les maire et l’institutrice du village décident de les aider.
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Ken Loach, 2008
Une jeune femme, qui vient de se faire licencier, décide d’ouvrir une boîte d’intérim et emploie des immigrés. Très vite, elle devient elle même celle qui exploite les ouvriers…
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Yasmina Adi, 2008
Une enquête sur le 8 mai 1945 en Algérie, jour où les algériens, dans la liesse de la fête de la victoire, ont commencé à manifester leur propre volonté d’indépendance, ouvrant la voie à une terrible répression.
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Comme une ligne rouge dans la mer
Chantal Gresset, Richard Volante, 2008
Leurs familles sont arrivées en France il y a trois, quatre, cinq générations, elles s’y sont établies. Eux, les descendants d’immigrés, portent cette part d’étranger.
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Sophie Delvallée, 2008
Rahim, qui a quitté l’Algérie en 1948, se décide aujourd’hui à demander la nationalité française. Pour voyager… pour voter… tout autant que pour saisir où en sont nos blessures franco-algériennes…
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Remue-ménage dans la sous-traitance
Ivora Cusack, 2008
Tourné sur une période de plus de quatre ans, ce film brosse un tableau de luttes où avec peu de moyens mais une volonté tenace, des individus organisés collectivement bousculent la loi de la soumission qui règne dans le monde du travail et en particulier dans la sous-traitance.
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Yamina Benguigui, 2008
Le 9-3 se dessine comme un territoire au début du XXe siècle. Paris délocalise ses industries polluantes au Nord Est. Les ouvriers parisiens, les paysans pauvres, les populations immigrées d’Europe et des anciennes colonies vont y travailler. Au fil des époques, les frontières du territoire du 9-3 se sont clairement dessinées. Tracé d’un processus d’exclusion à voir et à comprendre.
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Patric Jean, 2008
Du nord au sud, Patric Jean part avec humour et tendresse à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont migré des quatre coins du monde et qui composent cette nouvelle société, y participant avec énergie et générosité.
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Rabah Zanoun, 2008
En 1959, à Paris, en pleine guerre d’Algérie, un sympathisant du FLN refuse d’assassiner un membre du MNA (Mouvement National Algérien). Se sachant condamné à mort par le FLN pour se refus, cet homme trouve refuge auprès des autorités françaises et s’engage comme Harki.
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Samir Abdallah, 2008
Au regard de l’histoire des luttes pour une égalité réelle, nous suivons les filles et fils d’ouvriers immigrés investis comme candidats de la « diversité » dans les différentes campagnes électorales depuis la Présidentielle 2007.
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Annemarie Jacir, 2008
Soraya, jeune américaine de 28 ans, née à Brooklyn et d’origine palestinienne, se rend à Ramallah pour récupérer ce qui a appartenu à sa famille, de l’argent, une maison, une terre, abandonnés en 1948. Elle rencontre Emad, enfermé depuis 17 ans en Cisjordanie et qui n’a d’autre rêve que de s’exiler au Canada. Ils réussissent, par un concours de circonstances, à passer la frontière et partent à la découverte d’Israël.
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Claire Simon, 2008
Les Bureaux de Dieu, de Claire Simon, se situe à la frontière du documentaire et de la fiction. La réalisatrice a filmé des actrices dans le rôle de conseillères du Planning familial.
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Arash T. Riahi, 2007
De jeunes réfugiés iraniens tentent de rejoindre l’Autriche, et font alors la connaissance d’autres réfugiés iraniens. Des hommes et des femmes qui attendent désespérément de gagner l’Europe, terre de libertés…
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Florent Émilio Siri, 2007
Algérie, 1959. Les opérations militaires s’intensifient. Dans les hautes montagnes Kabyles, Terrien, un lieutenant idéaliste, prend le commandement d’une section de l’armée française. Il y rencontre le sergent Dougnac, un militaire désabusé. Leurs différences et la dure réalité du terrain vont vite mettre à l’épreuve les deux hommes. Perdus dans une guerre qui ne dit pas son nom, ils vont découvrir qu’ils n’ont comme pire ennemi qu’eux-mêmes.
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Jawad Rhalib, 2007
L’exploitation des ouvriers agricoles immigrés dans le sud de l’Espagne, un esclavage moderne qui garnit les assiettes de l’Europe. Autrefois déserte, la région d’Almeria, dans le sud de l’Espagne, produit aujourd’hui un tiers de la consommation européenne hivernale des fruits et légumes et engrange les deux tiers des profits agricoles du pays. Un « miracle économique » sous serre qui repose sur le travail de près de 80 000 immigrés, pour moitié des sans-papiers.
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Fatih Akin, 2007
Un chassé-croisé de destins et de générations entre Hambourg et Istanbul.
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Algérie, histoires à ne pas dire
Jean-Pierre Lledo, 2007
Le cinéaste Jean-Pierre Lledo explique les liens entre le déroulement de la guerre d’indépendance algérienne et les problèmes que rencontre l’Algérie aujourd’hui.
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Chantal Briet, 2007
Le centre Elisabeth à Belleville. Une école d’apprentissage du français où candidats à l’intégration et bénévoles rêvent d’une société plus juste, plus généreuse.
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Pieds-noirs, histoires d’une blessure (Les)
Gilles Perez, 2007
Ce documentaire est principalement composé de témoignages personnels et d’archives familiales. L’histoire des Pieds Noirs, c’est, avant tout, celle de l’Algérie française : une histoire de conquête, de colonie créée sur une terre étrangère, par les Pieds Noirs, une population composée de Républicains espagnols, d’Italiens fuyant le fascisme, de Maltais fuyant la pauvreté, ou encore d’ouvriers parisiens.
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Pascale Hecquet, 2007
Une Girafe sous la pluie est l’histoire d’une girafe contrainte de quitter son pays et qui débarque à « Mirzapolis », cité des chiens.Elle est trop grande, elle ne mange pas comme eux… Bien différente, elle a du mal à trouver sa place dans ce monde. Heureusement sa grande taille devient pour certains un atout…
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Gerardo Olivares, 2007
14 km, c’est la distance qui sépare l’Afrique de l’Europe et la barrière qui empêche des millions d’africains de réaliser leurs rêves…
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Invitation à quitter la France
Marion Stalens, 2007
Récit d’un combat mené pour éviter l’expulsion de lycéens sans papiers. Face à des dérives politiques inacceptables et des pratiques administratives inhumaines, le film est un vibrant appel à repenser le sens de l’engagement citoyen.
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Petit blanc à la caméra rouge (Le)
Richard Hamon, 2007
Par son retentissement, Afrique 50 a joué un rôle important dans l’émergence des idées anticolonialistes dans la France de l’après-guerre. En retraçant l’histoire mouvementée du tournage du film entre le Sénégal, le Mali et la France, en re-situant Afrique 50 dans le contexte historique et politique de l’époque, Le Petit Blanc à la caméra rouge met en évidence l’importance historique du film de René Vautier.
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Yere Sorôkô, en quête d’une vie meilleure
Anne-Laure de Franssu, 2007
C’est au cours d’un voyage à travers une Côte d’Ivoire en crise qu’Anne-Laure va tenter de redéfinir les limites de son identité. Le prétexte de cette quête : la recherche d’un groupe d’amies ivoiriennes rencontré quelques années plus tôt, lors d’un précédent voyage en Côte d’Ivoire.
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Marie Borrelli, 2007
Un documentaire sur des élèves sans papiers
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Olivier Bertrand, 2007
Dix ans plus tôt, des habitants d’un village d’Île-de-France avaient caché un immigré clandestin marocain dans leurs greniers. Dix ans plus tard, je reviens dans ce village, pour essayer de comprendre pourquoi ils ont ouvert leurs portes. Qu’est-ce qui fait que l’on entre en résistance ?
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Thomas Pendzel, 2007
Petit bout de la lorgnette, le « 5-7 rue Corbeau » permet de voir loin et large, il fournit la matière d’une réflexion plus générale sur la ville, l’habitat, l’exil, et sur la possibilité de faire d’un film un lieu de mémoire.
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Antoine Léonard Maestrati, 2007
Plus d’un demi million d’Antillais vivent aujourd’hui en France hexagonale. A l’origine de cette présence massive, un bureau de migration mis en place par l’Etat français au début des années 1960 : le BUMIDOM (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer).
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Robert Guédiguian, 2007
Se sachant gravement malade, Barsam souhaite retourner sur la terre qui l’a vu naître : l’arménie. Il souhaite également léguer quelque chose à sa fille Anna.
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Rue Santa Fé / Un amour révolutionnaire
Carmen Castillo, 2007
Le 5 octobre 1974, les militaires prennent d’assaut la rue Santa Fe, dans les faubourgs de Santiago du Chili. Leur cible est le chef de la résistance, Miguel Enriquez qui va mourir sur ces lieux. Carmen Castillo revient, 30 ans plus tard, à cette endroit où son mari est décédé et où elle a pu s’échapper, ce jour-là, de peu à la torture et à la dictature de Pinochet
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Zeina Abirached, 2006
C’est l’histoire d’une petite fille qui, après quelques malheureux clic-clic de ciseaux, est contrainte d’héberger un mouton sur sa tête.
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Michel Ocelot, 2006
Un conte d’animation qui nous emmène à la rencontre de deux jeunes hommes, bercés, lorsqu’ils étaient enfants, par la même femme : nourrice de l’un,maman de l’autre. Après une séparation brutale, ils sont devenus des étrangers l’un pour l’autre. pourtant, ils nourrissent ensemble le même rêve : retrouver la fée des Djinns, héroïne des histoires qu’on leur racontait, enfants…
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Tariq Teguia, 2006
Durant plus de dix années, l’Algérie a vécu une guerre lente, une guerre sans ligne de front mais ayant causé plus de 100 000 morts. C’est ce désert que Zina et Kamel – deux jeunes algérois tantôt hallucinés et joyeux, tantôt abattus et sereins – voudront sillonner une dernière fois avant de le quitter.
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Philippe Faucon, 2006
Un regard différent sur la guerre d’Algérie. La caméra de Philippe Faucon montre subtilement les déboires d’un conflit qui dérange, au travers des sentiments des soldats algériens, leurs relations avec les soldats français, le racisme, les trahisons…
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Traque de l’affiche rouge (La)
Jorge Amat, 2006
À la manière d’une enquête documentaire, le film propose une reconstitution historique croisée de la traque du groupe de l’Affiche Rouge à partir des archives judiciaires et policières de l’époque et des archives de combattants.
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Rabah Ameur-Zaïmeche, 2006
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine , l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.
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Jérémy Forni, 2006
Juste avant les événements de 1968, de jeunes cinéastes et techniciens du cinéma, souvent parisiens, et des ouvriers forment un groupe qui, rendant hommage au cinéaste russe du « Bonheur », choisit le patronyme de Medvedkine. Ce groupe produit une série de films d’un genre nouveau sur la condition ouvrière. Nous voulons retrouver tous les protagonistes de cette aventure.
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Alain Tasma, 2006
1972, le sud de la France, en pleine forêt. Un camp de Harkis entouré de barbelés. Insalubrité, privation de liberté, couvre feu, tutelle administrative et financière infantilisante, travail obligatoire dans les champs constituent leurs conditions de vie. C’est dans ce camp que débarque la famille Benamar, famille qui fera tout pour s’en sortir….
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Jean-Pierre Thorn, 2006
Un poème épique - une chanson de geste - à la gloire d’une caravane de femmes, se donnant la main des deux côtés de la méditerranée, pour combattre ce fléau de l’intégrisme religieux remettant en cause leurs droits universels à l’égalité.
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Sophie Sensier, 2006
Il existe près du stade de France, à la Plaine Saint-Denis, près de Paris, un quartier où s’installèrent au XXe siècle, par vagues successives, des milliers d’immigrés espagnols
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Yves Boisset, 2006
Il y a soixante ans, la guerre civile ravageait l’Algérie, l’une des guerres d’indépendance les plus meurtrières de l’histoire du XXème siècle
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Philippe Triboit, 2006
Octobre 2005. Deux jeunes de Clichy-sous-Bois meurent électrocutés dans un site EDF. Un troisième, grièvement brûlé donne l’alerte. Dès lors, deux versions des faits s’affrontent : celle des jeunes qui assurent avoir étés poursuivis par les policiers en revenant d’une partie de football, celle des autorités qui, par la voix du Ministre de l’Intérieur, nient la course-poursuite. Le soir même les premières voitures brûlent. C’est le début d¹une crise qui durera trois semaines.
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Cyril Mennegun, 2006
« Nous sommes les habitants sensibles d’un quartier sensible ». Dominique Bourgon. L’histoire de ce film prend place là où tout est gris. C’est un quartier comme tellement d’autre, une cité.
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Denys Piningre, 2006
Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l’agriculture dans ce département n’existerait pas. Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent : les excès de l’agriculture intensive, les méthodes de la grande distribution.
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Rachid Bouchareb, 2006
En 1943, alors que la France tente de se libérer de la domination nazie, le parcours de quatre « indigènes », soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique.
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Pays où l’on ne revient jamais (Le)
José Vieira, 2005
Documentaire sur le retour au pays de père du réalisateur, qui a migré en France, puis qui est revenu au Portugal, après 16 ans passés en France. Il est devenu un étranger dans son pays.
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Promeneur du Champ de Mars (Le)
Robert Guédiguian, 2005
Ce film raconte l’histoire d’une fin de règne et d’une fin de vie : celle de François Mitterrand.
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Nicolas Strauss, 2005
Des pleins de vide retrace le voyage initiatique de Fatiha, Malika et Larbi Mellal, sur les traces de leurs parents harkis, débarqués presque quarante ans plus tôt en France.
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Jean-Pierre Sinapi, 2005
Six jeunes en difficulté de la banlieue parisienne débarquent au fin fond de la campagne française pour effectuer des travaux d’intérêts généraux…
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Alain Tasma, 2005
Le 17 octobre 1961, 30 000 Algériens gagnent le centre de Paris pour une manifestation pacifique, à l’appel du FLN. Dans la soirée, des milliers de personnes sont arrêtées. Dans les jours qui suivent, on repêche des cadavres dans la Seine.
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Philippe Ayme, 2005
La transmission d’une petite exploitation agricole d’une génération à l’autre
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Radu Mihaileanu, 2005
En 1984, des milliers d’Africains de 26 pays frappés par la famine se retrouvent dans des camps au Soudan. A l’initiative d’Israël et des Etats-Unis, une vaste action est menée pour emmener des milliers de Juifs éthiopiens vers Israël.
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Nicolas Klotz, 2005
Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d’un retour à l’avion où un groupe d’Africains résiste à l’embarquement. Bien qu’elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être sont niés par la police aux frontières à qui elle demande l’asile.
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Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud, 2005
L’enfance et l’adolescence en Iran et en Autriche de la jeune Marjane, qui découvre le monde… Adaptation par l’auteur, d’une bande dessinée (autobiographique) à succès
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Chantal Briet, 2005
Pendant 4 ans, Chantal Briet a installé sa caméra à l’épicerie de la Source… À la cité de la Source à Epinay-sur-Seine, dans un centre commercial vétuste menacé de destruction, l’épicerie d’Ali reste l’unique lieu d’échange, un refuge où peuvent se retrouver les habitants du quartier.
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Jean-Pierre Lledo, 2004
L’auteur du film, exilé algérien en France depuis 1993, demande à Henri Alleg, auteur de La Question de retourner en Algérie pour y retrouver ses anciens compagnons, 40 ans après son départ forcé, suite au coup d’État de 1965, avec l’espoir de ressusciter la fraternité multiethnique dont enfant il a été le témoin, mais qui aujourd’hui semble n’avoir même jamais existé.
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Michèle Massé, 2004
Ce documentaire raconte les histoires de trois femmes chinoises exilées à Paris. Au plus proche d’elles, il est témoin de leurs sentiments et de leurs pensées profondes et permet de voir par leurs yeux le quotidien d’une femme chinoise à Paris.
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Laëtitia Moreau, 2004
Depuis dix ans, près de quatre mille immigrés clandestins, pour la plupart marocains, sont morts en tentant la traversée du détroit de Gibraltar. Touchés par ces effroyables destins, deux frères, Martin et Angel Zamora, ont mis leur entreprise au service des défunts. Responsables d’une entreprise de pompes funèbres, prés d’Algeciras, ils identifient les corps, préviennent les familles, s’occupent des formalités et rapatrient les dépouilles de ces hommes et ces femmes jusque dans les villages les plus reculés du Maroc.
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Jaco Bidermann, Valentin Lagard, 2004
Quarante ans après le débarquement des harkis à Largentière, l’anniversaire est célébré. L’occasion de se remémorer et surtout de donner la voix aux enfants de harkis qui stigmatisent leurs problèmes de société autour d’une identité qu’ils ont du mal à reconnaître.
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Brahim Fritah, 2004
Ce film est basé sur le témoignage d’Akosse Legba, le pseudonyme d’une jeune Togolaise de 32 ans qui a été victime d’esclavage moderne, en France. Il s’agit d’une mémoire en reconstruction. Des bribes de souvenirs du Togo, de sa jeunesse à son arrivée en France.
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Laura Waddington, 2004
En 2002, Laura Waddington a passé plusieurs mois dans les champs autour du camp de la Croix-Rouge à Sangatte avec des réfugiés afghans et irakiens qui essayaient de traverser le tunnel sous la Manche pour rejoindre l’Angleterre.
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Moi Sékou, mon exil, mon village, mon combat
Eric Mounier, 2004
Construit comme un « voyage enquête », ce documentaire nous emmène sur les pas d’un jeune Malien. Emigré en France, Sékou refuse la fatalité. Il retourne dans son pays pour tenter de trouver des solutions à la désertification, qui détruit inexorablement son village.
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Olivier Ciechelski, 2004
Un femme âgée décrit dans une lettre tout ce qu’elle voit de sa fenêtre…
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Patrice Dubosc, 2004
En traitant de L’hôpital Avicenne, à Bobigny, ce film évoque la précarité des exilés, des sans-papiers…
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Fatih Akin, 2004
Cahit sait ce que signifie « commencer une nouvelle vie ». Drogue et alcool endorment son mal de vivre. La jeune et jolie Sibel est, comme Cahit, turco-allemande et aime trop la vie pour une musulmane convenable.
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Amitié plus forte que la haine (L’)
Daniel Kupferstein, 2004
L’exportation du conflit israélo-palestinien en France a creusé un fossé entre les juifs et les arabes de notre pays. Deux femmes, Rosie et Hacinia témoignent qu’il est possible de rester amie.
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Abdellatif Kechiche, 2004
Abdelkrim, alias Krimo, découvre au travers de la fougue de la blonde Lydia le théâtre classique (Marivaux) et surtout l’amour, le vrai, celui qui vous fait oublier le reste du monde, les copains, le père en prison et la cité…
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Valérie Mitteaux, Anna Pitoun, 2004
Achères, Yvelines, France. Depuis deux ans, Sacuta Filan, jeune femme rom de Roumanie, vit avec ses deux enfants et trente autres familles sur une lande de terre en bordure de la ville.
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Raphaël Pillosio, 2004
Durant la guerre d’Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. Depuis, ces films militants n’ont pratiquement jamais été vus. Dans « Algérie, d’autres regards », René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff et Yann Le Masson reviennent sur les conditions de leur engagement, les méthodes de production et de diffusion de ces œuvres oubliées aujourd’hui.
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Jean-Marie Teno, 2004
Episode sombre et méconnu, le génocide colonial du peuple Herero fut perpétré par les Allemands en Namibie au début du siècle dernier. Jean-Marie Teno rappelle les faits, dessine le contexte, interroge les conséquences de cette tragédie.
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Ma vie est mon vidéo-clip préféré
Lee Show-Chun, 2004
La vie d’une jeune Chinoise sans-papiers qui vit et travaille à Paris, comme beaucoup de clandestins, dans la fabrication du prêt-à-porter.
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Michale Boganim, 2004
À travers les histoires de différents personnages qui nous emmènent à Odessa, New York et Israël, le film évoque l’exil et l’errance d’une communauté particulière : les juifs d’Odessa.
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Dahmane Bouaziz, 2003
Au début des années 80, de jeunes étudiants maghrébins posent les premiers jalons du Mouvement Beur. Baignée par la mouvance gauchiste, cette Seconde Génération tente de s’émanciper et de sortir du ghetto social et mental dans lequel elle survit depuis longtemps. Ce mouvement a aujourd’hui 20 ans : quel est son héritage ?
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Mehdi Lallaoui, 2003
En 1992, l’usine Renault sur l’Ile Seguin fermait définitivement ses portes.Longtemps « citadelle ouvrière » bastion du syndicalisme,aujourd’hui champ de ruine visité par des anciens, nous découvrons toutes les facettes de ce lieu devenu symbole.
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Valérie Jouve, 2003
Photographe de renom, Valérie Jouve fait là son premier film, multicolore, multi-sons : elle interroge nos habitudes de perception, les résonances de tout ce qui nous entoure, le plus banal, l’autoroute et le supermarché, l’homme et la femme, à la recherche d’une autre sensualité.
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Ken Loach, 2003
Loin de cet univers ouvrier qui caractérise habituellement le cinéma de Ken Loach, Just A Kiss est avant tout une romance contrariée grâce à laquelle le réalisateur anglais dénonce le racisme et le communautarisme religieux.
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Jean-Pierre Lledo, 2003
Forcé de quitter Alger dès le début des attentats intégristes, l’auteur - un cinéaste algérien d’origine « judéo-européenne » - se retrouve en France, trente cinq ans après l’exode de sa communauté d’origine et de sa famille.
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Carnet de notes à deux voix sur l’immigration maghrébine
Frédéric Fichefet, Rajae Essefiani, 2003
Carnet de notes à deux voix… est un dialogue entre un garçon belge, une fille, militante associative, et un ministre de la Justice qui un matin de septembre 1999 déclarait : « Je me demande s’il y a un lien entre l’origine ethnique et la criminalité ».
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Philippe Crnogorac, 2003
C’est le regard intime d’un Français, issu de l’immigration, sur ses origines, sur sa relation toute particulière avec son père. Il y est question d’identité, de déracinement, d’appartenance, de filiation. Interrogations personnelles qui croisent l’histoire tragique de la Yougoslavie.
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Saïda Boukhemal, 2003
Passant par Le Caire, Alger, Marseille et Paris, Saïda Boukhemal recueille le témoignage des protagonistes du cinéma égyptiens des années 50.
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Et les arbres poussent en Kabylie
Djamila Sahraoui, 2003
Chronique du quotidien d’une petite ville d’Algérie avec, en toile de fond, l’aménagement et l’embellissement d’un des quartiers par ses habitants.
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Djamel Zaoui, 2003
Le réalisateur fils d’un militant messalien qui a dû fuir sa terre natale pour sombrer dans un mutisme amer, mène une enquête minutieuse auprès d’historiens et d’hommes politiques de tous bords afin de comprendre sa propre histoire et celle de la guerre dont on ne parle pas : « l’autre » guerre d’Algérie.
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Henri-François Imbert, 2003
Enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série incomplète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille, à la fin de la guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il remonte le fil de leur histoire.
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Patric Jean, 2003
Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. Suivant l’exemple américain, l’Europe se polarise entre ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la « tolérance zéro ». On construit une prison quand on ferme une usine.
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François Chilowicz, 2003
Un cargo appareille de France, pour livrer du sucre en Algérie. À son bord, 11 marins de 7 nationalités différentes, sous pavillon de complaisance… Les ennuis sont au bout du voyage…
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Anne Georget, 2003
A l’OFPRA, des fonctionnaires instruisent les demandes d’asile politique en France. Comment savoir si une demande est fondée au regard des critères de la Convention de Genève ? En scrutant le travail des fonctionnaires, leurs entretiens avec les demandeurs, leurs questions et leurs doutes, le film porte un regard indispensable sur la question des réfugiés.
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Farid Haroud, 2002
Le réalisateur revient, à partir d’un mouchoir brodé, sur l’histoire de son père, qui fut un harki, emprisonné à la libération de l’Algérie.
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Marie Colonna, 2002
La guerre d’Algérie s’est terminée en mars 1962 par la signature des Accords d’Évian. Ce film se propose d’interroger l’histoire des supplétifs de cette guerre longtemps sans nom, à travers la révolte de leurs enfants. Parler d’histoire ne sera pas, ici affaire de jugement. Ce sera une affaire de libération. Libérer le passé de son enfermement, briser le mur du silence construit autour d’une guerre, dont les conséquences ne cessent de résonner/raisonner jusqu’à aujourd’hui.
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Algérie été 62, l’Indépendance aux deux visages
Benjamin Stora, Jean-Michel Meurice, 2002
Quarante ans après, une dizaine d’acteurs de la révolution algérienne (leaders historiques de l’insurrection, chefs des maquis de l’intérieur, cadres de l’Armée des frontières, responsables de la Fédération de France du FLN) reviennent sur les mois qui ont suivi la proclamation de l’indépendance en Algérie, le 5 juillet 1962.
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Abdenadour Zahzah, Bachir Ridouh, 2002
Portrait du psychiatre et théoricien révolutionnaire Frantz Fanon.
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Laurent Chevallier, 2002
Soisy-sur-École est un petit village de l’Essonne de 2 000 habitants. C’est là que j’ai connu Brahim, le seul Arabe du village. Le seul, jusqu’à l’arrivée de Mustapha venu y racheter l’épicerie. C’est dans cette petite boutique que se fera la première rencontre entre les deux hommes, à des milliers de kilomètres de leur Maroc natal.
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René Vautier, cinéaste franc-tireur
Sabrina Malek, Arnaud Soulier, 2002
Le film part à la rencontre du cinéaste René Vautier. À 72 ans, longtemps censuré, il reste encore aujourd’hui peu connu du grand public. Pourtant, son parcours atypique a fait de lui un symbole du cinéma engagé.
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André Gazut, 2002
La Pacification en Algérie est un film essentiel. Engagé - la colère est intacte - et didactique à la fois, tant il est nécessaire d’expliquer, de mettre au jour l’attitude de la France de ces années-là, Gazut interroge la mémoire quarante ans après les faits.
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Patrick Rotman, 2002
Ce film sur la torture en Algérie retrace dans sa complexité l’histoire de la torture pendant cette guerre. Comment la torture d’État a pu proliférer dans une démocratie avec la complicité et le silence de presque tous.
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Frédéric Goldbronn, 2002
En 1939, une institutrice du Secours suisse, Elizabeth Eidenberg, fonde, près de Perpignan, une maternité pour les enfants victimes de la guerre dans un château abandonné : la maternité d’Elne abritera de nombreuses mères réfugiées espagnoles provenant du camp de Rivesaltes mais aussi des femmes juives et tsiganes. Elle permettra aux jeunes enfants de survivre loin des camps et sera fermée par les Allemands en 1944. Le film évoque l’histoire douloureuse de quelques-uns d’entre eux se retrouvant réunis à Elne.
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Nadia, Naïma, Fatima, Djamila, et les autres
Fadhila Djardem, Anne Brillot, 2002
Quatre jeunes femmes issues de l’immigration maghrébine se racontent et s’interrogent sur leur identité.
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J’ai rêvé d’une grande étendue d’eau
Laurence Petit-Jouvet, 2002
Dans sa consultation d’ethnopsychanalyse à l’Hôpital Avicenne de Bobigny, Marie Rose Moro reçoit des familles migrantes, venues d’Afrique, d’Asie, du Moyen Orient et d’ailleurs. Là, les patients peuvent exprimer ce qui leur arrive, sans se couper de leurs croyances, de leurs coutumes, ni de leur histoire. Lieu d’invention autant qu’espace clinique d’exception, ce service a accepté qu’une caméra témoigne du travail sensible qui s’y déroule.
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17 octobre 1961 : dissimulation d’un massacre
Daniel Kupferstein, 2001
Retour sur la censure et les difficultés rencontrées par les journalistes et les historiens à reconstituer les événements du 17 octobre 1961, à Paris.
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Djamila Sahraoui, 2001
En octobre 2000, Djamila Sahraoui confie à son neveu Mourad une caméra, pour rendre compte du quotidien de la cité des Martyrs à Tazmalt, petite ville oubliée et abandonnée de la montagne kabyle. Pendant neuf mois, il va filmer « l’ordinaire » d’un groupe de jeunes décidé à prendre sa vie en main et se mobiliser pour rénover son quartier.
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Chad Chenouga, 2001
Cinq ans après sa fuite d’Algérie en 1967, Adda vit 17, rue Bleue, à Paris, avec ses deux enfants et ses deux soeurs. Elle entretient une relation amoureuse avec Merlin, son patron qui assure une situation confortable à l’ensemble de la famille. A la mort de celui-ci, leur destin bascule. Adda voit dans la disparition de son amant l’occasion de mettre la main sur une partie de sa fortune.
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Henri Curiel, itinéraire d’un combattant de la paix et de la liberté.
, 2001
La vie et le parcours d’Henri Curiel, militant anti colonialiste.
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Entre ici et là-bas, d’Angers à Beni Ayatt
Nathalie Marcault, 2001
Automne 2000. Des jeunes d’origine maghrébine habitant Angers créent une bibliothèque dans le village marocain de Beni Ayatt. Beni Ayatt : c’est de là, de cette région rurale du Moyen-Atlas, que certaines de leurs familles sont originaires.
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Pascale Thirode, Angelo Caperna, 2001
C’est par « vidéo-lettres » que vont communiquer, pendant toute une année scolaire, les deux groupes participant physiquement et techniquement au film : des détenus de la maison d’arrêt de La Santé à Paris et des élèves du collège Georges Rouault en banlieue parisienne.
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Philippe Baqué, Arlette Girardot, 2001
En Andalousie, dans la région d’Almeria, un ancien désert a été recouvert par l’une des plus importantes concentrations de cultures sous serres du monde. À travers le portrait de quatre habitants de cette mer de plastique, le film aborde le revers de ce miracle économique : l’exploitation à outrance d’une main d’œuvre immigrée sans droits et subissant un racisme latent.
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Chantal Briet, 2001
Manou, Elfriede et Manouzette sont amies. Elles vivent seules, habitent la même ville de province. Elles appartiennent à ce qu’on a coutume d’appeler hypocritement « l’âge d’or » mais que Manou préfère qualifier de “… vieillesse qui ne peut plus serrer les fesses”. Comment occuper des journées “devenues si longues” ? Comment ne pas se sentir exclu d’une société où jeunesse et travail sont les valeurs dominantes ?
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Wesh, Wesh, qu’est-ce qui se passe ?
Rabah Ameur-Zaïmeche, 2001
Dans la Cité des Bosquets, en Seine-Saint-Denis, Kamel est de retour après avoir purgé une double peine de prison. Il tente, avec le soutien de sa famille, de se réinsérer dans le monde du travail. Mais il devient le témoin impuissant de la fracture sociale de son quartier.
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Emmanuel Finkiel, 2001
Entre 1994 et 1998, pour la préparation de deux films Mme Jacques sur la Croisette et Voyages, Emmanuel Finkiel organise un casting « sauvage » de non professionnels au sein de la communauté ashkénaze française.
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Photo déchirée, chronique d’une émigration clandestine (La)
José Vieira, 2001
Au début des années soixante, des milliers de portugais débarquent clandestinement en France. Trente ans après, le cinéaste part à la recherche des histoires de son enfance et enquête pour comprendre la genèse de cette émigration sans précédent qui fut appelée le « plébiscite par les pieds » contre Salazar.
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Chantal Briet, 2001
En Seine-Saint-Denis, dans la Cité de la Source, dans un centre commercial à l’abandon, il y a la petite épicerie d’Ali, dernier lieu de rencontre des habitants du quartier. Chronique d’un petit commerce de banlieue fréquenté par des personnages plein de verve et d’humour.
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Ken Loach, 2000
Le combat de travailleurs latinos fraîchement immigrés à Los Angeles, devenus gens de ménage dans une multinationale.
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Robert Kramer, 2000
Aux confins d’une métropole du Nord de la France,un homme aveugle remonte le fil de sa vie.Venu de loin,il a travaillé,fonde un commerce,une famille.Puis il a tout perdu…
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Christophe Cordier, 2000
Sudrail, nouveau syndicat créé à la SNCF, tente d’aider et de développer la section nettoyage. Une grève régionale se prépare sur fond des 35 heures. Arriveront-ils ensemble à lutter et à organiser la solidarité ?
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Mehdi Charef, 2000
Marie-Line est à la tête d’une unité de nettoyage qui travaille de nuit dans un supermarché. Son équipe est uniquement composée de femmes, pour la plupart immigrées et pas toujours en règle.
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Patric Jean, 1999
En 1933, Henri Storck et Joris Ivens réalisaient Misère au Borinage, véritable pavé dans la mare de la paix sociale chère à la bourgeoisie d’alors. Soixante-cinq ans plus tard, Patric Jean revient sur les lieux du tournage de Storck et Ivens.
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Philippe Roizès, 1999
Ce documentaire explore le rap sous tous les angles : phénomène de société autant que courant musical, alternative à la violence et au désespoir, expression poétique, affirmation d’une conscience politique ou recherche d’une identité multiculturelle. Dans les banlieues de Paris et Marseille, à Londres, Berlin et Alger, la culture hip-hop rend parole et dignité à la jeunesse des ghettos urbains.
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Djibril Mambety, 1999
Les péripéties de Marigo et de son billet de loterie gagnant et… encombrant !
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Catherine Bernstein, 1999
Sur toutes les jeunes filles d’une même classe, sept élèves ont vu leur destin pris dans la meule de l’histoire. Ce sont les sept Juives de la classe
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Thomas Vincent, 1999
A Dunkerque, le carnaval bat son plein nuit et jour. Un soir, Larbi tombe sous le charme de Béa, mariée à Christian, et va tenter de la convaincre de tout larguer avec lui…
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Doulaye, une saison des pluies
Henri-François Imbert, 1999
C’est l’histoire de deux hommes, de deux familles, de deux mondes. Vingt ans après le départ de cet homme pour l’Algérie, puis sa surprenante et mystérieuse disparition, le réalisateur part à sa recherche et à la découverte de l’Afrique.
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Journée d’Andrei Arsenevitch (Une)
Chris Marker, 1999
Retrouvailles du réalisateur russe Andreï Tarkovski, exilé à Paris et en fin de vie, avec sa famille retenue depuis cinq ans en URSS. Cette scène éprouvante est entrelacée d’images, plus anciennes, du cinéaste au travail et d’extraits de ses films.
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Michael Hoare, 1998
L’immigration ouest-africaine en France a depuis longtemps investi dans la survie et le développement des familles et des villages dans leurs pays d’origine.
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Jacques Kébadian, 1998
À Paris, en mars 1996, les familles africaines des sans-papiers sont expulsées de l’église Saint-Ambroise puis regroupées au gymnase Japy. Durant six mois, Jacques Kébadian a suivi et filmé ces exilés pour témoigner.
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Patrick Séraudie, 1998
Lissac, commune rurale du Causse corrézien. Ses carrières de grès ont attiré dans les années 50 beaucoup de travailleurs Portugais. Seuls quatre couples de la première génération restent les témoins de cette histoire.
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Sepideh Farsi, 1998
Ce film est une enquête sur l’identité en exil, à travers l’exil iranien de cette fin de siècle. Il est un peu l’histoire de tous ceux qui connaissent le déracinement, de tous ceux qui ont un jour tenté de bâtir une maison d’après le souvenir d’une autre maison qu’ils ont laissée derrière eux, dans leur pays.
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Djamila Sahraoui, 1998
Dans une petite ville de Kabylie située dans la morne plaine de la Soummam épargnée par les fusils mais touchée de plein fouet par la crise, Abdenour et Sadek racontent leur quotidien.
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Denis Gheerbrant, 1998
Ils s’appellent Hafid ou Faouzi, Joackim ou Oumarou, Dave ou Radwane. Il vivent dans une cité de la région parisienne. Dans ce film, Denis Gheerbrant a voulu donner à comprendre ce qu’on a dans la tête, lorsque l’on est au seuil de l’adolescence.
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Myriam Aziza, Sophie Bredier, 1998
Sophie Bredier est une jeune Coréenne de 26 ans, adoptée à l’âge de quatre ans par un couple français. Elle remonte dans son passé asiatique à partir des cicatrices de brûlures qu’elle a sur le mollet, seuls témoins de sa vie d’avant.
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Emmanuel Finkiel, 1998
Trois portraits de femmes juives marquées par leur emprisonnement dans des camps de concentration. Voyages plonge très loin dans l’intimité de l’âme, dans l’humanité, simplement. Une oeuvre poignante aux frontières de la fiction et du documentaire.
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Ciné colonial. Le Maghreb au regard du cinéma français (Le )
Moktar Ladjimi, Youssef El Ftouh, 1997
Dès que les films Lumière ou Méliès ont révélé les possibilités du cinéma, la France n’a cessé de nourrir sa politique coloniale dans le Maghreb d’une imagerie de propagande, où le manichéisme le disputait aux grandes envolées civilisatrices. À l’appui de cette théorie, Youssef El Ftouh et Moktar Ladjimi convoquent témoins et extraits de films pour retracer une histoire du cinéma colonial français.
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Rachida Krim, 1997
En 1958, Aya et Moncef, Algériens, ont participé activement en France à la guerre d’indépendance, sous le commandement d’un responsable FLN, devenu l’amant d’Aya en dépit des risques. En 1996, il leur rend visite : c’est le temps du bilan et des regrets….
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François Caillat, 1997
Un saga familiale lorraine emblématique parce qu’elle reflète l’aventure d’une région et les aléas de sa prospérité. Elle révèle aussi une étrange destinée nationale : celle de tous les Lorrains qui ont vécu cinq fois écartelés entre leur identité française et leur annexion à l’Allemagne.
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Stéphane Gatti, 1997
Portrait d’Armand Gatti
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Bertrand Tavernier, Nils Tavernier, 1997
1997. Un mois en plein cœur de la cité des Grands Pêchers, à Montreuil. Rencontres, témoignages, récits de vies ordinaires : De l’autre côté du périf’ est un document réalisé en réponse à la Loi Debré. Une idée instiguée par Pascale Ferran et Arnaud Desplechin ; dès février 1997, 66 cinéastes prenaient le relais.
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Dominique Cabrera, 1997
Paris, été 1994. Georges Montero, petit industriel pied-noir, est resté en Algérie après l’Indépendance. Il arrive aujourd’hui pour la première fois en France à l’occasion d’une opération de la cataracte, au moment où la guerre civile prend de l’ampleur dans son pays.
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Catherine Tissier, 1997
De squats en foyers d’accueil, une jeune femme en galère.
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Patricio Guzmán, 1997
Patricio Guzmán a tourné « La Bataille du Chili » en 1974, et a dû ensuite, comme nombre de ses compatriotes, prendre le chemin de l’exil. Vingt-deux ans plus tard, il reprend sa caméra pour comprendre comment et jusqu’où l’oubli imposé par Pinochet a pu détruire la mémoire de l’énergie d’un peuple.
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Robert Guédiguian, 1997
Les amours de Marius et Jeannette qui vivent dans les quartiers Nord de l’Estaque à Marseille. Leur rencontre ne sera pas simple car, outre les difficultés inhérentes à leur situation sociale, ils sont blessés par la vie.
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Bourlem Guerdjou, 1997
Pendant la guerre d’Algérie, Lakhdar, immigré, ouvrier du bâtiment, habite le bidonville de Nanterre. Ne supportant plus la solitude, il fait venir sa femme Nora et ses enfants en France. Dès lors, il n’a plus qu’une obsession : offrir aux siens un appartement digne de ce nom.
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Yamina Benguigui, 1997
Reconstituer le passé d’une communauté, en suivant le parcours de quelques-uns de ses membres, et lui éviter la dangereuse tentation d’un repli sur elle-mêmes : tel est le pari de la trilogie « Mémoires d’Immigrés ».
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Diane Baratier, 1996
La préparation d’un couscous, de pâtisseries de fête, et d’autres plats sont l’occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l’apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s’engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l’ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l’exil sans fin, puisque l’Algérie est déchirée et n’offre plus de solution de retour.
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Qui a peur des Tziganes roumains ?
Evelyne Ragot, 1996
Pendant plusieurs mois, Évelyne Ragot suit Leonardo Antoniadis, anthropologue et photographe, dans son travail au sein d’une communauté de Tziganes roumains de la banlieue parisienne. Une chronique sensible, qui illustre la difficulté d’une rencontre entre deux mondes qui s’ignorent et se craignent.
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Anne Toussaint, 1996
Banoké Traoré est malienne. Elle a rejoint le collectif des « sans-papiers » de Saint-Bernard, et est réfugiée au 32 rue du Faubourg Poissonnière à Paris. Le film témoigne de la dignité de cette femme en lutte, en proie à la solitude dans un monde où la communication fait trop souvent défaut ..
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Amel Kacichaouch, 1996
Documentaire sur Simone, qui a vécu la majorité de sa vie en Algérie. Sous la menace du terrorisme intégriste, à 83 ans, elle vit à Paris un exil douloureux et nostalgique.
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Merzak Allouache, 1996
Alilo débarque à Paris où l’accueille son cousin,pur parisien deuxième génération.Durant ce séjour,l’étonnement de l’un révèle le carcan étouffant de la société algérienne,et les activités de survie de l’autre. Alilo ratera son avion de retour alors que son cousin,victime d’une sombre affaire est expulsé vers l’Algérie…
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Jean-Louis Comolli, 1996
La préparation d’un couscous, de pâtisseries de fête, et d’autres plats sont l’occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l’apprentissage de leur savoir-faire.
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Isabelle Marina, 1996
À deux kilomètres de Paris la Défense, entre Nanterre et Carrières-sur-Seine, il y a sur la Seine une île oubliée : l’île Fleurie. Pendant longtemps, cette partie oubliée de l’île des impressionnistes a été un refuge pour ceux qui s’installaient à l’écart du monde. Aujourd’hui, Maria, arrivée du Portugal il y a trente ans, sa fille cadette Béatrice et José, leur ouvrier agricole, sont les seuls à être restés.
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Johan Van der Keuken, 1996
Le cinéaste appréhende la diversité de la capitale ainsi que l’existence simultanée des différents mondes qu’elle abrite avec un effort constant d’explorer l’inconnu et de redécouvrir le familier
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Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne, 1996
Les rapports père-fils à travers Igor, quinze ans, apprenti mécanicien et fou de karting, et de Roger, qui trafique dans l’immigration clandestine.
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Sabrina Malek, Arnaud Soulier, 1996
Décembre 95 : Réforme de la sécurité sociale, « le Plan Juppé ». Deux jeunes réalisateurs s’engouffrent dans les locaux de la gare d’Austerlitz et accompagnent les acteurs de la grève jusqu’au bout d’une expérience incertaine mais exaltante.
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Massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945 (Les)
Mehdi Lallaoui, 1995
Le 8 mai 1945, jour de la victoire sur le nazisme, est aussi un jour de deuil. A Alger, à la faveur des manifestations pour la victoire, apparaît pour la première fois le drapeau algérien revendiquant ainsi l’indépendance. Mais à Sétif, le porte-drapeau est abattu en tête du cortège et une émeute éclate. Le massacre colonial qui s’ensuit s’étendra à tout le Constantinois.
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Paul Carpita, 1995
Trente cinq ans après son « Rendez-vous des quais », interdit par la censure puis encensé par les cinéphiles, le cinéaste marseillais sort « Les sables mouvants », un film politique sur des travailleurs clandestins.
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Robert Bozzi, 1995
En 1970, de nombreux bidonvilles encerclaient Paris et Saint-Denis et comptaient une multitude d’immigrés portugais fuyant la misère et la dictature de Salazar. Robert Bozzi y tournait alors un documentaire. 25 ans après, il part à la recherche de certaines personnes filmées, dont un bébé et sa mère…
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Djamila Sahraoui, 1995
Depuis toujours, être femme en Algérie se vit dans la douleur et l’espoir. Construit de leur mémoire et de leur espoir – animé de ma mémoire et de mon espoir, ce film est l’histoire d’une « moitié du ciel » contrainte par l’Histoire et les hommes, à faire de sa vie un combat pour être, tout simplement.
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Mariana Otero, 1994
Chaque jour de l’année scolaire 1992-1993, Mariana Otero a filmé les élèves d’un collège implanté au cœur d’une cité en banlieue parisienne
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Robert Guédiguian, 1994
Ode à Marseille à travers l’histoire de quelques personnages du quartier de l’Estaque qui se réunissent tous les soirs dans un cabaret, « le Perroquet bleu ».
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Dominique Cabrera, 1994
À la poste, les habitants des 4000 à La Courneuve attendent leurs allocations. L’argent circule, l’argent manque. Les jeunes postiers, salariés ordinaires, reçoivent de plein fouet le choc de la pauvreté de l’autre.
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Agnès Denis, Mehdi Lallaoui, 1993
Mémoire des villes, des grands ensemble. Une histoire de ceux et celles qui habitent dans ces habitats : images d’archives, construction des HLM, des cités provisoires qui durent…
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Dominique Cabrera, 1993
Réjane fait le ménage dans une tour du Val Fourré. En l’écoutant, en regardant ses gestes et en suivant ses pas, on voit ce que c’est qu’être aujourd’hui une femme de quarante-cinq ans sur un fil !
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Dominique Cabrera, 1993
Septembre 1992. Mantes la Jolie. Dans la foule et le bruit, les quatre tours de l’entrée du Val Fourré tombent. Quelques mois plus tard, on retrouve ceux qui disaient leur émotion du moment.
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Ni travail, ni famille, ni patrie - Journal d’une brigade FTP-MOÏ
Mosco Boucault, 1993
De 1943 à 1945, les membres de la 35ème brigade FTP-MOI - pour la plupart des adolescents immigrés ou fils d’immigrés - ont combattu l’occupant allemand dans la région de Toulouse à l’aide de bombes artisanales et d’armes volées. Leur tactique : la guérilla urbaine.
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Bondy Nord, c’est pas la peine qu’on pleure
Claudine Bories, 1993
Bondy Nord semble livrée à tous les maux habituellement invoqués quand on parle de la banlieue : béton, violence, délinquance, chômage et drogue. Claudine Bories a pris le temps de s’y arrêter, de s’y promener et d’interroger ses habitants. Avec elle, découvrons leur formidable espoir d’embellir et de faire revivre leur cité.
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Jean-Pierre Thorn, 1993
« Evasion », un groupe féminin de chant polyphonique de la banlieue de Romans. Dans les tours, les caves de HLM du quartier de la Monnaie, six filles de 18 à 22 ans, issues de plusieurs immigrations se sont formées depuis des années à la dure discipline du chant polyphonique. À travers leur répertoire, elles refusent la fatalité du ghetto et revendiquent leur identité et leur rage de vivre.
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Richard Copans, 1992
Pendant la guerre d’Algérie, des Français aident l’organisation du FLN en France. Attachés aux idéaux de la République (Liberté, Égalité, Fraternité) ou révolutionnaires tiers mondistes, ils sont considérés comme des traîtres par la majorité de la population.
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Dominique Cabrera, 1992
Retour en Algérie d’une fille de pied-noir. Elle va voir ceux de la tribu qui sont restés, qui ont pris la nationalité algérienne.
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Chronique d’une banlieue ordinaire
Dominique Cabrera, 1992
Avant la destruction des tours HLM du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, certains habitants offrent à travers leurs témoignages, une réflexion sur l’habitat social en banlieue parisienne.
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Pascal Kané, 1991
Les approches spécifiques du biologiste André Laganey, du journaliste Serge Daney, de l’historien Emile Témime et du psychanaliste Daniel Sibony tentent d’éclairer la notion de racisme à travers les questions d’identité.
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Hélène Chatelain, 1991
Treize “portraits” de stagiaires ayant participé à l’expérience marseillaise d’Armand Gatti.
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Denis Gheerbrant, 1991
Corps et décors, paroles et paysages tissent une cartographie sensible d’un pays ignoré des médias : la France telle qu’elle advient.
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Brigitte Roüan, 1990
Suzanne, Madeleine et Marguerite. 3 soeurs d’une grande famille pied-noir issues de la grande bourgeoisie assistent, en Algérie, aux derniers temps des colonies…
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Samir Abdallah, Raffaele Ventura, Maurizio Lazzarato, Angela Melitopulos, 1990
Avec les ouvriers de Peugeot Sochaux et Mulhouse, les temps présent et passé se mêlent pour mieux comprendre ce qu’a été et ce qu’est devenu cette « classe ouvrière » mythifiée dans les années 60.
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Jean-Claude Brisseau, 1988
Une banlieue parisienne déshéritée, des enfants livrés à eux-mêmes, deux mondes : celui d’une réalité violente et quasi apocalyptique, et celui onirique d’un adolescent en quête d’amour…
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Mohamed Chouikh, 1988
Une journée particulière dans la vie d’un village du Sud Oranais. Une farce tragique sur la solitude des uns et des autres : l’histoire d’une population composée de deux sociétés divisées par des murs. Le personnage central du film est Kadour, un Pierrot lunaire…
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Bernard Mangiante, 1988
L’histoire des camps du midi de la France est une longue descente aux enfers en février 1939.
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Mahmoud Zemmouri, 1985
Dans un petit village d’Algérie, pendant la guerre d’indépendance, deux adolescents, Salah et Boualem, pensent plus à s’amuser qu’à montrer quelques signes d’engagement. Ce n’est qu’en décembre 1960 que Salem saura, avec beaucoup d’opportunisme, se mettre du côté des vainqueurs de l’Indépendance de son pays.
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Serge Le Péron, 1983
Près de Tunnel de la Porte Pouchet qui leur sert de planque vivent Brian et Nourredine, deux gamins de treize ans, doux rêveurs paumés dans leur banlieue ouvrière
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Simone Bitton, 1982
Un hymne à quatre voix auxquelles s’ajoute celle de la réalisatrice pour célébrer la mère de Méditerranée, partout la même en dépit des déchirures d’une actualité trop violente.
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Jean-Pierre Thorn, 1980
Six Semaines de grève avec les travailleurs de l’Alsthom Saint-Ouen en octobre 1979. Ce documentaire, qui a suivi la grève au jour le jour et donné la parole aux acteurs du conflit, est considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs documentaire sur une grève ouvrière « filmée de l’intérieur ».
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Armand Gatti, 1976
Une série réalisée avec les travailleurs migrants du pays de Montbéliard. Le premier film constitue un portrait de la ville, de la " nébuleuse montbéliardaise " selon la formule de Gatti. Les suivants sont organisés grosso modo par communautés et se répondent en écho les uns aux autres. Ils racontent la vie ouvrière de tous les jours
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Frank Cassenti, 1976
En nous faisant suivre une troupe de comédiens qui se sont rassemblés pour monter un spectacle sur le groupe Manouchian, le réalisateur nous raconte l’histoire des résistants de l’Affiche rouge
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Chris Marker, 1973
Dans l’ambassade anonyme d’un pays anonyme, des réfugiés politiques vivent les heures et les jours difficiles qui suivent un coup d’état militaire.
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Avoir vingt ans dans les Aurès
René Vautier, 1972
1961. De jeunes soldats bretons se retrouvent dans le Sud Algérien pour participer à la guerre d’Algérie. Tous se mettent à piller, tuer et violer, sauf Noël Fravelière, hostile à cette guerre et qui refuse de se battre. Il est abattu après avoir libéré un prisonnier algérien.
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Marcel Trillat, 1970
Dans la nuit du 31 décembre 1969 au 1er janvier 1970, cinq travailleurs noirs meurent asphyxiés dans un foyer à Aubervilliers. Dans le contexte de l’après-68, ce drame va connaître un retentissement national, à la fois politique et médiatique.
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René Vautier, 1970
La face cachée de l’immigration. Un conte beau et triste de René Vautier avec Mohamed Zinet.
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Michel Drach, 1969
Une jeune Bordelaise rejoint son frère à Paris où elle trouve un emploi dans la même usine d’automobiles que lui. Là, elle découvre les conditions de travail des ouvriers ; l’amour d’Arezki, un Algérien qui travaille avec elle à la chaîne et se révolte contre le racisme haineux qui divise alors les Français et les Algériens…
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Chris Marker, Mario Marret, 1968
En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta. Les revendications mises en avant ne concernent plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société impose à la classe ouvrière.
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Ousmane Sembene, 1967
C’est le premier long métrage africain. L’histoire est celle d’un couple de coopérants qui ramènent en France la bonne qu’ils avaient durant leur séjour au Sénégal. En France, la vie de cette femme n’est pas celle dont elle avait rêvée.
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Gillo Pontecorvo, 1966
Une reconstitution de la bataille d’Alger de 1957, à l’occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le FLN contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l’armée française de « pacifier » le secteur.
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Jacques Krier, 1964
Collection {Cinq colonnes à la Une} Du Sénégal à Paris en passant par Marseille, Jacques Krier suit le parcours des Africains voulant travailler en France
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Jacques Demy, 1963
À Cherbourg, la guerre d’Algérie sépare deux jeunes amants qui se sont déclaré un amour éternel.
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Elia Kazan, 1963
Au début du siècle, un jeune Anatolien fuit un pays où Grecs et Arméniens sont persécutés par les Turcs. Il désire émigrer en Amérique, mais s’aperçoit bien vite que ce périple vers la terre promise est un parcours semé d’embûches.
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Jacques Rozier, 1963
Paris, 1960. Michel doit partir faire son service en Algérie, il séduit deux amies inséparables « comme les amandes philippines »… Improvisation, lyrisme et fausse légèreté sur fond de guerre annoncée…
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Yann Le Masson, 1963
L’organisation des élections à la Réunion en 1963 au cours desquelles Michel Debré fut élu député avec plus de 85 % des voix. Mettant clairement en évidence certains abus commis lors du processus électoral, ‘Sucre Amer’ resta longtemps interdit.
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Robert Enrico, 1962
À son retour après 27 mois de service militaire en Algérie, Frédéric retrouve sa vie parisienne et la femme qu’il va épouser. Premier long métrage de Robert Enrico, La Belle Vie déclenche un scandale en raison du point de vue qu’il donne sur la guerre d’Algérie. Il sera censuré et interdit de distribution en France pendant deux ans. Il recevra cependant le Prix Jean Vigo en 1963.
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James Blue, 1962
Le film ne comporte pas d’action proprement dite. C’est une sorte de reportage romancé sur la cohabitation pacifique des deux communautés de l’Algérie : l’européenne et la musulmane.
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Muriel ou le temps d’un retour
Alain Resnais, 1962
Muriel est un des rares films linéaires de Resnais, sur le poids des souvenirs, du passé, l’angoisse du temps qui passe. Muriel n’étant pas un film sur l’Algérie, mais un film où il en est question comme d’une pensée gênante, Resnais par ce propos subtil échappa à la censure très pointilleuse de l’époque.
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Frédéric Rossif, 1961
A Varsovie, vécurent pendant deux ans 600 000 hommes. 500 d’entre eux ont survécu. Tous les autres sont morts. Tout fut brûlé
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Jean-Luc Godard, 1960
Dans ce premier film politique, Jean-Luc Godard raconte le cauchemar de Bruno Forestier, petit tueur à la solde de l’OAS, qui, tout à coup et sans raison apparente, hésite à honorer un contrat.
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Edouard Luntz, 1960
Presque sans dialogues, sur une trame fictionnelle minimaliste — l’histoire d’un enfant et de son grand-père — le film évoque la vie dans un bidonville de la Plaine Saint-Denis, entre terrains vagues et tours en construction.
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Paul Carpita, 1954
Dans le Marseille des années cinquante, sur fond de guerre d’Indochine, l’histoire d’un jeune couple confronté aux difficultés économiques et à la crise sociale qui secoue le port.
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René Vautier, 1950
Premier film anticolonialiste de l’hexagone, interdit puis récemment primé par le ministère des Affaires étrangères, cet efficace pamphlet contre le colonialisme en Afrique noire valut à son auteur treize inculpations et une condamnation à un an de prison.
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Joris Ivens, Henri Storck, 1933
Documentaire militant qui explore longuement la misère des mineurs, la sauvagerie de l’exploitation ouvrière au Borinage en cette époque, les conditions de vie difficiles des ouvriers de la houille, leurs maladies physiques…
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Luis Buñuel, 1932
Ethnographie de l’une des région les plus pauvres d’Espagne : Las Hurdes. La province, située près de la frontière portugaise et encerclée de montagnes, abrite une population misérable qui, jour après jour, tente de survivre à sa pauvreté.
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Réflexion sur la société contemporaine et la menace d’un nouveau totalitarisme, imperceptible, dégradant les hommes sans les tourmenter : il ne brise pas les volontés mais les amollit, ne détruit pas mais empêche de naître…